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Editorial

Economie, finances et monnaie : attention danger

vendredi 19 mars 2010 | Georges Rabehevitra

Le 29 janvier 2010, sur cette Tribune, je pointais du doigt les menaces qui pèsent sur ces trois aspects de la vie économique.

Pour ce qui est des finances publiques, plusieurs signaux défavorables ont été émis et ne présagent rien de bon.

L’arrêt des financements internationaux va diminuer de facto le montant de la dette extérieure. Pour 2010 et au-delà, cela ne diminue pas pour autant le poids (par rapport au budget de l’État) des remboursements des prêts (amortissements et intérêts) engagés avant.

Déjà le scénario adopté lors de la présentation de la loi des finances partait sur une hypothèse de 25% des aides internationales dans le budget. Avec les sanctions internationales qui ne manqueront pas de tomber suite au blocage politique, les 25% n’y seront pas quoi qu’il arrive.

Depuis quelque temps, les BTA (Bon du Trésor par Adjudication) se renouvellent avec des taux d’adjudication moyen de 10%, sur des maturités courtes. Cela veut dire que la dette intérieure de l’Etat augmente, et sans les aides internationales, il y aura une forte tendance à la hausse de cet endettement intérieur.

Depuis quelque temps aussi, pour calmer la tension sociale due à la crise politique, l’État a ouvert les robinets des augmentations en tous genres au niveau des dépenses de fonctionnement (militaires, médecins et paramédicaux, bourses des étudiants, indemnités de enseignants,..). Il faudra compter sur d’autres revendications. Si vous y ajouter les catastrophes naturelles (cyclone Hubert), cela veut dire tout simplement que les prévisions de dépenses sont en train de dépasser largement les hypothèses de ce volet au niveau du budget.

Dans l’état actuel de notre économie (défaillances d’entreprises, chômage de masse, exportations en baisse…), on voit mal comment les recettes pourraient augmenter dans la même proportion que les dépenses. Il en résultera un creusement du déficit qu’il faudra combler de nouveau par endettement.

Actuellement, des entreprises privées qui ont travaillé pour l’Etat commencent à se plaindre fortement des arriérés de paiement, sans parler de la plaie qui existe depuis plusieurs années de l’incapacité de l’Etat à rembourser la TVA. Les entreprises privées, seules capables de relancer l’économie (donc d’augmenter les recettes fiscales) se trouvent donc devant de gros problèmes de trésorerie. En effet, en aucun cas, elles ne peuvent investir et à la limite, pour les très rares qui ont des excédents de trésoreries, il n’y a aucune raison de se lancer dans des investissements productifs (avenir incertain) alors que placer sa trésorerie sur les BTA rapporte 10%, avec moins de risque (quoique) et à court terme. En plus, dans un mauvais contexte économique, les banques ne peuvent leur accorder des taux plus bas pour financer leur trésorerie. Cela se comprend, les banques n’étant pas des entreprises philanthropes, elles ne prêteront pas en dessous des taux d’adjudication des BTA.

Comme conséquences inévitables, il y aura beaucoup d’autres défaillances d’entreprises et notre pays va rentrer dans une spirale de crise économique et financière pour tous les acteurs économiques (État, entreprises, ménages). Dans ce contexte, tout espoir de relance s’éloigne de plus en plus.

Les devises étrangères, malgré une demande faible (moins d’importations), restent à un niveau élevé, suite à la défiance vis-à-vis de l’ariary et de l’état de l’économie du pays. Cela relève d’autant la facture énergétique et importe l’inflation (via les produits importés).

Sans faire l’oiseau de mauvais augure, tous ces signaux rouges peuvent avoir des conséquences redoutables et incontrôlables du point de vue politique. Et il faut que le pouvoir en place se rende compte qu’il va essayer d’organiser des élections dans des conditions de tension sociale et politique extrême.

Dans ce tableau tout noir, le spectre de la « cessation de paiement » (incapacité à honorer ses dettes) de l’État est là et quoi que fera le pouvoir en place, les lendemains risquent d’être très noirs, alors que le présent est déjà très sombre.

Pour ceux qui pensent que cela relève de la fiction, il n’y a qu’à regarder ce qui se passe en Europe avec la Grèce, avec les effets boules de neige qui risquent d’entraîner le Portugal ou l’Espagne. L’avantage quand même pour ces pays, c’est qu’ils appartiennent à une organisation puissante et qui a les moyens d’intervenir, avant qu’il ne soit trop tard.

Mais nous, sans l’aide internationale, comment allons nous faire ? Je voudrais vraiment lancer une mise en garde vers les va-t-en guerre et autres nationalismes mal placés : vous n’avez pas le droit d’entraîner notre pays dans le gouffre. Aucune cause ne vaut que l’on replonge notre pays dans les ténèbres du socialisme, financements parallèles ou autres solutions de braderie du patrimoine vers des intérêts privés.

22 commentaires

Vos commentaires

  • 19 mars 2010 à 09:03 | Kidamanta (#3996)

    Ne soyons pas étonnés si bientôt en reviendra sur la table de négociation bien que trop tard. Comment un pays qui exporte très peu (aggravé par la défaillance de nos entreprises à cause de la crise) et importe presque tout (riz, huile, produits laitiers, divers PPN et autres produits manufacturés et nombreux 4x4 de luxe...) pourrait survivre isolé du monde entier ? Bien qu’on dit toujours que notre pays est gâté par la nature et naturellement riche, est-ce qu’on assez de financements internes pour faire les investissements nécessaires pour les exploiter dans un court délai ? D’ailleurs, ca risquerait de creuser d’avantage le déficit de paiement. Même en puisant dans la caisse des sociétés d’état comme auparavant, la cessation de paiement arrivera surement et lentement pour nous étrangler tous. Et dire que dans ces contextes, la Savonnerie Tropicale demande à être protégé par l’état au lieu d’investir dans la modernisation afin de réduire ses coûts ?
    J’ai très hâte de savoir la stratégie de la HAT pour nous faire sortir de cette impasse. Il faut qu’elle nous donne plus de précisions rassurantes sur leur plan économique et non politique de sortie de crise au lieu de perdre leur temps à dénigrer l’adversaire.

    • 19 mars 2010 à 12:17 | Bemakely (#2060) répond à Kidamanta

      Vous risquez d’être déçu mon cher Kidamanta si vous pensez que la HAT ait la moindre stratégie pour nous sortir de cette mauvaise passe. La seule stratégie qu’elle connaît est celle de la communication menteuse digne de l’époque hitlérienne pour l’unique objectif de se maintenir sur la chaise contre vents et marées, tout ça au nom du vahoaka et de ses intérêts suprêmes. Pauvre vahoaka, aza mba tsy ampy solaitra ihany.

    • 19 mars 2010 à 14:49 | Tsisdinika (#3548) répond à Kidamanta

      Pour satisfaire les revendications des differents corps de la Fonction Publique et combler les besoins en financement divers pour temporiser sa chute, la Hat cherche des vaches a lait qu’elle veut saigner a blanc. Le secteur minier en fait l’amere experience.

      En effet, fidele a son habitude, le gouvernement hat a unilateralement institue par decret, en violation du Code Minier qui a force de loi, l’augmentation de 100 a 150% des divers frais annuels obligatoires. Il faut savoir que la majorite des petits operateurs miniers ne se sont pas encore releves de la crise de 2009 et les grands operateurs sont pour la plupart en phase d’exploration ou de construction, donc ne font pas encore de benefices, loin de la. Mais la hat n’en a cure et menace de donner les permis de ceux qui ne peuvent pas payer aux Chinois et aux Indiens. D’ailleurs, la hat ne manque jamais de mettre sur la balance nos soi-disant richesses et ressources alors que pour l’instant, on n’a RIEN de vendable. Mais cette chere hat continue de croire au mythe de l’Eldorado et oublient qu’ils ne sont qu’un pont et non la route.

  • 19 mars 2010 à 09:09 | PLUS QU’HIER ET MOINS QUE DEMAIN (#1532)

    Bonjour,
    Bravo pour l’objectivité de l’analyse qui ne met pas tous le mal sur le dos de la HAT car la crise est mondiale.

    • 19 mars 2010 à 09:29 | râleur (#3702) répond à PLUS QU'HIER ET MOINS QUE DEMAIN

      PQMQD,

      Raison de plus pour que la HAt ne s’entête pas dans sa position de s’isoler de la communauté internationale.

      Quand on voit la décalaration de notre Amiral de vaiseaux fantômes, on se demande `jusqu’où la HAt sera capables de nous amener dans ce gouffre.

      Aucune cause ne vaut d’amener notre pays dans le gouffre. Encore moins pour la gloire de quelques uns.

