La peur des sanctions fiscales se manifeste. En effet, l’approche de la date limite de dépôts des déclarations sur la propriété bâtie dans la ville d’Antananarivo, entraîne un engouement certain au service compétent à Anosipatrana, depuis l’annonce faite par la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), selon laquelle, les bureaux devant recevoir ces déclarations ne relèvent plus de la Direction générale des impôts mais de ceux appartenant à la CUA.
Le service des impôts de la CUA a déjà prévu la répartition des usagers en provenance de 6 arrondissements de manière à ce qu’il n’y ait pas trop d’attente dans le dépôt des formulaires dûment remplis par les contribuables. Malgré cette organisation, l’engouement semble inévitable dans la mesure où la période durant laquelle on a fait l’annonce s’avère assez courte pour les intéressés. Ces derniers étant habitués aux anciens bureaux à Faravohitra ou plus récemment aux 67 Ha.
Compte tenu de l’engouement, des gens n’hésitent pas à remplir les formulaires sur place pour éviter autant que possible les va-et-vient qui coûtent d’ailleurs chers par les temps qui courent. Même à l’extérieur du service communal des impôts, on voit encore nombre de contribuables remplissant les formulaires, ne serait-ce que pour éviter les sanctions infligées aux retardataires. A rappeler que les pénalités varient selon le nombre de mois de retard pour le paiement des impôts.
Fausse route …
Mme Sahondra, 60 ans, demeurant dans le IVè Arrondissement a avoué avoir fait fausse route pour avoir eu l’habitude de s’adresser directement à Faravohitra en matière de fisc depuis fort longtemps. « Chaque année, je ne manque pas de faire une déclaration sur la propriété bâtie à Faravohitra. Cette fois-ci, j’ai fait fausse route puisque les bureaux compétents en la matière sont déjà transférés ici à Anosipatrana. J’ai eu le tort de ne pas avoir pas suivi convenablement les informations y afférentes à la radio. Voilà pourquoi, j’ai dû faire des va-et-vient inutiles avec perte de temps en sus », précise t’elle.
Ne serait-il pas trop demander de répéter autant de fois que possible l’annonce relative à ce transfert de manière à ce que les contribuables ne fassent plus fausse route comme Mme Sahondra.
