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Société

Trouver un emploi

Etudier ne suffit plus !

mardi 19 avril 2016 | Yvan Andriamanga

« Etudier à l’école ne suffit plus ! » c’est l’idée véhiculée, celle qu’on entend partout de nos jours. Pour avoir un travail de haute responsabilité dans les entreprises de renoms, surtout celles qui sont étrangères, il faut avoir un diplôme universitaire avoisinant le MASTER (la licence n’ayant plus trop de poids), certes, mais il faut de l’expérience et d’autres savoirs également. C’est pour cela que nombreux jeunes ont du mal à se trouver un emploi de responsable. Et cela, certains jeunes l’ont bien compris.

En effet, de plus en plus de jeunes, pour acquérir des expériences, se lancent dans les actions sociales et environnementales en adhérant à des ONG comme l’ONG Saha, des clubs de services tels que le Rotaract et le Léo ou des clubs comme le club Vintsy. « Beaucoup de jeunes se plaignent que pour pouvoir entrer dans des entreprises, des expériences sont requis alors qu’ils sont encore de bas âge. Peu ont eu la présence d’esprit d’en chercher ailleurs. En effet, les expériences peuvent être acquises autre part que dans les entreprises elles-mêmes puisque ce sont elles qui en exigent la possession.

Comprendre comment fonctionnent une entité, être un acteur de son développement en appliquant les théories reçues en classe, apprendre à travailler en équipe, tout en contribuant à quelque chose d’utile pour la société malgache, tels sont les bénéfices d’entrer dans les clubs, les associations et les ONG » a souligné Andoniaina, un membre de l’ONG AFO-MDG. « De plus, le savoir acquis en classe n’est plus suffisant, il faut aussi le savoir-faire acquis par les applications et le savoir être obtenu sur terrain » a ajouté son collègue, Rivo.

« Mais toujours est-il que, le mieux pour nous c’est de créer de l’emploi, mais pour cela, il faut également de l’expérience. » ont-ils conclu.

26 commentaires

Vos commentaires

  • 19 avril 2016 à 08:47 | Noue (#2427)

    le vrai problème c’est qu’il n’y a plus d’emploi ! même si les étrangers viennent s’investir , il n’y a même pas de place pour eux !

    « Mais toujours est-il que, le mieux pour nous c’est de créer de l’emploi, mais pour cela, il faut également de l’expérience. »

    Tant qu’on ne les embauche pas , comment faire pour qu’ils puissent avoir de l’expérience ? Personne n’a dans le sang de tout savoir sans essayer !

    • 19 avril 2016 à 10:17 | Eloim (#8244) répond à Noue

      Ce titre n’a aucun sens dans son objectivité.
      Le VRAI problème a Madagascar, certes, il y a la baisse de niveau quant à l’enseignement en général au pays, mais aussi et surtout l’étroitesse du marché de travail. En effet, des critères ont été créés pour sélectionner les prétendants potentiels, généralement orientés vers la productivité pour des bons rendements et la protection de l’image de l’entreprise en question.
      Une petite réflexion : Combien parmi les chefs d’entreprises existantes à Madagascar ont eu leur MASTER avant d’être à la tête de leur entreprise ? La réponse directe à cette question n’est pas aussi nécessaire mais tout ce qui se cache derrière une énigmatique s’avère l’être !

    • 19 avril 2016 à 21:47 | rabri (#2507) répond à Eloim

      Non, le vrai problème est l’éternelle absence d’adéquation « formation-emploi », comme dans le système éducatif français, « mère » du système éducatif malgache. Ce n’est pas une question de moyens mais une question de VOLONTE. A l’époque où nous vivons ( la situation économique est difficile d’autant plus que la mondialisation est là), les entreprises veulent embaucher des jeunes OPERATIONNELS mais plus des jeunes encore à former ou à être accompagnés jusqu’à leur autonomie en entreprise ( = çà leur coûte de plus en plus cher). Pour cela, ce sont les structures de formation ( = les universités) qui doivent s’adapter en 1° lieu. Pendant la formation alors, il faut préparer petit à petit ces jeunes aux méthodes de travail, aux cultures et valeurs d’entreprise. Comment ? DECLOISONNER LA FORMATION : « abattre » les 4 murs et les sortir régulièrement vers les entreprises ou faire rentrer dans les salles de classe des professionnels grâce à des conférences voire même des cours dont ils dispensent. Et pourquoi pas jusqu’à une co-élaboration du contenu de formation par les enseignants et les professionnels ?
      Par la suite, ces jeunes, familiarisés aux méthodes de travail, aux cultures et valeurs d’entreprise, n’arrivent plus en stage conventionné comme en terrain inconnu. Et un stage bien encadré par la suite ne peut qu’apporter de la valeur ajoutée aux jeunes et aux entreprises. C’est une démarche gagnant-gagnant car le jeune va mûrir progressivement en expériences et compétences professionnelles et l’entreprise voit en lui un futur collaborateur fiable.

      L’ idée d’encourager les jeunes à adhérer dans des structures d’ONG est également à encourager fortement car dans une entreprise, il ne suffit pas seulement d’ être compétent techniquement ou en gestion. Le management moderne veut que les futurs cadres développent aussi des qualités personnelles ( = savoir être) pour diriger, animer et motiver leurs employés et çà ne s’apprend pas avec les théories dispensées en salle de classe mais plutôt sur le TERRAIN.

      Ma conclusion : déployons pour l’ère du 21° siècle des outils dignes d’elle et non plus ceux du 19° siècle. Le développement de ce pays sur tous les plans peut être surtout obtenu par simple question de VOLONTE et à bas l’ATTENTISME, comme je vois partout depuis que je suis revenu au pays. Rabri

  • 19 avril 2016 à 09:49 | betoko (#413)

    Si j’ai été à la place de ces jeunes qui ont des MASTER , j’irai prospecter ailleurs , en Allemagne par exemple , où ils ont besoin de tout
    Pourquoi très peu d’étrangers investissent à Madagascar , c’est à cause de l’instabilité politique , donc c’est à cause de Hery Rajaonarimampianina . La nomination d’un nouveau premier ministre ne nous apportent rien de bon , car on retrouve des ministres qui n’ont pas brillé , et de + la plus part traine des casseroles

    • 19 avril 2016 à 10:42 | Gildanovich (#9127) répond à betoko

      Je vois que vous avez de la haine envers le gouvernement, passible d’une poursuite pénale. On parle d’Étude ici alors que vous parlez de la nomination d’un nouveau premier ministre. Si vous sentez marginalisé, cela signifie qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez vous que tu dois faire des efforts. La critique bête ne va pas vous avancer.
      En ce qui concerne l’Étude, pour être sûr de trouver un emploi, il faut être polyvalent mais surtout il faut maitriser la base de toute connaissance, « philosophia » (amour de la sagesse). Comment un jeune qui ne sait pas respecter ses ainés, les Raiamandreny, ses supérieurs peut-il trouver un emploi ? Comment un jeune arrogant peut-il trouver un emploi, en croyant qu’il a un doctorat carton (ne correspondant pas à son niveau réel, incapable d’écrire le Français voire le malagasy) qu’il veut être très rémunéré. Comment un jeune qui ne continue pas ses recherches en posant des questions peut-il se développer ? Ne critiquez pas le régime car ce n’est pas son rôle de vous donner un emploi. Il s’agit de la loi de l’offre et de la demande sur le marché du travail, le meilleur ou le chanceux gagne.

    • 19 avril 2016 à 11:31 | takaka (#8449) répond à Gildanovich

      Ce sont des gouttes d’eau sur les plumes d’un canard, boiteux ou non !
      Pour sieur Tokobe, même les chiottes doivent être fourni par le gouvernement !
      He he he he !

    • 20 avril 2016 à 08:27 | LastNews (#7556) répond à Gildanovich

      Votre propos sur le doctorat carton m’interpelle, j’ai une connaissance à l’université de tananar ive, hdr, qui vend des publications clés en main.
      C’est de notoriété publique cette pratique

    • 20 avril 2016 à 08:27 | LastNews (#7556) répond à Gildanovich

      Votre propos sur le doctorat carton m’interpelle, j’ai une connaissance à l’université de tananar ive, hdr, qui vend des publications clés en main.
      C’est de notoriété publique cette pratique

  • 19 avril 2016 à 10:15 | Babakoto_Enragé (#8754)

    Il ne faut pas se voiler la face : les « Master » délivrés par les universités de Madagascar ne valent pas grand chose. Même pas le niveau d’un Bachelor des USA ou d’UK ou d’un BTS français.

    Les choses sont un peu différentes pour quelques établissements d’enseignement supérieur (INSCAE, ISCAM, Université Catholique, etc.)

