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Société

Délestage-Jirama

En raison des débits d’eau en baisse

mercredi 7 octobre 2015 | Bill

Après une période lugubre en matière d’énergie électrique, de nombreuses grandes villes dont la capitale, ont vu la situation s’améliorer petit à petit. Ces derniers jours, les coupures habituelles ne durent plus qu’une heure ou un peu plus, au grand maximum deux heures dans la journée. Mais depuis le 5 octobre on apprend que les barrages ou le système hydroélectrique des centrales de la Jirama sont confrontés à la baisse des eaux. Ce 6 octobre 2015, la Jirama prévient que les délestages vont reprendre de plus belle pour les raisons suivantes si jamais les eaux continuent de se faire rares. Les fournisseurs sont en difficulté technique si d’autres sont en plus, en train d’effectuer des travaux sur leur barrage.

Des fournisseurs en difficultés techniques

Des groupes appartenant à des entreprises privées ne peuvent satisfaire les contrats conclus avec la Jirama pour cause de surchauffe, d’usure de pièces et d’autres comme des fuites d’eau ou de problèmes dans le circuit d’huile moteur. Beaucoup de ces pannes techniques attendent d’être résolu soit par les dépanneurs eux-mêmes si d’autres attendent des pièces de rechange. Par contre d’autres s’avèrent irréparables tels le problème de vilebrequin et ceux des blocs moteurs cassés.

Quatre groupes d’Ambohimanambola sont tombées en panne ; le groupe 1309 d’Antsirabe lui aussi est tombé en panne. Et comme si un problème en appelle d’autres, le barrage de Sahanivotry a arrêté de fonctionner pour cause de travaux. Tandis que les débits d’eau qui alimentent les centrales d’Andekaleka et de Mandraka voire d’Antelomita sont en baisse.
En tout cas, la Jirama informe qu’elle doit économiser (ce qui signifie, délester pour l’abonné) 15.4MW dans la matinée. Dans l’après-midi et la soirée les délestages sont de rigueur car il manque toujours quelque 51.6MW sur l’axe interconnecté.

Des problèmes d’eaux de pluies

Pour avoir une idée du problème, un responsable explique. La quantité d’eau emmagasinée à Mantasoa qui alimente la centrale de Mandraka était de 74,2millions de m3 le 5 octobre mais elle n’est plus le lendemain que de 73,7 millions de m3 ; soit une baisse de 0,5 millions de m3 qui impacte sur le débit et réduit les capacités de production alors qu’on ne peut forcer davantage le système sinon on accroît les risques de défaillances du système entier. Des problèmes identiques sont enregistrés à la centrale d’Andekaleka où le débit d’eu n’est plus que de 32,28m3/seconde contre 58,5m3/s en temps normal. Or les pluies se font désirer.

La Jirama ne ménage pas ses efforts, lit-on dans leur communiqué, car aujourd’hui elle consomme quelque 300M3 de carburant (gazole et fuel oil) par jour soit 10 gros camions citernes par jour pour approvisionner les centres de production d’énergie électrique (ensemble JIRAMA). Ce qui équivaut à. 3000 Ar x 300.000‎=9.000.000.000 Ar/jour.

Et dire que les centrales hydroélectriques sont pour les dirigeants du pays la panacée, la solution durable pour le pays. Beaucoup de techniciens et ingénieurs en hydroélectricité ne jurent que sur cette énergie renouvelable qui, pourtant, dépend de plus en plus du changement climatique et des aléas de la météorologie. Sans compter la dégradation de l’environnement qui provoque aussi bien l’insuffisance prolongée des pluies en période sèche (tel en ce moment) et des crues dévastatrices en saison des pluies. Ces dernières arrachent des troncs d’arbres et des « atsanga » qui bouchent les conduites d’eaux et les barrages. On se souvient que le monde est entré dans l’exploitation de l’énergie solaire depuis les années 2003-2004 et il a été présenté comme une alternative pour les pays à ensoleillement permanent comme les pays tropicaux. Mais aujourd’hui, Madagascar est de plus en plus ensoleillé. N’est-il pas plus judicieux malgré les potentiels hydrauliques, de développer cette énergie solaire ; et ce en sachant que la déforestation reste encore un défi majeur à relever ?

6 commentaires

Vos commentaires

  • 7 octobre 2015 à 10:36 | Eloim (#8244)

    Toujours des belles EXCUSES et moins d’explications FIABLES et CONVAINCANTES.

  • 7 octobre 2015 à 11:04 | QUOUSQUE TANDEM (#543)

    Tout d’abord les pannes ça se gère. Un truc méconnu à Madagascar : la maintenance préventive. L’entretien régulier des équipements suivant un calendrier défini par le constructeur permet d’éviter les pannes.

    De même l’attente de pièces de rechange démontre encore une mauvaise gestion. Tout équipement doit être associé à un magasin de pièces de rechange selon les prescriptions du fournisseur de l’équipement.

    L’entraînement par les flots de divers débris est également prévisible et doit être prévenu par un système de filtrage. Ce phénomène est amplifié par la déforestation et donc l’utilisation du bois comme source d’énergie à Madagascar.

    • 7 octobre 2015 à 11:37 | Gérard (#7761) répond à QUOUSQUE TANDEM

      « Maintenance préventive », vous en avez de bonnes, je suis certain que c’est intraduisible en malgache ce machin !

      pourquoi irait on mettre un ariary dans votre « maintenance préventive » alors que l’on peut se le mettre direct dans la poche, cet ariary

      cessez SVP de nous prendre pour des demeurés , nul besoin de ces « maintenances » de mes deux, quand ce sera cassé on trouvera toujours un couillon pour payer un truc vaovao et nous on revendra le vieux au black

      et puis, c’est trop rigolo de vous raconter des fadaises , quand y a du gazole , y a plus d"eau, quand y a de l’eau, y a plus de gazole, qu’est ce qu’on rigole à la Jirama !

  • 7 octobre 2015 à 11:42 | Behantra (#9165)

    De toutes façons , nous , ici , vivons avec ces délestages depuis des lustres

    Avec Supernul à la tète de ce pays , il n’y a rien à espérer

    Je propose que l’on remplace Supernul par un suédois

  • 7 octobre 2015 à 17:47 | RAMAHEFARISOA Basile (#9107)

    L’histoire de JIRAMA ne m’intéresse pas parce qu’il faut revoir la « POLITIQUE » de l’Energie,à Madagascar.
    - « 90 % de la masse populaire est encore à la »BOUGIE« et au »CHARBON DE BOIS".
    Et l’eau courante,c’est encore du « LUXE » pour certains Malgaches.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 8 octobre 2015 à 14:13 | rakoto-neutre (#8588) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      C’est pas la politique de l’énergie seulement qui est malade mais LA POLITIQUE EN GENERAL.

      Cela ne vous intéresse pas parce que ce n’est pas votre problème, c’est le problème des gasy kely,pas celui des ** VAZAHA GASY **
      N’est-ce pas Basile j’héritier des vazaha ?

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