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Antananarivo | 15h53
 

Politique

Dichotomie merina - côtier

mardi 21 janvier 2014

Il faut arrêter d’instrumentaliser la dichotomie « merina-côtiers » pour cacher son assujettissement à l’appât du gain.

Je réagis contre les personnes qui brandissent le fanion de la cause côtière pour obtenir le poste de Premier ministre. Ne prenez plus le peuple malgache au biberon parce que vous n’avez même pas soutenu les candidats côtiers lors des premier et second tours de l’élection présidentielle. Vous savez pertinemment que la décentralisation est paralysée par la fameuse ordonnance de 1973, mais vous n’avez pas bougé le petit doigt pour soutenir le référendum constitutionnel. Vous n’avez manifesté aucune volonté politique de revendiquer les budgets provinciaux transférés arbitrairement au Pouvoir central depuis 1973 ; vous restez dans l’immobilisme devant une constitution qui continue à être bien embellie par le terme de décentralisation effective.

Maintenant, pour accéder à la haute fonction de la primature, on s’acharne contre l’ex-président de l’autorité de transition, Andry Nirina Rajoelina, alors qu’étant dans la même barque pendant quatre ans, ces candidats ont gardé un silence honteux pour vénérer Patrick Leloup.

Certes, je ne connais pas les solutions de fond de la part d’Andry Rajoelina pour le redressement du pays. Toutefois, il avait l’audace politique de ne pas céder aux pressions de la communauté internationale pendant quatre ans de transition. Notre pays a quand même besoin d’une personnalité politique similaire pour discuter courageusement les enjeux des investissements internationaux avec les bailleurs de fond. N’oublions surtout pas qu’un candidat imposé par la communauté internationale n’est pas forcément une bonne solution. Le développement harmonieux et équilibré de notre pays n’est pas la priorité des investisseurs internationaux, mais la soumission de nos dirigeants à leurs critères, en l’occurrence :
- le degré de libéralisation du commerce extérieur (licences, contrôle des changes, quotas) ;
- les tarifs douaniers et le démantèlement de toutes les barrières déguisées ;
- les quotas à l’importation ;
- disponibilité en devises au taux officiel pour le règlement des importations ;
- disponibilité générale en devises pour leurs entreprises multinationales ;
- les tarifs de crédits et assurances à l’export ;
- le taux de change réel et sa stabilité ;
- la « bonne gouvernance » qui inclut le caractère restreint des dépenses publiques et du déficit budgétaire ;
- le taux faible d’imposition des bénéfices et des revenus et de la TVA ;
- le coût des charges sociales payables par les employeurs et les employés ;
- les pesanteurs du contrôle gouvernemental sur les organisations professionnelles ;
- capacité du gouvernement à fournir une aide à la firme en cas de difficultés ;
- le degré d’indépendance des entreprises vis-à-vis du gouvernement ;
- taux d’investissement par rapport au PIB et au taux d’épargne ;
- le délai de transfert de l’argent à un fournisseur étranger, etc…

L’empressement de la communauté internationale à reconnaître le résultat de l’élection présidentielle n’est pas alors désintéressé en ce sens que les indicateurs retenus par les investisseurs ne concernent que faiblement le développement proprement dit ; et à titre d’éclairage, pas moins de 200 firmes ont des départements politiques au sein de l’Union Européenne, cherchant à influencer les décisions de celle-ci ; la non prise en compte à Madagascar de la formation critique et de la culture nationale nécessaire à la constitution d’une authentique société civile et de cadres aptes à initier et à maîtriser une voie de développement ajustée aux réalités nationales, en est un exemple éloquent.

Il n’est pas superflu de mettre en exergue que si la qualification des magistrats bénéficie à toute la société, l’indépendance que recherchent les firmes transnationales pour restreindre les risques d’arbitraire ne concerne que le contentieux économique et financier. Or, c’est souvent la dépendance et non l’indépendance des juridictions vis-à-vis des autorités locales qui conduisait à favoriser le justiciable étranger afin de renforcer l’attractivité du pays d’accueil (c’était le cas dans les pays de l’Est).

