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Société

Santé et éducation dans le sud

Des responsables gouvernementaux sur le terrain

vendredi 31 octobre 2014 | Valis

Le ministre de l’Education nationale, Paul Rabary, et le Directeur de cabinet civil de la Primature, Charles Clément Rakololahy - représentant le Premier ministre - ont visité l’Ecole Primaire Publique d’Andaboly dans le district d’Ambovombe Androy, au sud de Madagascar le 30 octobre. Cette école est bénéficiaire du programme de cantines scolaires mis en œuvre depuis 2008 par le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM). La délégation s’est ensuite rendue au Centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose d’Ambovombe où le PAM fournit un appui nutritionnel aux malades de la tuberculose à travers le programme « alimentation sur ordonnance ». Le nombre des bénéficiaires du projet est d’environ 350 patients par mois ainsi que leur famille. Ce vendredi 31 octobre à Amboasary sud dans la région Anôsy, le ministre et le représentant du Premier ministre ont dirigé une réunion avec les membres du module « Sécurité Alimentaire et Moyens de Subsistance ». Cette réunion a pour objectifs de discuter de la problématique de l’insécurité alimentaire dans la région mais également des opportunités de développement et de la réinsertion sociale des groupes récalcitrants dans le sud suivant leur reddition. Cette réunion a vu la participation des partenaires techniques et financiers et des partenaires locaux.

220 000 bénéficiaires des cantines dans 1200 EPP

Le programme de cantines scolaires fournit un repas quotidien à plus de 220 000 élèves, cuisinières et enseignants dans près de 1 200 écoles primaires des régions Anôsy, Androy et Atsimo Andrefana, au sud de l’île. Ce programme est rendu possible grâce à l’appui financier de plusieurs bailleurs y compris le Canada, la France, la Norvège, la Banque Mondiale et l’Union Européenne. Les cantines scolaires couvrent actuellement 43% des enfants en âge d’être scolarisés dans ces zones.

Les repas scolaires visent à améliorer l’accès à l’éducation. Ils ont le triple avantage d’améliorer l’accès et le taux d’achèvement du cycle primaire ; de réduire les taux d’abandon scolaire ; et d’améliorer les capacités de concentration et d’apprentissage en réduisant la faim immédiate chez les élèves. Les cantines scolaires constituent une plateforme pour mener une série d’activités complémentaires telles que la fortification de la ration distribuée, l’éducation nutritionnelle et la promotion de l’hygiène. Ces initiatives sont mises en place à travers un programme conjoint avec le Bureau International du Travail et l’UNICEF.

Les cantines scolaires constituent un exemple concret de l’appui du PAM aux efforts menés par le Gouvernement afin d’encourager l’accès à l’éducation des enfants vulnérables et d’améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle.

4 commentaires

Vos commentaires

  • 31 octobre 2014 à 12:18 | Ra-Jao (#282)

    Oups ! en lisant le titre de l’article, j’ai cru que nos responsables gouvernemeantux ont fait enfin pris des mesures en faveur la coantine scolaire. Mais le contenu de l’article m’a fait comprendre rapidement qu’ils y étaient pour constater les travaux finis par le PAM. A l’image de notre président qui est si agile pour utiliser une paire de ciseaux quoi !

  • 31 octobre 2014 à 14:39 | meloky (#637)

    Cher Valis, Avec le photo de plat de maiis, Le sujet devient plus banal !!!!
    Mais merci pour nous informer !!!!

  • 31 octobre 2014 à 18:56 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Bravo !
    Et bonne continuation Mesdames et Messieurs de l’Etatique !
    Une politique d’education et de sociale pour les « POPULATIONS MALGACHES ».,sans exception !

    Le PADESM et ses héritiers.

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 1er novembre 2014 à 11:29 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Les « MALGACHES » ont changé de régime nutritionnel.
    - « ILS MANGENT DU MAĨS ».
    Il y a plus de cinquante ans,cette histoire de maĩs ,comme « NOURRITURE DE BASE »,ma traversé la tête.
    Par suite des « EGOiSMES » des organisations caritatives existantes,à Madagascar,à cette époque,j’ai jeté l’éponge.
    - « J’AVAIS DES TONNES DE MAĨS de surplus américains » disponibles ...

    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

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