  • 19 mars 2010 à 09:50 | jane d (#2353)

    I share your anxiety but what to do in this already state of near-collapse and with a myopic, incompetent bunch assuming command ?
    I would like to believe Marc Ravalomanana made a wise decision by shifting his attention away from the HAT debacle, and by imploring the international community to support free and fair elections to be held in the near future.
    link to the complete article in the Wall Street Journal :
    http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703734504575125381965590688.html

    • 19 mars 2010 à 10:34 | lalatiana (#1016) répond à jane d

      Thank you, Jane ...

    • 19 mars 2010 à 17:58 | jane d (#2353) répond à lalatiana

      You’re welcome, Lalatiana...Always a pleasure to read you.

  • 19 mars 2010 à 10:16 | nawack (#3945)

    Relevez la tête citoyen malgache ! c’est le moment ou jamais de prouver notre valeur (ariary), notre indépendance (par notre isolement), notre souveraineté (kalach), notre liberté (pillage)

    Ndao hanangana épicerie daolo hivarotra ny savonin’ny ingahy Ramaroson é ! izay tsy manao épicerie manasa Hummer ! oééé

  • 19 mars 2010 à 10:31 | lalatiana (#1016)

    Merci Georges pour cette synthèse malheureusement juste ...

    je recommande sur ce sujet le blog de l’économiste Noro Andriamihaja

    http://blogs.worldbank.org/africacan/blogs/noro-andriamihaja

    Les techniciens de l’économie de l’Etat , le système bancaire, les entreprises se sont démenés pour faire tourner la machine économique tant bien que mal durant cette année noire ... de manière un peu désespérée ... mais, au vu des moyens, il faut le reconnaitre avec une certaine efficacité dont on doit leur savoir gré (*) ... et c’est plutôt rassurant pour le futur ... quand cette situation sera normalisée...

    Le problème n’est donc QUE politique (*) ... Tous les indicateurs au rouge ... ça va virer à la catastrophe sociale ... les 1ères conséquences de l’Agoa vont être du P.I.P.I de chat à coté de ce qui attend les gens ...

    Les tentatives de compenser les ressources de l’Agoa sur de nouveaux marchés ne sont que sparadrap sur une hémorragie ... parce que si la machine économique explose comme cela se dessine, on n’aura même pas de quoi produire pour fournir les nouveaux marchés qu’ils essaient de négocier en Allemagne ...

    C’est dramatique ... et je n’ai même pas envie de taper sur le TGV là ... c’est un appel au secours qu’il faut lancer, parce que c’est 1000 fois les dégats du cyclone Hubert qui sont promis au pays ...

    ON LA VEUT OU PAS CETTE RECONCILIATION ?

    (*) on ne parlera pas du budget, bricolé à la va-vite pour satisfaire, justement, des enjeux politiques

    • 19 mars 2010 à 14:25 | râleur (#3702) répond à lalatiana

      Lalatiana,
      D’accord avec vous et c’est bien la preuve que tout problème économique revient à la politique. Il n’y pa s d’économie sans politique économique

      La politique économique doit être établie sur une vision à moyens termes, or la HAT ne peut en aucun cas s’y mettre, vue son illégitimité à prendre une décision à moyen termes.

      Il en est de même des élections pour essayer de revenir à de semblant ordre constitutionnelle. Elle n’a aucune légitimité à organiser une élection quelconque. Cela doit s’oirganiser avec la particpation du plus garnds nombres de forces politiques.

      Il n’y pas d’autres issues

  • 19 mars 2010 à 10:38 | Rainivoanjo (#1030)

    Braderies du patrimoine pour des intérêts privés ? Renseignez-vous un peu sur les conditions d’éligibilité pour être membre du FMI, OMC ou même l’AGOA, l’objectif étant que n’importe qui puisse acheter n’importe quoi à Madagascar -la modification de la loi sur la propriété foncière n’étant qu’un exemple-. Madagascar est devenu un laboratoire de l’ultra-libéralisme où tout est privatisé ou sur la voie de l’être -santé, éducation, etc, etc-, mis sous tutelle par les bailleurs de fonds pour ne pas avoir un modèle de développement personnel. A part l’enrichissement d’une infime minorité de personnes perçu par les indicateurs des bailleurs de fonds, cela n’a entraîné que l’appauvrissement de la très grande majorité et un accroissement vertigineux de l’insécurité comme conséquence.

