Le marché d’Ambohimanarina inauguré par le Président Ravalomanana, le 25 Juin 2008 dernier sera bientôt fonctionnel d’ici mi-Août au plus tard
« L’ouverture du marché aura lieu quand les travaux prendront fin », affirme Jean Claude, le Chef de division du marché d’Ambohimanarina , lors de son interview hier après midi dans l’enceinte du marché. « Lors de l’inauguration , nous avons demandé un délai de deux mois pour finir les travaux du 2ème bâtiment B et ils sont presque finis ; on s’occupe maintenant des dallages, des installations électriques et des finitions comme la peinture », renchérit le responsable de la société de construction. Il est composé de deux bâtiments : A (53 boxes : 2mx2m, au 1er étage et 53 boxes au rez-de-chaussée) et B ( 55au 1er étage et 11 au rez-de-chaussée) avec les terrains des alentours qui seront rénovés.
Il n’y a plus de place à céder, toutes les places sont prises, et elles seront classées en huit ( restauration, boucherie, fruits et légumes, marchandises générales, produits locaux divers, tissus, quincaillerie et autres) selon les produits des vendeurs ( effectifs : 402). Chaque vendeur aura sa place même pour ceux qui suspendent leurs activités provisoirement, assure le chef de division du marché.
Tickets et
abonnements
D’après Jean Claude, la recette de la commune n’est pas perturbée par ces travaux car presque tous les marchands continuent leurs activités, et payent leurs tickets quotidiens ( Ar 200 pour les fruits et légumes, 500 Ar pour les friperie) et leurs abonnements mensuels ( Ar 4500 pour les épiceries et gargotes, Ar 6500 pour les poissonneries, Ar 7500 pour les gargotes 2ème catégorie, et Ar 94500 pour les gargotes 1ère catégorie). Les recettes sont collectées par les percepteurs et versées à la perception à Tsimbazaza
Des emplois pour les « boay kelin’ny tanàna »
De nombreuses plaintes ont été reçues et pour remédier à l’ insécurité, des initiatives ont été prises pour embaucher les « boay kelin’ny tanàna » et depuis, le calme s’installe, raconte Jean Claude. Ces dix « boay kelin’ny tanàna » sont alors payés par les associations de vendeurs et assurent la sécurité du marché et les alentours. Ainsi, ces derniers ont du travail et la sécurité est ainsi assurée.
Des avis ont été recueillis tant du côté des clients que des commerçants. « Cette situation provisoire ne nous permet pas de faire au mieux notre marché quotidien, nous sommes obligés joindre d’un bout à l’autre pour trouver et acheter les articles dont nous avons besoin », ont expliqué quelques clients, « cette situation nous désavantage car les clients doivent se déplacer pour nous trouver et nous avons quelques inquiétudes avec le nouveau marché car il n’y a pas de porte à chaque box et cela nous inquiète ».