Tout cela pour dire que la nomination du futur Premier Ministre ne devra pas être fondée exclusivement sur le nombrilisme ethnique (côtier et merina). En effet, la majorité côtière à l’assemblée nationale a déclenché la procédure d’empêchement pour faire partir le professeur Zafy Albert du pouvoir ; Andry Rajoelina, merina a fait tomber le régime de Marc Ravalomanana, de la même ethnie que lui ; des personnalités militaro-civiles côtières ont joué un grand rôle pour renverser les provinces autonomes ; En outre, le Ray amandreny patriote Monja Jaona (paix à son âme) avait été élu député à Antananarivo. S’y ajoute un cas tragique : une personnalité côtière avait donné l’ordre de fusiller des fédéralistes à l’aéroport de Diego et au Cemes (Soanierana) en 1992, mais jusqu’à présent, il n’y a toujours pas de réconciliation.

Cessez de diviser pour régner, puisque les Malgaches vont toujours ensemble pour une cause commune.

Le redressement de notre pays exige un Premier ministre qui a de l’habilité pour surmonter les enjeux des investissements internationaux, tels que : la financiarisation des relations internationales, la réduction de « l’Etat-providence » en « firme-providence », la fracture Nord-Sud, les enjeux politiques et culturels, etc.

En un mot,
- un premier ministre côtier : oui, mais il faut qu’il soit intègre, honnête, et non quelqu’un qui a un passé lourd en matière de corruption et qui n’a pas de bonne moralité sociale
- un premier ministre merina : oui, mais pas trop nostalgique des temps d’avant 1896, attentatoires à la décentralisation irréversible et à l’unité nationale.

Fait à Paris le 19 janvier 2014

RAZAFISAMBATRA Louis De Mon Désir

20 commentaires

Vos commentaires

  • 21 janvier 2014 à 08:14 | meloky (#637)

    The most important in this claim is that it is known since time memorial that the people lives near the capital or highland benefit much than those live far away.

    So to correct this claim or precisely misconception of so-called « dichotomie merina-cotier » is that when there is big project, those who live away are barely get their own. Therefore do not hide in this kind of false ideas of «  »merina -cotier" Please try to be just and balanced when launching a development program despite of the purposes of them.

    But in the glimpse of the actual political atmosphere, attention must be scrupulously taken into serious consideration !!!

    We, MALAGASY, are not dumb enough to forget the massive citizens that live be it in the highland or in the coastal areas of the big island. There are synergistic effects in looking the both side of development and building up the infrastructures in those areas of the country for the BETTER INTEREST AND FUTURE OF THE NATION AS A WHOLE.

    • 21 janvier 2014 à 14:17 | Enfant de la Révolution (#8094) répond à meloky

      FITAKA AVO LENTA NY ATAON’I JLR NY VAHOAKA AO MAGRO AO ; MODY HOE HIADY ANY @ TRIBUNAL INTERNATIONALE EH, MAHARETA EH ? KANEFA IZY EFA NAHAZO NY NOTADIAVINY DIA NY VAHOAKA NO LANY FOTOANA AO @ MAGRO AO ; mBA MIERITRERETA ALOHA EH ; HO LANY FOTOANA AO IANAREO ? IO NO FAIBLESSE NAHARESY AZY @ FIFIDIANANA. TSY MANANA PERSONNALITE FA MODY MANANA HAMBI-PO KANEFA NY AZY EFA MILAMINA ; nA INONA MISEHO, HIDINA AN-DALAM-BE NY OLONA REHEFA TSY HO ZAKA INTSONY NY FAHANTRANA INDRINDRA REHEFA MAHITA NY 4x4 VAOVAO SY TRANO VAOVAO MAROBE AVY @ VIDIN’NY ANDDRAMENA SY PETROLE HO AN’NY OLOM-BITSY ; VELOMA RY AINA HAHITA IZANY.

    • 23 janvier 2014 à 04:40 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à meloky

      Inona hono izany tenen’io rangahy io ?

      « Ny zava-dehibe hono ... ».