    • 19 avril 2016 à 11:03 | Eloim (#8244) répond à Babakoto_Enragé

      Réfléchissez bien avant de cracher quoi que ce soit.
      Primo, je vais vous faire connaître qui sont les profs qui enseignent dans ces établissements que vous citez là ? 99% sont des enseignants en exercices ou des émérites de nos universités publiques.
      Il y a même des enseignants qui enseignent dans ces établissements qui n’ont pas eu la qualification requise pour enseigner dans les établissements publics.
      Donc, c’est à vous de situer où réside le problème de niveau dont vous insinuez si bassement ?
      Quant à votre Bachelor ou BTS délivrés de n’importe quelle institution d’enseignement, posez la question : est-ce qu’il est possible de faire une comparaison ? (je fais allusion aux cursus académiques en général).

    • 19 avril 2016 à 11:59 | takaka (#8449) répond à Babakoto_Enragé

      Ne soyez pas ridicule le Carnivore Enragé (parce que les lémurs, selon les espèces, mangent les feuilles des arbres, des fruits, des bourgeons et tiges des arbustes, des insectes, etc.). La rage leur est inconnue. Par contre, les typhus leur sont commensaux.
      Et côté études universitaires à Mada, ne généralisez pas vos conclusions pour le favoritisme des Instituts privés, parce que université privée, ça n’existe pas !
      Et secundo, seules les universités gouvernementales respectent les normes internationaux dans le recrutement des assistants, maîtres et des professeurs titulaires ou non.
      Et pire encore surtout au niveau des recherches expérimentales, ces instituts privés gasy font des plagiats à volonté sans aucun labo !
      Et ne confondez pas Bachelor anglophone, BTS d’une école d’ingénieurs avec des diplômes universitaires qui sont académiques, si vous comprenez ce qu’on entend par académie.
      Veuillez lire Lao Tseu, Aristote, Rabelais et autres SVP !
      Et sachez que depuis son existence, l’Université de Madagascar l’actuelle Université d’Antananarivo a fourni des chercheurs éminents qui ont fait des découvertes importantes presque dans tous les domaines.

    • 19 avril 2016 à 13:44 | Eloim (#8244) répond à takaka

      Correcte comme réponse !

    • 19 avril 2016 à 20:13 | Stomato (#3476) répond à takaka

      Pour ce qui concerne l’enseignement « supérieur » à Madagascar vous avez certainement raison.
      Mais pour ce qui est de la France, depuis 2002, vous n’êtes pas lion d’avoir tout faux !
      Mais vous avez de circonstances atténuantes, car Lao Tseu, Aristote et Rabelais n’étaient plus là...
      Si vous tenez à vous tenir au courant, lisez cette page : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tudes_sup%C3%A9rieures_en_France

      Une nuance qui n’est pas expliquée dans cette page est qu’un étudiant qui est en école d’ingénieur (donc pas à la fac ou université) qui a fait ses deux années préparatoires et les deux premières année du cursus ingénieur ne peut que difficilement demander à faire une année d’étude à l’étranger (année de césure ou année en échange !). Pour lui faciliter les choses des écoles attribuent un « diplôme » nommé Bachelor qui est reconnu par des université étrangères, européennes ou anglo-saxonnes.
      Ce titre de bachelor n’a pas de valeur pour les entreprises.

      Vous avez raison l’université de Madagascar a produit de très bons éléments, dans le passé ?
      Et ont-ils tous pu exercer leur art à Madagascar ? Certains assurément et on les comptent...

      Je me demande si le plus gros problème de l’enseignement supérieur à Madagascar n’est pas justement qu’il n’est que supérieur. Et supérieur à quoi ?
      Il faut ensuite savoir dans quelles disciplines les enseignements sont donnés.
      Les doctorants qui partent compléter leurs études ailleurs sont probablement formés dans des disciplines qu’ils ne pourront exercer pour différentes raisons, mais toutes liées à des infrastructures inexistantes...
      Aucun pays développé ne s’est construit en 50 ans. Mais aucun n’a végété aussi longtemps.
      Étudier c’est très bien, mais serait-il pertinent de produire tous les ans des spécialistes du sanscrit ?

