Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 29 mars 2024
Antananarivo | 09h52
 

Economie

Entreprise Robert

Entre tradition et modernité, du chocolat pour tous les goûts

jeudi 16 septembre 2010 | Mona M.

La chocolaterie Robert [1], qui existe à Madagascar depuis 1937, a ces dernières années considérablement diversifié la gamme de ses produits. On les trouve aujourd’hui sous toutes les formes et à tous les prix, du thé-cao de l’épicerie du coin aux délicats assortiments des boutiques de luxe, en passant par les tablettes disponibles en grandes surfaces. A Noël, on peut retrouver leur bûche chocolatée, la spécialité du département pâtisserie, qui a ouvert ses portes il y a deux ans.

« Depuis 15 ans, nous recevons un meilleur ouvrier de France, qui nous aide à développer de nouveaux produits entre tradition et modernité », explique Fredy Rajaonera, directeur général adjoint de la chocolatière. À côté des traditionnelles tuiles ou des orangeades, a été développée toute une gamme nouvelle associant chocolat et produits locaux : vanille, évidemment, mais aussi baies roses, cannelle, patate douce, manioc, gingembre, ou encore tamarin.

Des goûts aux spécificités ethniques

Les responsables de la chocolaterie ont remarqué que les consommateurs ont des préférences différentes selon leur origine. Ainsi, si les Malgaches se laisseront plus volontiers tenter par les variétés au lait, les Occidentaux se tourneront eux plus facilement vers les chocolats noirs, les plus concentrés possibles.

Ces différences sont telles que l’entreprise Robert a dû adapter ses produits pour l’exportation. Ainsi, la marque Vaovao chocolate, sous le nom de laquelle ces derniers sont diffusés aux Etats-Unis, a un goût beaucoup moins sucré que le chocolat que l’on peut trouver sur le marché malgache. Autre différence, alors que Fredy Rajaonera souhaite que les chocolats Robert soient popularisés à Madagascar et deviennent des produits de consommation courante, Vaovao chocolate est une marque réservée à une élite, un produit de luxe que l’on ne trouve que des les épiceries fines. « Pour la chocolaterie Robert, le marché américain est un marché de niche », note le directeur général adjoint de la société, qui ajoute qu’ « il n’est pas question d’inonder le marché américain, mais plutôt de faire découvrir aux amateurs d’épicerie fine les spécificités du chocolat malgache » : son goût fruité et épicé, sa faible amertume… Cela s’explique sans doute aussi en partie par les contraintes matérielles à l’exportation, qui impliquent, pour ne pas que le chocolat se détériore, son transport par avion dans des conteneurs climatisés.

Un marché local protégé de la baisse des cours mondiaux

Et heureusement pour l’entreprise que son activité à l’extérieur est largement marginale, car la baisse des cours mondiaux du cacao engendrée par la bonne récolte en Côte d’Ivoire, le premier producteur mondial, va rendre les opérateurs du secteurs cacaotier malgache moins compétitifs face à leurs concurrents ivoiriens.

Drame pour les exportateurs malgaches, la baisse du prix du kg de cacao, si elle se répercute à Madagascar, constituera en effet plutôt une aubaine pour les industriels locaux de ce secteur. « Nous avons beaucoup de charges, de coûts fixes, explique Fredy Rajaonera. Alors si la matière première, le cacao, que nous achetons pour l’instant 5 600 à 6 000 ariary le kg, peut baisser, ce serait plutôt une bonne chose pour nous ».

Notes

[1NDLR : qui fait partie du même groupe que Madagascar-Tribune.com

5 commentaires

Vos commentaires

  • 16 septembre 2010 à 08:59 | Ramanana (#3969)

    Mahaiza mankafy ny vitan’ny malagasy ary ê : hoy ny SIM !

    Ny mpaminany tsy masina an-taniny... Sa ahoana Gégé ?

    • 16 septembre 2010 à 11:26 | rabri (#2507) répond à Ramanana

      Chocolaterie Robert,

      Bon vent avec vos bons produits VITA GASY et n’ayez plus peur car même si un certain Ra8 s’est installé en Afrique du Sud pour ouvrir aussi sa chocolaterie, il est maintenant hors d’état de nuire tous ses concurrents malgaches. ALLELUIA !!!!!!

    • 22 septembre 2010 à 12:26 | Rary (#545) répond à rabri

      Ra8 n’a jamais empêché ses compatriotes de s’emanciper, mais la plupart de ceux-ci, ceux qui detenaient la fortune (usines, entreprises industrielles ou commerciales) comme les Ramaroson & Co, ne voulaient pas travailler avec un laitier, leur but était de lui mettre des bâtons dans les roues et de garder leurs prérogatives sur les fortunes de Madagascar.
      Ce n’est pas étonnant que Madagascar soit dans la melasse actuellement, car le seul homme capable de nous sortir de là est en Afrique du Sud, il est sollicité par les grandes industries internationales pour diriger leurs entreprises. La renimalala de Rabri qui veut vendre son yaourth à Madagascar et continuer à exploiter les malgaches ne veut pas de lui, normal. Ce qui est triste c’est qu’il y a des compatriotes comme Rabri pour les soutenir.

  • 16 septembre 2010 à 12:12 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Pauvre rabri ...

    Un petit coucou à Marcel ... les cacao et vanille de ton groupe sont les meilleurs

    Continue Marcel

    • 17 septembre 2010 à 15:31 | rabri (#2507) répond à Rakotoasitera Fidy

      Cacao et vanille de la clique Rakoto Aster : produits à Antalaha à très bas prix, conditionnés en Suède ou en Norvège, commercialisés dans la banlieue parisienne ....... près du bois de Boulogne LOL !!!!!!

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS