Les dispositions du nouveau Code électoral imposant que les élections doivent se dérouler en saison sèche compliquent la donne pour la tenue des prochaines élections. Et ce alors que les premières estimations qui auraient été avancées par les experts envoyés par les Nations unies feraient état d’un délai de 11 mois nécessaire pour mener à bien les préparatifs, ce qui obligerait à tenir les premières élections en Mai 2010.
Hery Rakotomanana, actuel président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), est pour sa part convaincu de la faisabilité des élections dans de bonnes conditions en septembre. Il a entamé des échanges d’information et des discussions en ce sens avec les experts des Nations unies, tout en attirant l’attention sur le fait que des élections législatives et présidentielles combinées nécessiteraient des moyens doublés pour la CENI.
En tout cas, comme pour rappeler que du travail avait déjà été fait, Bruno Rakotoarison, porte parole de la CENI, a déclaré ce vendredi 11 mars que le référendum de novembre avait confirmé qu’une nouvelle fois, l’un des problèmes principaux touchait à l’élaboration de la liste électorale. Aussi la CENI a déjà entamé un changement de méthodologie, qui passe par la mise en place de centres informatiques au niveau des districts et la publication de listes d’électeurs classées par ordre alphabétique. Mais la pleine réussite de l’opération nécessite un minimum d’implication des électeurs pour répondre aux sollicitations des agents de recensement et pour vérifier la présence de leur nom sur les listes.
Le renouvellement de la liste électorale se tient chaque année au mois d’Avril ; cette année, il s’agira donc d’une refonte complète et non d’une révision.
Recueilli par Yann
Vos commentaires
dans une véritable démocratie, les élections peuvent se tenir, dans les 60 jours suivant un évènement quelconque. Mais dans le cas de Madagascar je suis un peu sceptique quant à la faisabilité de la chose. la refonte complète de la liste électorale demande un travail énorme. Car, il ne s’agit pas uniquement de vérifier l’existance des noms sur la liste, mais aussi de rayer les noms des personnes décédées ou parties depuis de longue date ou rajouter les jeunes qui deviennent électeurs.
dire qu’à moins de onze mois ce travail peut se réaliser, j’en suis persuadé, à condition que les fonds nécessaires soient décaissés dans le temps.
Cependant, tenir les élections législatives et présidentielles en même temps relèvent d’une gigantesque machine de contrôle électoral. pour un scrutin, il est déjà difficile de suivre convenablement le déroulement, alors deux scrutins simultanément bonjour le dégat.
les élections coûtent cher, je conçois le fait, mais brader le mode d’expression populaire au nom du coût financier est condamnable. Les experts des Nations Unies doivent refléchir énormément. si la communauté internationale veut réellement des élections crédibles, justes, libres et transparentes il faut absolument que les scrutins se déroulent en deux temps distincts. Hajao
Bonjour Hajao,
Vous dites : « La refonte complète de la liste électorale demande un travail énorme. » !!!!
Cela veut-il dire que la liste électorale qui a été utilisée il y a quelques mois pour la « nouvelle constitution » n’était pas .... A JOUR !!!!.
Mais alors ce référendum n’était pas valable !!!!.
Pourquoi 11 mois ???pour les Malgaches.Sommes-nous des attardés.....???? par rapport aux tunisiens.
Les tunisiens disent déjà en juillet 2011, pour les élections des députés.
Avec l’économie" des honoraires de CT et CST,nous pourrions organiser des élections dans la plus bref délai.
Experts des Nations Unies ou des NATIONS DESUNIES ??????
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com