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Société

Bonne gouvernance

Des restrictions gênantes

vendredi 9 novembre 2007

« Exercice de l’autorité économique, politique, administratif et social dans la gestion des affaires d’un pays à tous les niveaux (mécanisme, structures et institutions). Elle doit être équitable, claire et transparente. La loi doit faire autorité et les priorités basées sur un large consensus. La voix des plus pauvres et des plus démunis doit être pris en compte dans les ressources pour le développement ». Une définition de la bonne gouvernance, quoique explicite, revêt encore une certaine nébulosité dans la pratique, du moins à partir de l’enquête effectuée par le Cabinet ECR, sur un échantillon d’une centaine d’experts représentatifs de la répartition socioprofessionnelle et régionale du pays, et de l’opinion de la population à travers le chef de ménage. Après la révision de la Constitution, le 4 avril dernier, l’enquête a fait transparaître la réelle opinion des experts.« L’autorité monétaire est formée par le ministère chargé des Finances, la Banque centrale et le CSBF ». Tant que leurs membres sont nommés en Conseil des ministres, « ceci limite leur indépendance par rapport à l’Etat », soulignent les experts. En tout état de cause, la Banque centrale applique la politique du gouvernement en matière de maîtrise de la croissance de la masse monétaire et l’inflation, ainsi que le maintien d’un taux de change réaliste. « Les actions sont plus ou moins judicieuses, même avec l’impact de politiques économiques comme la détaxation en 2003, ou de l’environnement mondial (hausse du prix du pétrole) ».

Des méthodes restrictives

Le développement du secteur privé commence à prendre forme, à Madagascar. Que ce soit le passage de l’informel vers le formel, ou encore les mesures de promotion de la libre entreprise. « Mais elles sont encore assez limitatives, notamment sur l’acquisition foncière ». D’autre part, « puisque le développement du secteur privé passe par la sécurité des biens et des personnes, les effectifs des forces de l’ordre s’avèrent insuffisants par rapport à l’importance de la population ». Au-delà de la participation du secteur privé dans les négociations économiques, « le mécanisme de concertation n’est pas toujours efficace dans la mesure où, quand le secteur privé est demandeur, l’Etat n’y donne pas toujours suite ». Bref, des petits points qui pourraient ternir l’avancée déjà acquise.

Recueilli par R. Volana A.

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