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Economie

Hausse de tarif de la JIRAMA

Entre la subvention de l’Etat et de le FMI

mercredi 3 août 2016 | Randria Maeva

Pendant qu’ils débattent sur la subvention de l’Etat et les crédits du FMI, les coupures de courant persistent. La JIRAMA annonce encore une révision de la hausse des tarifs de l’eau et de l’électricité pour ce mois d’août. Cela s’applique autant sur la capitale que dans les autres régions.

En fonction des utilisations et des catégories sociales

Au mois de juin, le prix du Kilowattheure (Kwh), pour les grandes industries, est passé de 158 Ariary à 182 Ariary. Pour ceux qui utilisent la moyenne tension, le prix du Kilowattheure est passé de 258 Ariary à 310 Ariary. Pour les particuliers, le prix du Kilowattheure (Kwh) est passé de 312 Ariary à 340 Ariary. La hausse va continuer, seulement, il n’y aura pas d’augmentation de prix dans la première tranche des factures pour la grande population. La classe moyenne et la classe aisée qui dépassent souvent cette première tranche de consommation verront ainsi une hausse de 9% et pour les industries, cette hausse est définie de 15%. Les factures d’eau verront une augmentation de 10%.

« Si auparavant, nos factures JIRAMA étaient aux environs de 80 000 Ariary à 90 000 Ariary Au mois de juin, le prix s’est élevé à 100 000 Ariary et pour le mois de juillet à 120 000. Pourtant les coupures de courant persistent, pourtant nous essayons de limiter nos consommations par l’utilisation des lampes économiques et par la réduction des heures d’utilisation de nos appareils électriques. » nous confie une mère de famille.

Le prix varie également selon les régions, « pour tous les commerçants de notre région, cette hausse signifie beaucoup de choses, avant on payait environ 600 000 Ariary à 800 000 Ariary par mois, les prix dans nos factures JIRAMA vont encore s’accroitre. On va être obligé de chercher d’autres solutions car avec cette hausse, on va à notre perte. » dixit une commerçant provenant de Maevatanàna.

Dettes de l’Etat et de la JIRAMA

Les coupures de courants reviennent : délestage ou panne technique, cela est du à diverses raisons comme les infrastructures et les matériels vétustes entraînant la concentration de dépenses sur les carburants pour les groupes électrogènes et les centrales thermiques. La difficulté financière réside au sein de la société, plus précisément sur les dettes aux compagnies pétrolières. Ces dernières ont suspendu l’approvisionnement en carburant cette semaine. Rappelons que depuis 2009, l’Etat a commencé à subventionner la JIRAMA d’une somme de 200 à 300 milliards d’Ariary par an pour les dépenses en carburant. Pour cette année, le budget rectificatif de l’Etat attribuera encore une somme de 300 milliards d’Ariary. Pour l’année 2017, la subvention serait de 250 milliards d’Ariary.

Conditions des bailleurs de fonds

Le mercredi 27 juillet, le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire Internationale (FMI) annonce qu’il est prêt à octroyer 300 millions USD soit 100 millions USD par an pour les trois ans à venir à condition que l’Etat arrête sa subvention. Notons que les bailleurs de fonds ont aussi imposé cette hausse de tarif. Au mois de mars, le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale, a également alloué un crédit de 65 millions USD provenant de l’Association Internationale de Développement (IDA) pour l’appui au secteur de l’énergie à Madagascar.

Le plan de redressement est en cours mais se focalise sur les carburants, notamment sur le fuel lourd. Des budgets qui devraient être alloués dans la réhabilitation des infrastructures et dans les financements des projets comme les énergies renouvelables.

6 commentaires

Vos commentaires

  • 3 août 2016 à 10:44 | Jipo (#4988)

    Quelle compétence !
    Je propose que ceux qui sont capables d’ augmenter les tarifs soient désignés d’ office : à l’ augmentation de la production et que les augmentations préconisées soient indexées sur le résultat de production et délestaze .
    Pour finir que les délestages de paiement soient équivalents aux délestages et coupures généreusement fournis ...
    N’ est-ce pas là une idée lumineuse ?

    • 3 août 2016 à 12:13 | Bena (#494) répond à Jipo

      que les tarifs soient augmentés de 200%, les problèmes de la jirama ne seront pas réglés et le délestage continuera. seules certaine poches continueront à gonfler.

  • 3 août 2016 à 15:06 | rakoto-neutre (#8588)

    Mais pourquoi la hausse de 200% ne peut pas régler le problème de la JIRAMA ? Sauf, une mauvaise foi émanant de nos dirigeants. Cette hausse engendre les grognes des usagers, mais pourra redresser la JIRAMA dans la bonne situation

  • 4 août 2016 à 08:18 | Stomato (#3476)

    FMI = Fond Monétaire International.
    Fond étant masculin il faudrait écrire LE FMI et non pas La FMI...
    Mais écrire LA BM est correct dans la mesure ou Banque est féminin.

    • 4 août 2016 à 08:35 | Dadabe (#9116) répond à Stomato

      Bonjour Stomato,
      Très juste, FMI est masculin. Mais FONDS, prend un « s ». Pour l’argent on parle de fonds (même au singulier, comme dans Fonds Monétaire International). Pour Alain Ramaroson on parle de fond (sans « s ») comme le fond du puits (avec un « s ») que l’un des plus pourris des pourris des politichiens malgaches, incarcéré pour la nième fois, vient de toucher (le fond du puits, cette fois). La langue française est aussi un puits sans fond de bizarreries...

    • 4 août 2016 à 16:02 | Stomato (#3476) répond à Stomato

      @ Dadabe :
      Très juste votre remarque sur l’absence de s à Fonds...
      J’ai un clavier follement épris de liberté, et qui joue la fatigue d’une longue année de travaux.

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