À quelques mois des élections législatives, le gouvernement par le biais du ministère de l’Intérieur se penche sur l’effectif des députés à élire. Un avant projet de loi a été présenté aux parlementaires dont les grandes lignes sont fondées sur le nombre d’habitants et la catégorie de l’agglomération.
Plusieurs cas sont proposés par le ministère de l’Intérieur aux parlementaires :
1er cas : une circonscription électorale disposant d’une population dont le nombre est inférieur ou égal à 150 000 habitants sera représentée par un (1) député. Dans le cas où cet effectif est supérieur à 150 000, elle a droit à deux (2) députés.
Ce qui donne 181 députés à élire.
2e cas : un (1) député par circonscription électorale sans distinction de catégorie d’agglomération, abritant une population dont l’effectif ne dépasse pas les 200 000 habitants et deux (2) députés pour une effectif supérieur à 200 000 habitants ; cela donne 161 députés à élire.
3e cas : En distinguant le chef lieu de région et en lui donnant deux (2) députés contrairement aux autres districts qui n’auront chacun droit qu’à un (1) député, sans plus considérer le nombre d’habitants ni la catégorie d’agglomération, on obtient 146 députés.
4e cas : En tenant compte de la spécificité des 6 districts d’Antananarivo Renivohitra au même titre qu’on a distingué le chef lieu de région, ces circonscriptions électorales auront chacun deux (2) députés ; et en donnant aux autres circonscriptions ayant plus de 150 000 âmes, deux (2) députés contrairement à celles qui en ont moins, un (1) député ; on doit dans ce dernier cas élire 189 députés.
Présenté devant les CST, cette proposition de projet de loi a été discutée mais des parlementaires ont demandé à ce qu’une session extraordinaire discute des cas présentés car ils relèvent des cas inéquitables et des calculs politiques injustes.
Un parlementaire a proposé une refonte du schéma administratif et des circonscriptions électorales dans le dessein d’uniformité, de cohérence et d’équité.
Recueilli par Bill
