« Depuis toujours, nous avons réagi en tant qu’opérateur économique. Nous luttons pour une concurrence équitable et pour la protection des consommateurs ».
Nadine Ramaroson a débuté par ces quelques phrases pour dénoncer la situation actuelle dans laquelle se trouve et l’entreprise et les consommateurs malgaches. Elle maintient son point de vue sur le plan économique. Néanmoins, cette initiative a été interprétée autrement, et est assimilée à une connotation politique.
Le pouvoir d’achat des malgaches est dérisoire. Même en organisant des campagnes de communication sur les avantages d’utilisation de ses produits, le combat est loin d’être gagné pour cette société malgache. Faute de moyen, les consommateurs raisonnent d’une autre manière. La quantité prime sur la qualité. Au même prix, le savon Nosy, malgré un effort sur la qualité, se trouve lésé par rapport à ses concurrents.
Les industries malgaches, comme toutes autres entreprises, créent des emplois et font vivre de nombreuses familles. Si elles viennent à disparaîtrent, les conséquences ne seront pas moindres. Plusieurs foyers en seront victimes, le taux de chômage va grimper.
Protection
Classifiés en tant que produits sensibles, la détaxation en importation de savons ne sera effective qu’en 2012. La Savonnerie Tropicale bénéficie d’un laps de temps pour réfléchir sur de nouvelles stratégies à adopter. En attendant, elle revendique la mise en place d’une institution qui surveillera les importations et qui recueillera les requêtes. Elle a évoqué le cas d’une plainte sur des produits non conformes aux normes, dont 3 cartons ont été envoyés au ministère pour servir de pièces à convictions. L’affaire n’a pas eu suite.