    • 19 mars 2010 à 12:47 | lalatiana (#1016) répond à Rainivoanjo

      Réveillez vous nom de nom ... vous prônez la destruction d’un système (qui avait ses [gros] défauts, certes) mais vous n’avez STRICTEMENT RIEN à proposer ... à part une idéologie bâtie sur le rejet ...

      Depuis un an, vous êtes sur la défensive, focalisés sur une tentative désespérée de consolider une légitimité et un pouvoir qu’on ne vous a pas reconnus ni à l’extérieur, ni à l’intérieur ...

      Arrêtez de jouer les victimes ... et regardez le résultat .. il est là ... vous attendez quoi encore ? un chômage généralisé, une famine et une explosion sociale qui vous permettra une répression et la mise en place d’une dictature à la Pol Pot, avec des furieux arc-boutés sur leurs certitudes : «  Tous sauf le retour du dictateur dont plus personne ne veut »  ?

      Tendez la main à vos adversaires ... et admettez TOUS que tout ça n’a mené qu’à une monstrueuse impasse ...

    • 19 mars 2010 à 14:28 | râleur (#3702) répond à Rainivoanjo

      rainivoanjo,

      C’est vrai que l’accroissement de l’insécurité est vertigineux depuis quelques temps, disons un an exacetment ?.

      I"insécurité dans tous les sens du termes et quelle que soit votre situation, en vile en campagne et partout sur tout notre pays.

      C’est la faute à l’utraliberalisme ?

    • 19 mars 2010 à 15:07 | râleur (#3702) répond à lalatiana

      Lalatiana,

      Ravalomanan porraqit te prendre comme conseiller. Je suis sûr que cela lui serait utile

      Cela nous ferait le plus grand bien qu’il dévoile toutes ses erreurs, jusqu’à l’accapration des biens publics pour sa propre personne. Cela lui fera du bien aussi.

      Fautes avouées, à moitié pardonnées ?

      Malheureusment il s’est pris pour ’’dieu’’ et c’est dur de revenir sur terre

    • 19 mars 2010 à 16:05 | da fily (#2745) répond à râleur

      Justement, l’ère du « bizna » a bien déferlé sur nos quotidiens depuis lurette.

      Le quidam d’Ambohitsorohitra et sa cour, ses valets, vassaux ainsi que ses hussards kakis font partis de cette génération polluée par le syndrome du « bizna ». Le principe n’a pas vocation à installer une quelconque pérennité car il repose sur des sources inconnues ou douteuses, voir aléatoires, et son domaine d’exploitation est très varié et incertain. Où est la véritable économie (celle au sens noble du terme) quand tout se passe sous la table ou à l’insu de tous ?

      Dans le titre du papier, ils ne retiennent que le mot :« monnaies », le reste n’intéresse pas grand monde, voir cela ne les regarde pas.

      « Bizna » : jargon d’initiés chuchoté en milieu restreint pour désigner une transaction généralement aux origines douteuses, la crème du business en sorte. Dans le « bizna », la légalité du concept n’est en général pas d’actualité, de préférence il faut restreindre les intervenants qui ne feront que diviser le bénéfice, à l’exception des représentants de l’ordre qu’il faut entretenir sous peine de complications socio-économiques de proximité. La majorité des personnes cherche à plonger dans le « bizna », toutes les couches de la société malagasy sont atteintes. Il est plus lucratif de se pavaner en bagnole et portable à la main attendant LA réponse au « bizna » que l’on a proposé sur le marché, que d’aller travailler 8h par jour. Et l’exemple, si on peut parler comme tel, vient d’en « haut ».

      Alors, qui se soucie des dangers que nous présente oncle Georges ?

    • 19 mars 2010 à 16:51 | lalatiana (#1016) répond à da fily

      Nous, da fily

      Nous, nous nous en soucions ... et on ne se taira plus

  • 19 mars 2010 à 10:55 | poiuyt (#584)

    Georges Président ! Georges Président !

  • 19 mars 2010 à 11:13 | Mihaino (#1437)

    Je partage votre analyse car LE PIRE EST DEVANT NOUS et il faut au moins 5 à 10 ans pour rattraper ces temps perdus inutilement pendant 1 an...

    Notre belle île ne pourra pas vivre dans l’AUTARCIE au XXIè siècle !!

    Je viens de réagir à l’instant sur le discours de notre amiral, Ministre des Affaires étranges ( à mon avis ) et non étrangères ....

    - Changement d’accord mais avec une nouvelle équipe compétente...