      F’angaha misy tenim-poko vaovao ???
      Avy aiza ?

  • 21 janvier 2014 à 08:51 | Zafimaro (#3479)

    En bref, tu es en train de nous dire qu’ il faut accepter que le chef de la mafia rajolelo dj devient premier ministre parce que le tresorier de la mafia fery vaovao est deja president !

    • 22 janvier 2014 à 16:52 | Bena (#2721) répond à Zafimaro

      ity mon desir ity moa tsy arema ihany ? 20 taona mahery nitondra teo, mbola nandalo kely koa i zafy, ka tsy nanana 5 minitra ve ianareo hanafoanana izao ordonnance 1973 manadala izao ? fa raha tsy misy moa ny décentralisation dia ny any anindrana ihany ve no maty antoka fa ny faritra ivontany rehetra dia mahazo tombony ?

  • 21 janvier 2014 à 08:53 | Midabetsy (#8062)

    Foto-kevitra tsy mitondra fahombiazana io.
    Na côtier na Merina, raha honnête sy mbola madio ara-pitondrana izy tsy hita izay olana. Or la question qui se pose : mbola misy ve io olona io ? saika ny politicien rehetra dia olona corrompu daholo na côtier io na Merina.
    à mon avis : raha olona efa tao amin’ny FAT no ho PM dia ho ela vao ho tratra ny stabilité politique et économique.
    Miandry io formation io anefa ny internationale izay vao handray décision satria tsy manana Base ny HVM fa Mapar no betsaka ao amin’ny parlement.
    sarotra ny fandidiana !

  • 21 janvier 2014 à 11:04 | l’ankarana (#6795)

    Razafisambatra, vous vivez dans un époque révolue. Actuellement le clivage n’est plus un clivage ethnique, mais un clivage politique, et les exemples que vous donnez le prouvent.

    — Je m’occupe beaucoup de jeunes ici et je peux dire que pour les adolescents et jeunes adultes il n’y a plus de barrière ethnique. Ils mènent des actions communes dans des groupes où toutes les ethnies ( merina, côtiers et autres) travaillent ensemble et s’entraident entre eux. Les mariages interethniques sont de plus en plus fréquents. Je vois beaucoup d’enfants dont l’un des parents est merina et l’autre côtier, dans des familles unies.

    — Si je dis « merina, côtier ou autre » c’est que je pense aux Bara, Antanosy Bezanozano, Betsileo, Sihanaka, Tsimihety de l’Est, etc.. qui ne sont ni merina, ni côtiers (leur territoire n’ayant aucun point commun avec la côte).

    — Certes, il reste encore quelques anciens qui n’ont pas compris l’évolution qui se fait, mais ce n’est pas sur leur comportement qu’il faut se faire une opinion.

    — Il y a des gens compétents et honnêtes, partout, mais ils sont peu nombreux, et il faut savoir les trouver. Espérons que notre nouveau président saura trouver de tels collaborateurs.

    — Revenez donc dans notre époque, au lieu de vivre celle d’il y a 20 ou 30 ans.

    • 21 janvier 2014 à 12:20 | tsaboto (#1681) répond à l'ankarana

      La dichotomie Merina-Cotier tire sa source de l’Histoire avec un grand H de la Nation Malagasy. Il ne s’agit ni de defendre ni de contrer ce phenomene qui reste dans le subconscient de tout malgache - meme ceux qui affirme le contraire. Il faudrait plutot l’expliquer pour que tout le monde en soit conscient pour chercher une solution qui repond aux vrais problemes afin que les Malgaches aient le profond desir de vivre ensemble dans l’harmonie et la fraternite.

      Le « Ranomasina no valaparihiko » d’Andrianampoinimerina que ses successeurs ont essaye de realiser n’a pas que des heureux. Avec l’aide des Vazaha, d’abord britanique puis francais, qui leur ont vendu des armes et, parfois, les assister militairement, les Rois et les Merina n’ont-ils pas seme la terreur partout a Madagascar, y compris chez les non cotiers mais qui sont assimiles aux cotoers dans cette dichotomie ? Les prisionniers de guerre de ces divers confils armes malgacho-malgaches n’ont-il pas ete vendus a des marchands d’esclaves ou deportes en Imerina pour devenir ce que les Merina considerent toujours comme des ssclaves Andevo ?

