Que se serait-il passé si, dans l’après-midi du 17 mars 2009, Andry Rajoelina n’était pas monté sur ses grands chevaux et que le commandant Charles Randrianasoavina n’avait pas agité la menace des armes ? Serions nous dans la même situation ?
Que se serait-il passé si au lendemain de cette journée, Andry Rajoelina avait choisi de jouer profil bas et ait préféré ne pas organiser une cérémonie de prise de pouvoir qui se voulait grandiose à Mahamasina le samedi 21 mars ? Une contre-manifestation significative aurait-elle eu lieu à Ambohijatovo le même jour ? Les pro-Ravalomanana auraient-ils eu ensuite la possibilité de faire un véritable retour ?
Et si Andry Rajoelina ne s’était pas présenté à la Mairie d’Antananarivo, où en serions nous aujourd’hui ? Dans un pays riche et prospère, ou dans un pays complètement verrouillé par Marc Ravalomanana ?
Et si, et si... Avec des si, on mettrait des troncs de bois de rose dans des bouteilles et les crises ailleurs qu’à Madagascar et au Niger.
Mais une chose est sûre. Rien de tout cela ne se serait passé sans une certaine dose de Don Quichottisme de part et d’autre. Cette manie de soutenir, un peu à tort et à travers, quelquefois même par les armes, la justice, la vertu, les bonnes moeurs, etc...
Georges, Ndimby, Anthony, Patrick, et peut-être même tous les autres... Nous sommes tous un peu des Don Quichotte. Dommage que l’appelation « les enfants de Don Quichotte » soit déjà prise. Et je ne sais si « Zanak’i... » voudrait dire grand chose.
On retrouve ce même esprit de Don Quichottisme dans les organisations de la société civile. Les éditorialistes d’ici se moquent un peu d’elles parfois, mais au fond, nous leur ressemblons, qu’elles aient choisi ou non d’aller à Ivato ce jour. En se moquant d’elles, nous nous moquons de nous autres « mpanoratra foana fa ê, ê... », et le brave Sancho Pancha doit certainement marmonner derrière sa moustache que pour un Don Quichotte, savoir se moquer de soi est le premier signe de la capacité à reconnaître que l’on n’a pas toujours raison.
Le problème, c’est que Don Quichotte est un personnage espagnol. Et qu’à Madagascar, on parle aussi volontiers d’Ikotofetsy et Imahakà. Et que de ceux là, il y en a un peu partout.
Alors que les Don Quichotte se reconnaissent entre eux. L’auberge espagnole à la malgache reste à construire.
Euh, au fait... je n’ai toujours pas répondu à Ndimby sur sa proposition de pari de l’autre Lundi. Ndimby, désolé, même si je n’ai pas accepté le pari, en toute logique tu as perdu, car le pari consistait à se prononcer sur une chose qui est mathématiquement non définissable : un iota. Mais je paierais néanmoins notre prochain repas, qu’il s’agisse de sushi, de sashimi ou de paëlla, avec triple dose de câpres, de cornichons, de wasibi ou de tsilanindimilahy.
Non pas que je veuille passer pour un grand seigneur, juste pour un simple Don Quichotte.
Vos commentaires
merci Patrick pour ce petit énonçé de philo.
Il faut faire appel à tous les Don Quichotte car les moulins à vents (ceux qui brassent de l’air) nous menacent.
Au fait, Ravalomanana et Rajoelina s’intéressent-ils à la philo ?
je parie un vary amin’anana avec kitoza bien fumé, que non.
Eh oui !... qu’aurait été ce monde si les idiots qui se croient être le mieux placés pour le diriger , et toutes les « que de la gueule » qui s’expriment ici, balaient un peu devant leurs portes et apprennent à la boucler au lieu de dire des c.o.n.n.eries et penser leurs temps à se mast.urber.
.....
M’identifier en Don qui Shoote, me va bien ... moi qui aime donner des coups de pieds ... dans les tibias ... ou au C.L, selon les cas ...
Il en faut ... il en faut plein d’autres qui shootent aussi ... pour constituer une équipe ... il en faut en face aussi , parce que la confrontation est essentielle pour évoluer ... et se battre contre les C.O.N.S Qui se Shootent ...
Ah ... c’est pas comme ça que ça s’écrit Don Qui Shoote ...
Oups ... pardon :-)
Bien à vous ...
Lalatiana,
Quel poète. J’aime bien le Don qui Shoote. C’est vrai qu’il y a des coups de pieds au c.. qui se perdent.