    • 19 avril 2016 à 21:08 | takaka (#8449) répond à Stomato

      Mais bien sûr que je parle de Mada.
      Et quand je cite ces philosophes standards, c’est que ces Seigneurs du savoir ont établi les normes des études humaines. Voir le lycée d’Aristote.
      Et que côté formation professionnelle, c’est le B.R.Deutschland qui a établi un supra système. C’est d’ailleurs pourquoi les entreprises allemandes ne tombent pas faillites facilement.
      La France de son côté est bien installé avec les Instituts Pasteurs, les CNRS, etc. mais ils sont insuffisants. Parce que trop pertinents et trop spécialisés.
      Mais les Américains des USA sont les tops des tops parce qu’ils accueillent facilement les savants du Monde entier. Voir Silicon Valley et les entreprises résultantes.
      Tandis que les Chinois avec leur plagiat à tout va, je pense que c’est bien pour un développement local des universités et des entreprises.
      Mais à nous de voir, le savoir n’a jamais de limites que les infinies.

  • 19 avril 2016 à 13:52 | Gérard (#7761)

    Si l’emploi, d’abord et la « réussite » ne tenait qu’au diplôme, à Mada comme ailleurs, ce monde serait infiniment triste
    Le parchemin atteste d’un cursus d’apprentissage, que la personnalité de chacun utilisera avec plus ou moins de bonheur en TRAVAILLANT, c’est à dire en donnant de sa personne ! , le diplôme seul permet peut erre d’être prof, et encore !
    Mais partout ailleurs, ce qui compte, c’est ce que l’on sait faire, donc ce que l’on a appris, et la manière dont on sait utiliser ses connaissances et ses valeurs ! à assaisonner avec un peu de chance

  • 19 avril 2016 à 14:18 | Turping (#1235)

    - Dans la logique si on attend que l’état fasse quelques choses en matière d’emplois ,il faut qu’il y a ait une croissance économique viable ,ensuite on peut parler du marché du travail ,de l’emploi ,de l’offre et la demande.
    - Etudier ne suffit plus ,s’il n’y a plus de poste promotionnel à pourvoir ni le départ à la retraite .La problématique c’est de se poser la question : où caser tous les diplômés ?
    - Avec l’élévation du niveau et de diplôme requis ,si la Licence ne suffit plus ,décrocher le Master 1 ou 2 suffirait-il pour avoir un emploi décent sans expérience ? et les doctorants ,s’il n’y plus de places à l’Université pour enseigner ,etc,....
    - De même les médecins libéraux doivent avoir leur cabinet pour exercer si à l’Hôpital il n’y a plus de places.
    Conclusion : Force est de constater que le gouvernement actuel même si les précédents n’ont pas favorisé le soutien financier des PME comme porteurs d’espoir ,il faudrait remettre aussi tout ce qui ressort de l’activité privée en question .
    - Tout secteur entrepreunarial doit avoir une grande place pour développer le pays .Les jeunes diplômes doivent obtenir un prêt bancaire cautionné par l’état si leurs projets sont viables.Pour faire les études sup ,il ne pas s’attendre systématiquement au poste de bureaucrate car beaucoup de secteurs porteurs ne demandes que de l’investissement ,le sérieux et la viabilité de l’entreprise qui devrait-être lié avec la chambre de commerce ,un partenariat ,.... l’assouplissement du temps de remboursement ,etc....pour ce faire ,il faut adopter une autre mentalité et la sécurité qui demande un état de droit ,de défi pour le développement où chacun a sa part ,....L’état doit veiller à tout cela s’il existe ,...la collecte des impôts et la redistribution dans la santé et amélioration de tout ce qui relèves des infrastructures avec la création de richesses humaines comme matérielles !

    • 19 avril 2016 à 14:22 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire : il ne faut pas s’attendre ,.....tout ce qui relève.

    • 19 avril 2016 à 14:33 | Turping (#1235) répond à Turping

      Beaucoup de secteurs privés ne demandent qu’un ’investissement avec le sérieux ,la pérennité et la viabilité de l’entreprise !

    • 19 avril 2016 à 21:22 | takaka (#8449) répond à Turping

      « Obtenir un prêt cautionné par l’État.... » J’espère que vous ne divaguez pas avec le vin blanc sudaf du déjeuner.
      Le capital risque qui finance des projets comme à Silicon Valley, exige un environnement du savoir faire, des relations de confiance des finances recherches, etc.
      Et à Silicon Valley, l’État est débouté. L’entreprise est typiquement individuelle et reste individualiste. Seulement il faut que les informations et le savoir circulent bien comme à Silicon Valley.