      Malheureusement, jusqu’a nos jours - consciemment ou inconsciemment - des Merina , surtout ceux qui se disent Andriana, considerent Madagascar comme leur seul heritage et que seules les voix des Merina comptent dans ce Pays. Ce que Ravalomanana a fait en 2002 et traduit dans sa maniere de gouverner en ecartant les cotiers purs du Centre de Pouvoir. Il veut faire le « remake » mais personne n’est dupe aussi bien a Madagascar qu’a l’exterieur, d’autant plus que toutes gesticulations n’ont pour but que de defendre ses interets personnels.

      La verite reconciliation a Madagascar, le Fampihavanana, devra puiser loin dans l’histoire, et non pas seulement rester au niveau superficiel des batailles politiques, pour que le Peuple malgache se reconsilie avec lui meme c’est a dire etre solidaire pour developper ensemble le Pays et faire face a la voracite des grandes Puissances.

      A bon entendeur ....

    • 21 janvier 2014 à 20:26 | l’ankarana (#6795) répond à tsaboto

      __Tsaboto, je ne vous contredis pas. Les guerres de conquêtes dont vous parlez ont attisé des rancunes tenaces qui ont du mal à s’effacer. D’autre part les Anglais et les Français se sont en majorité installés à Tana, dont le climat leur convenait mieux, et y ont créé des écoles donnant une avance importante à l’ethnie merina (les provinciaux les ont rattrapé par la suite). Par la suite de nombreux merina, parmi ceux qui venaient dans les provinces ont affiché ostensiblement un complexe de supériorité. Fort heureusement, ils sont très rares maintenant à afficher ce complexe, mais il en reste et j’en connais. Vous citez Ravalomanana et il en fait partie.

      — Il est normal qu’au moment de l’indépendance, les provinciaux aient craint une domination par les merina.

      — Je pense aussi qu’il serait bon d’écrire l’histoire de cette dichotomie, car cela permettrait d’exorciser des vieux démons, et d’éclairer certains merina qui ne comprennent pas pourquoi ils font, à certains endroits, l’objet d’une forme de rejet.

      — mais ce que je voulais souligner c’est qu’à l’heure actuelle, la jeune génération qui n’a pas connu les guerres de conquête évolue très vite vers l’unité et la compréhension mutuelle. Cela va peut-être plus vite dans le grand nord, où il n’y a pas d’ethnie dominante, et où se côtoient des gens venues de toutes les régions de l’ile.

  • 21 janvier 2014 à 12:10 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Ce qui m’amuse...
    - « TOUS LES CÔTIERS POLITICIENS SONT A ANTANANARIVO ».
    Connaissent-ils vraiment ce qui se passent à la côte ?
    Pour être Premier Ministre,il faut être un H ou une F capable de diriger une équipe (-souvent des anciens militaires-) et être pragmatique !
    Le reste c’est une affaire des équipes techniques/réglementaires.
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 21 janvier 2014 à 21:03 | androy (#1704) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Votre question Basile est pertinente, elle vous concerne en premier lieu .Vous qui êtes en France comment pouvez vous dans ce cas porter de jugement sur le déroulement des élections à Mada ?

    • 22 janvier 2014 à 10:42 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à androy