    - Chargement STOP ( bois de rose, pierres précieuses etc, etc ...puis grenades lacrymogènes )

    Enfin, je pense que c’est un vrai déni de démocratie , un affront au peuple malgache de préparer et d’organiser HATIVEMENT des éléctions sans les 3 mouvances et surtout sans la 5è mouvance représentée par le PEUPLE et non par la Foule composée de qqs tananariviens !!...

  • 19 mars 2010 à 13:48 | Mandimbisoa (#2104)

    Miarahaba,

    Erin-taona lasa izay no nitondran-dRajoelina sy ny tariny ny firenena ;Inona no ZAVA-TSOA AZONTSIKA Malagasy ? Misy VE ilay Demokrasia notatatataina eran’ny haino aman-jery sy ny gazetin’izao totolo izao ?...MIAINA FINARITRA ve ny Malagasy ?...Milamina ve ny firenena ?...Mandroso ve ny Firenena ?...Niakatra ve ny fari-piainan’ny Malagasy,ka Mihinana araky ny tokony ho izy NOHON’ny teo ALOHA ny Malagasy ?

    Miteny DAHOLO izay te hiteny hoe:TSY NAHAVITA AZY ireo mpitondra teo aloha,NA TIANA NA TSY TIANA anefa dia ireo no mpitondra mbola VELONA ary NANAOVAN’ny Malagasy FIFIDIANANA*(=Safidin’ny Malagasy*)NISY MPANOHANA IREO,eo koa Rajoelina,izay marihina fa TSY LANIM-PIFIDIANANA fa NAKA ankeriny ny FITONDRANA(izay misy mpanohana azy koa) KANEFA NEKENA SY NASAINA hiara-hiasa sy Hikaon-doha hitady ny marimaritr’iraisana IZAY ahasoa ny FIRENENA...Milaza ho TIA ity Firenena ity daholo isika,IZAY SISA no tokony JERENA fa tsy ny fanejehana sy ny fitsikerana an’iRanona sy Ranona lava izao...

    Io Fampiresahana io dia atao eo ambony latabatra (seza mitovy na ny voafidy na tsia),izany hoe égal à égal,Tsy nisy namaly foana moa ny fanotaniana izay napetrako hatrizay:Inona no TSY HANEKENA ? NAHOANA NO TONGA DIA MILAZA fa tsy METY IO ?

    NY FINIAVANA angamba no tsy misy,ary ny Malagasy no JERENA raha tena fitiavan-tanindrazana no manetana an’ireo mpitondra ireo fa tsy ny fanapotehina ny rehetra ...Tsy ny filazana eran’ny Nosy fa « ianareo » izany no martiora ankehitriny(dia ontsa ny fon’ireo olona)

    SATRIA ny tsy AO andohanareo, ny Malagasy no TENA MARTIORA mitombo isa nandritran’izay taona iray izay,amin’ny tsy fandinihinareo alavitra, Mijaly amin’ny HABIBIAN’ny sasany,nohon’ny fahaveresan’ny asa sns sns ...KOA diniho sy avadio impito ny lela vao miteny FA MAHAMENATRA raha MITENITENY foana !

    Ary farany TSY HISY FIFIDIANANA vanona raha mbola MISY ny TSY MAHAZO MANEO ny heviny !

  • 19 mars 2010 à 13:52 | rand.02 (#3946)

    Merci Georges,
    mais le plus malheureux c’est que les gens autour de Mr le DJ
    savent très bien ce mécanisme et le danger qui peut venir,
    Mais Mr le DJ ne connait rien : « Ampianaro ny zaza »

  • 19 mars 2010 à 15:32 | diego (#531)

    Bonjour,

    La chose économique ? Les politiciens Malgaches ne sait pas ce que c’est !!! Ceux qui s’y intéressent et surtout ceux qui en ont une grande connaissance ne sont pas entendus.

    La crise économique, il y aura et celui qui serait élu du pays dans peu de temps va avoir des gros gros problèmes : emplois, dettes, importations, dévis....

    MADAGASCAR est un des pays le plus pauvres de la planète, mais ses hommes politique n’arrivent pas à se mettre d’accord pour le gouverner ! Les riches peuvent se payer le luxe de dépenser sans compter, chez les pauvres, même VIHIMBARY TANDREMANA TSY HO LATSAKA.

    Quand on a annoncé les noms de ceux qui sont visé par les sanctions, ils n’ont pas compris que c’est pour les raisonner, ils vont défier pour combien de temps LES BAILLEURS DES FONDS ????

    ON VERRA.....

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