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Economie

Réflexion sur la vision et la gouvernance minière

Des résolutions ont été prises

samedi 16 novembre 2013 |  1599 visites 

L’hôtel Panorama à Andrainarivo a hébergé durant deux jours un atelier de réflexion sur les ressources naturelles et notamment sur les mines. Il a réuni la société civile, le secteur privé et l’Administration publique qui ont tous pris conscience de l’importance des mines dans le développement durable du pays surtout dans le contexte mondial actuel qui offre des opportunités pour sortir le pays et la population de la pauvreté. Encore faut-il, ont reconnu les participants à cet atelier, que l’exploitation minière s’installe en observant les bonnes pratiques et les règles de bonne gouvernance.

Ainsi, les participants à l’atelier se sont mis d’accord pour que l’on définisse une vision claire portant au moins sur 50 ans sur le secteur pour pouvoir espérer faire des mines, un levier du développement durable. Tous ont également admis et déclaré qu’il faut considérer les mines comme un patrimoine commun des Malgaches et non comme la propriété de l’État (sinon de l’Omnis). Des résolutions ont été prises dans ce sens dont en premier lieu l’instauration d’un véritable cadrage politico-économique et la mise en adéquation de la politique minière avec la vision sur 50 ans au moins. La constitution d’une base de données complète et précise des substances minières étant indispensable autant que le développement et la valorisation des expertises nationales, il faut une cohérence solide des textes pour développer l’intersectorialité des interventions sur les terrains.

Les participants à cet atelier ont également souligné entre autres l’importance du respect de l’équilibre écologique, de l’équité sociale et de la viabilité économique des projets d’investissement ; ou encore le caractère incontournable de l’éducation citoyenne et les stratégies d’approche au niveau régional et intercommunal.

Au niveau des textes, il a été décidé qu’il faut une révision des lois et textes dont la loi sur les grands investissements miniers (LGIM), le Code minier, et qu’il faut des textes plus concis et facile d’accès. Il faut aussi renforcer les contrôles et suivis des redevances et des ristournes.

Les participants à l’atelier se sont convenus de suivre la mise en oeuvre des résolutions de l’atelier, entre autres et dans le contexte national de l’heure, par une rencontre avec les candidats présidents sur la gouvernance minière. La création d’un groupe de réflexions et d’une structure de suivi et définitions des indicateurs figurent également dans leur programme pour ce faire.

Recueilli par Valis

11 commentaires

Vos commentaires

  • 16 novembre 2013 à 09:14 | jansi (#6474)

    Bonjour,
    Les sociétés minières paniquent que le nouveau régime en arrive a réviser les contrats miniers trop déséquilibres en défaveur de Mada dont les négociateurs et signataires ont tout simplement succombé à l’appât du petit (gros ) gain de la corruption pour oublier les interets de la Nation en cédant aux étrangers quelques points au moment de la fixation des parts des profits. Et le résultat est la : 98% aux compagnies minières contre 2% a Madagascar.
    Certains diront que ces contrats ont été signé du temps de R8. C’est vrai. Eh bien, JLR montrera qu’il est différent de R8 en s’attaquant au rééquilibrage des clauses financières, environnementales et sociales des contrats miniers afin que le principe du win win soit vraiment respecte.

    • 16 novembre 2013 à 09:42 | frech (#7613) répond à jansi

      bonjour : les concessions minieres sont en general établies pour 25 ans ( une generation) la ils demandent 50 ans voila se qu ils faut retenir ! quand a des avantages concequants pour le pays et les populations..... les vieilles méthodes ont tres bien marchees ..... ils vont faire un geste c est sur 50 ans !! 5/100 mais ils demanderont un assouplissement des loies sur l emploi et a n en pas douter l autorisation de milices armees !! je prends les paris. bonne journee

    • 16 novembre 2013 à 10:02 | frech (#7613) répond à jansi

      re : a titre d information en indonesie a comence la 3 ieme asie nickel ; rencontre entre producteur de nickel ( l indonesie et la nouvelle caledonie representant un tres gros exportateur a eux 2 plus de 75/100) il serait tres interressant et formateur(excuser moi pour l emploi de ce mot) que des representant malgaches puissent a la prochaine reunion envoyer des représentants en tant qu observateurs . ne dit on pas qu il y a de tres fort liens (ascendance) entre certaines ethnies malgaches et l indonesie....