      ANDROY,
      Ai-je oublié de vous présenter mes meilleurs pour 2014.
      Veuillez les accpter,même un peu tard.
      Androy,
      - "J’ai toujours expliqué comment devrait se dérouler les élections au suffrage universel :
      - de la préparation ou révision des listes électorales,
      - des pre-campagnes électorales,
      - des campagnes électorales
      Bref,à maintes reprises j’ai copié/collé ==les élections==.On constate que la ceni-t a failli à ses devoirs,à maintes reprises et surtout à la section de recensement matériel des votes.
      Et les observateurs internationaux,en particulier MOE-UE,
      - "avec 48 BV/20 001 BV ,prétend dire tout va bien..
      OUI,ils ont passé un bon séjour,à Madagascar,au frais de la Princesse !
      Androy,je maintiens mon point de vue :« MAL ELU ».Point barre !
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 22 janvier 2014 à 11:45 | androy (#1704) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Basile, merci pour vos voeux, en retour recevez les miens ; pour vous et votre famille.
      Arrêtez de dire mal élu Basile, ceci ne vous grandit pas,celui qui est élu n’est pas ma préférence loin de là , en sachant que le putshiste est en sous main ; mais soyons differents des pays Africains....

  • 21 janvier 2014 à 13:44 | kofboay (#7865)

    Il n’y a pas de dichotomie Merina - côtier dans la mesure où les côtiers ne forment pas une seule entité ethnique et où les non Merina ne sont pas tous côtiers. Par contre il y a la real politic. Ce n’est même pas une question de Merina : à Madagascar (comme ailleurs) il est sain que le chef de l’état et le premier ministre ne viennent pas de la même ethnie. C’est comme ça qu’on le veuille ou non. Libre à Hery de prendre un premier ministre Merina comme lui. Par contre la conséquence c’est que derrière son premier ministre et lui devront constamment prouver qu’il n’agissent pas principalement dans l’intérêt des Merina. Et à sa place j’éviterais ce genre de pression permanente inutile en choisissant un premier ministre non Merina. D’ailleurs il n’est pas le seul engagé dans cette affaire puisque c’est le groupe majoritaire à l’assemblée nationale qui lui propose le premier ministre.

    • 22 janvier 2014 à 10:46 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à kofboay

      Un Premier Ministrte,c’est un Chef d’Orchestre et un Manager,mais les Ministres sont des techniciens et politiciens avec « DOSAGE » ethnique/régional et capacité professionnelle.Point barre !
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 22 janvier 2014 à 12:00 | kofboay (#7865) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Point barre ? Dites le pour vous-même.

      Le premier ministre, comme le président de la république, occupent des postes politiques hautement symboliques pour lesquels les gens ne doivent pas avoir une suspicion permanente de conflit d’intérêts ethniques. Si le président et le premier ministre étaient Betsileo ou Sakalava, je ne suis pas certain que ce genre d’argumentation ne soient pas adoptés par les Merina. Mais pour défendre l’idée d’un PM et d’un président Merina, certains Mérina dénoncent la même argumentation. Les seuls à avoir intérêt à un couple Président/PM Merina sont les zanak’i dada car ils savent très bien que c’est la meilleure façon de faire tomber Hery le plus tôt possible. Point barre :)

  • 21 janvier 2014 à 23:42 | kunto (#7668)

    KUNTO ny PATRIOTE MALAGASY d’ANTANANARIVO :
    Les journalistes doivent évitez de parlez Côtiers Mérinas SVP merci , nous avons un problème de division donc Mr le Président Hery Rajoanarimampianina doit formé son gouvernement en respectant un équilibre régional comme depuis le temps du Président Tsiranana . Ne pas faire les mêmes erreurs que Mr Ra8 .
    1 seul Ethnie = Malagasy .
    1 seul ennemi = la pauvreté .
    QUE DIEU NOUS GUIDE .

  • 21 janvier 2014 à 23:48 | kunto (#7668)

    KUNTO ny PATRIOTE GASY d’ANTANANARIVO :
    Ni côtiers ni Merinas : Madagasikara du nord au sud - de l’est à l’ouest 1 seul peuple MALAGASY , 1 seul ennemi la pauvreté .
    AVEZ VOUS COMPRIS ????????????
    QUE DIEU VOUS GUIDE DANS LE DROIT CHEMIN .

    • 22 janvier 2014 à 18:14 | Dieudonné (#8093) répond à kunto

      Kunto, salut,
      que de platitudes et de lieux communs et d’affirmations primaires (comme Basile)
      Il y a des Merina à M/car et aussi les autres. Nous sommes là et on ne peut pas disparaitre « comme ça ».
      Les « y qu’à » et « faut qu’on », assez.
      Contruisons une nouvelle Capitale, non loin de Tana(Ambohidratrimo ?)et réhabilitons l’ancien en tant que « Tana historique »
      Si cela vous occupe, continuez à poster ici.