    • 20 avril 2016 à 13:26 | Turping (#1235) répond à takaka

      Takaka ,
      Je n’ai pas divagué ,et j’aurais dû mettre cette proposition au conditionnel .Je connais bien l’esprit du chacun pour du cercle enfermé ,restreint ,... ;La problématique,c’est que l’état n’est pas là pour épauler les entrepreneurs ,les projets s’il existe ,....Tout est relatif ,histoire d’investissement car il ne suffit pas d’avoir un projet sans le pouvoir concrétiser et vice -versa .L’histoire de confiance pose un grand problème car si l’état s’en fiche ,la banque ne prête pour un citoyen lambda même s’il est sorti de la polytechnique de Vodivorona.

  • 19 avril 2016 à 19:52 | Ketatsu (#9526)

    je suis une etudiante en L3, vos commentaires sont ts pertinents et a permis une reflexion... :)
    il est vraie qu’il faut la connaissance, la compétence et le savoir-vivre mais surtout surtout la passion. oui le gouvernement a un peu sa part de responsabilité comme les instituts et université de formation mais tt dépend de la volonté de chacun, il y a des bachelier qui avec 3 mois de formation peuvent décrocher un poste destiné au master 2.

    • 19 avril 2016 à 20:28 | Stomato (#3476) répond à Ketatsu

      Houla !
      Un bachelier qui décroche un poste destiné à un master 2 ?
      Oui c’est possible si le poste destiné au master 2 est défini par une personne qui ignore tout du poste.
      Et si le bachelier est titulaire d’un BAC pro dans la spécialité du poste.

      Peut-être que le gouvernement à un peu sa part de responsabilité.
      Peut-être beaucoup même. Mais avant tout ce sont les parents qui sont « fautifs ».
      Fautifs parce qu’ils veulent A TOUT PRIX que leurs enfants aient une vie meilleure que la leur. Et ce toute condition de fortune confondues.
      Et peu importe le type d’études, est tant pis s’ils poursuivent des études sans aucune chance de les rattraper ! Après tout le titulaire d’une licence, d’un master voire d’un doctorat n’empêche pas de gagner sa vie comme chauffeur de taxi brousse. Et une titulaire peut très bien s’occuper de ses gosses et repasser le linge de la famille...

      La faute des gouvernements passés est peut être de ne pas avoir eu le courage d’être un peu dirigistes et de ne pas avoir fait une liste des formations accessibles en fonctions des besoins de l’économie nationale. Pourquoi former des neurochirurgiens si les généralistes qui sont en brousse ne savent pas diagnostiquer les patients pour le neurchir ? Peut-être savent ils poser le diagnostique, mais ils n’ont pas les matériels pour le confirmer.
      Ce schéma peut se reproduire pour toutes les techniques qui manquent à Madagascar.

      Vous avez absolument raison de dire qu’il faut de la passion pour exercer un métier. Et cette même passion permet de trouver un emploi dans ce métier. Trop de gens confondent métier et emploi !

    • 19 avril 2016 à 20:36 | Cylab (#9448) répond à Ketatsu

      Dans notre société de consommation es nouveaux diplômés ont cette impatience de trouver un job correspondant à leur diplôme pour assouvir au plus vite leur besoins primaires et surtout matériels. Face à notre marché du travail, peut-être faut-il accepter un job moins rémunérateur ou avec moins de responsabilités. Ensuite avec des compétences acquises rapidement se faire remarquer par ses supérieurs et ainsi grimper rapidement les échelons ou s’ouvrir par des relations des postes correspondants à ses aspirations.

    • 19 avril 2016 à 21:29 | takaka (#8449) répond à Ketatsu

      Bac avec 3 mois pour un poste de Master ! Alors ce n’est pas un poste de Master. Ou bien c’est l’entreprise qui a révisé à la baisse ses besoins.
      Souvent dans des pays comme Mada, on cherche des ouvriers et on trouve des ingénieurs postulants. On cherche des conducteurs et vous trouvez des pilotes mécaniciens.
      Mais un fait est sûr : « soyez polyvalent si vous voulez vivre à Dago ».

  • 20 avril 2016 à 08:40 | sanois (#8546)

    Ce serait certainement plus facile de trouver un emploi en ayant des connaissances dans des domaines pratiques plutot que de rechercher : gestion,psyco , compta etc tout ce qui permet de ne pas se salir et ne pas se fatiguer !! ou attendre la place du parent ou faire carriere dans certaines institutions ......................

    • 21 avril 2016 à 07:51 | Stomato (#3476) répond à sanois

      Un travail manuel ou pratique comme vous dites, n’est jamais salissant. Éventuellement s’il fait que l’on se salit le mains, elles peuvent être lavées, nettoyées.
      Contrairement aux salissures des métiers en cols blancs.

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