Bon carton rouge pour certains et dehors du champs de jeu.
Et moi en Sancho Pança, pansant les états-d’âme du maître à penser à la dérive, ou ponçant les aspérités blessantes qui donnent ces bleus à l’âme ! Qui a chu, shootera et pericoloso sporghersi.
A vot’ bon coeur Lalatiana !
mort de rire ...
La chrono de Patrick commence a partir de l’aprem du 17 mars, car c’est cet apres midi la que les membres de la CI, ( choisis par qui, tout le monde le sait) venus pour assurer l’immunite du putschiste et des criminels du lundi noir de janvier, repeches par les evenements du 07 fevrier, ne pouvaient plus fermer les yeux face aux armes qu’on leur a mis sous le nez, pour enfin sortir les mots COUP D’ETAT.
Jusque la, les scenari se passaient plus ou moins bien, meme quand le chef OMAR avait passe le temoin au GIC pour former des mouvances Ratsiraka et Zafy, esperant ainsi noyer Ra8 dans un combat de 1 contre 3, le Ra8/TGV ne tenant plus la route du fait que feu Sylla a fait son coming out sur le 13 mai, jouant ainsi le 1er Don Quichotte.
Pourquoi, en ces temps la, n’avions nous pas entendu toutes ces forces de changement, comme ces pseudo intellos qui viennent a la rescousse du SEFAFI ???
Attention,
Le Pere Sylvain Urfer, un pretre jeuit renvoyE par Ravalo est maintenant de retour A madagascar et reprend son travail au SEFAFI. C’est pourquoi ce SEFAFI a changE du ton depuis quelque temps.
Ah ! un peu de poésie dans cet univers de brutes. Je vous résume mon dernier rêve :
"Le perturbé Don Quichotte, tourmenté certainement par
l’ivraie fermentant dans ses boyaux dont les effluves viciées bousculaient sa perception, s’imaginait la cible principale d’un complot ourdi par le gang des meuniers en colère.
S’armant du reste de courage qui lui restait, de sa vieille lame rouillée et de son fidèle et blasé dévoué, il éructa un juron en trébuchant du tabouret le mettant à bonne hauteur de son batard de cheval, celui-ci poussa un grognement qui ne disait rien de bon, serait-il en train de trahir, lui aussi ? Avisé que les épisodes ne s’annonçaient pas sous les meilleurs auspices, ils coupa une patte de son futur déjeuné de lapin et la fourra dans ses guêtres, en effet, dans son malheur il venait de piétiner le seul trèle à quatre feuilles qui commençait à faner. Décidémment, ça ne sentait pas bon, le bonheur ne sera pas pour cette fois et ces satanés moulins qui grinçaient déja leurs sarcasmes."
C’est juste, on pourrait s’apparenter tous à des Don Quichotte virtuels brassant les idées, les humeurs, les états-d’âmes comme autant de vents, nous imaginant faisants partis de rouages cahotiques s’entrechoquant avec les vicissitudes de la réalité.
Da Fily,
Merci. On dirait Don Quichotte avec un peu de La Fontaine (le corbeau et le renard)
C’est un petit délice que je vais prendre avec mon thé de 5 heures.
Bonjour,
Toutes pistes pour resoudre une crise dans laquelle 20000000 d’âmes malgaches sont pris dans un etau provoqué par l’armée et les membres de la HAT sont défendable universellement...
L’armée et les membres de la HAT qui ont manqué des respects à la constitution des malgaches comme des ados pommés et entraine le pays en regression économique, ils ne sont pas au dessus de la justice et ni au dessus de la constitution des malgaches.
Ils ont faits des graves erreurs en violant la constitution des malgaches, [color=red]pour reparer cela il faut que la HAT se dissoude en acceptant l’union de HAT EN URGENCE POUR L’INTERET POUR SUPREME DES MALGACHES.[/color] C’est cela la SOUVRAINTE D’UNE NATION.
Les malgaches ont une constitution en les traitant comme une republique bananière... l’armée et HAT actuel manque des respects à la tradition des ancestres, et de la constitution population malgaches actuelle .
Si l’armée et les membres de la HAT avaient respecté cela ......rien et ni personne n’aurait le droit de pénaliser le pays ...
Intêret suprême d’une nation ;
1° c’est de préserver les acquis de la population.
2° c’est de protéger la population des regression économique.
3° c’est de maintenir le cadre du stabilité pour la continuation du dévéloppement de la population & le pays dans son ensemble.