  • 23 janvier 2014 à 04:34 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    Ce sujet de « dichotomie merina-côtier » est dépassé.

    Le Malagasy, qui qu’il soit, n’importe où il se trouve, ne cherche qu’à vivre tranquillement et sereinement de par son insularité et de par son identité coutumière, culturelle et linguistique.

    Il est temps que nous reprenons en main sérieusement tous les rouages de l’Etat plus ou moins hérités de la colonisation qui ne cherchent qu’à nous nuire et à détruire nos valeurs identitaires et communautaires.

    Déjà, nous avons du pain sur la planche, ou vary mangatsiaka, à « bouffer » ou à jeter (interdit selon notre conception !) :
    - lutte contre la corruption,
    - lutte contre l’insécurité,
    - lutte contre toute discrimination,
    - ...

    Ce qu’il nous faut, après ces élections, c’est :
    - un pouvoir qui respecte TOUT SIMPLEMENT les valeurs humaines,
    - un pouvoir qui sert mais NE SE SERT PAS,
    - un pouvoir de contrôle efficace et non de répression et d’interdiction,

    Pour ce faire, nous avons besoin de :
    - des dirigeants et élus soucieux de la moralité ( Hery Rajaonarimampianina a déjà prêté serment devant la Justice sur sa probité, ... avant d’exercer son métier d’expert comptable),
    - des responsables publiques ou privées respectueuses,
    - de la transparence et de la communication claire, nette et précise, sur les principales décisions du pouvoir à qui on a confié un MANDAT.

    Question d’origine géographique, nous sommes tous d’origine de Madagascar avec ses valeurs et défauts comme tout pays ou toute nation. Et c’est une richesse pour nous cette diversité, ces variances de culture, de pratiques, des us et coutumes à l’abri de toute invasion directe (comme en Afrique). Par notre insularité, on ne peut pas nous envahir !!!

    Pour pallier cette impression et cette fiction de différences, il nous appartient de :
    - nous nous respecter,
    - mutualiser nos connaissances et cultures,
    - partager nos expériences,
    - interpeller nos élus et responsables que c’est par et pour nous qu’ils ont des privilèges, etc ... plus ou moins éphémères ...

    Ce qu’on demande de nos élus et responsables :
    - de la transparence et de l’honnêteté,
    - de la compétence et de l’intégrité.

    S’ils ont des problèmes ou soucis, qu’ils se confient et fassent appel à autrui le plus vite possible. Tout Malagasy est à l’écoute de tout souffrant (Y a du « Fihavanana »). Encore une valeur inestimable et rare qui n’existe nulle part dans le monde.

    Olon’ny fo isika Malagasy ka rehefa maratra, ela vao sitrana ...
    Ohatra akaiky : i Ravalomanana sy Rajoelina, tsy misy manaiky fa samy diso ... Tsy hifamela mihitsy izy 2 miralahy-mianaka ...

    Marc Ravalomanana, bebe fo izay ary firy ireo « ministres sy conseillers, ... » novasohany na nesoriny eny an-tsena, imasom-bahoaka, tsy nasiany « sira » sy hajany ... Dernier victime : Mamy Rakotoarivelo !

    Désolé, c’est comme il joue au poker ! Très perso. !

    Tsy azo vinaniana mihitsy izany Malagasy miady an-trano « à fond » izany.

    De 1971 à 1975, c’est loin des guerres ethniques, tribales et religieuses ou spirituelles entre Malagasy.

    2001 et suivantes, ... çà ne regarde que certains politiciens, ni plus, ni moins ! Les Malagasy vaquent à leur quotidien ... très difficile.

    C’est triste, lamentable et désolant mais qu’est-ce qu’on peut dire ?

    Nous allons bosser et être vigilants, responsables, c’est tout !

    Voilà !

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