    • 16 novembre 2013 à 12:34 | Isambilo (#4541) répond à frech

      A ma connaissance il n’y a qu’une langue et donc une seule culture à Madagascar avec de fortes variantes régionales sans remettre en cause cette unité.
      Nous avons cette grande qualité unique au monde qui consiste à ignorer le reste du monde, même nos origines (les premiers Malgaches sont un mélange de « mongoloïdes » et de « mélanoïdes » de Bornéo). Nous ne savons donc pas que des gens ont déjà réfléchi sur l’exploitation des mines, sur l’exploitation de la main d’oeuvre, sur la tragédie chilienne des mines de cuivre ou des mines d’argent de la Bolivie. Rio Tinto s’accapare les terres dans le Sud, mais nous ignorons que Rio Tinto exploite et détruit depuis le 19e siècle (Espagne).
      Bref, nous sommes les meilleurs et nous dépensons du fric à faire des séminaires pour donner des résultats qui sont connus depuis des décennies.

    • 18 novembre 2013 à 13:22 | bbernard (#6880) répond à Isambilo

      La langue malgache est d’origine proto-austronésienne (malais, indonésien, javanais, tagalog, tahitien et un mélange d’autres langues de l’Asie du sud-est et du Pacifique) et son berceau est situé sur la côte sud de la Chine ou à Taïwan. Quand on suit l’évolution de cette langue, on trouve que la langue malgache appartient à la branche malayo-polynésienne occidentale dont le berceau se trouve dans le sud de Bornéo.Plus tard, elle entre en contact avec des langues bantoues puis arabe, anglais et enfin français.

    • 18 novembre 2013 à 13:29 | bbernard (#6880) répond à jansi

      Vous avez raison et il serait effectivement souhaitable que les conventions minières soient révisées de façon à équilibrer les profits entre l’exploitant et Madagascar. Les royalties versées au Trésor Public malgache doivent être revues à la hausse. Les conditions d’embauche et de salaires doivent bénéficier en premier lieu aux malgaches. Les conditions d’exploitation devront inclure le respect de l’environnement, le reclassement des populations déplacées (si on ne peut pas l’éviter), l’entretien des infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, la formation des personnels, etc. Dur labeur en vue pour le futur Président et son gouvernement, mais qui s’avérera profitable aux malgaches et permettra de redonner son identité nationale au pays.

  • 16 novembre 2013 à 10:21 | abelange (#5829)

    Madagascar est un grand pays. En superficie. Le moins qu’on puisse dire est que la conscience collective n’est pas au niveau de la superficie du pays. Mais une conscience collective , ça se travaille (dans le sens positif bien sûr !! ). Comment ? Le plus efficace est d’appliquer les techniques d’évolution par la conscience (méditation transcendantale). Prenez connaissance de ce qui se passe et s’intensifie depuis au moins 10 ans en Amérique du sud par exemple (Brésil, Colombie et autres pays de la région). A bons entendeurs. Un ami de Madagascar.

  • 16 novembre 2013 à 10:38 | hrrys (#5836)

    on s’est laissé manipuler par ces « grands investisseurs »minier:des canadiens,thailandais,chinois,français,quid de nos îles épa

    • 16 novembre 2013 à 10:43 | hrrys (#5836) répond à hrrys

      éparses car à mon avis ces exportateurs ou explorateurs sont ici prés de nous contrairement aux explorateurs ces îles

  • 16 novembre 2013 à 14:07 | Vohitra (#7654)

    Atelier, colloque et résolutions, encore ! les rubriques de dépense les plus sûres pour augmenter le décaissement : c’est le moyen efficace pour s’assurer l’implication de la société civile dans le pillage.
    Juste une question : qui peut nous dire que la terre siphonée dans le pipeline à Ambatovy ne contient que du nickel et du cobalt ? qui pourra nous dire avec assurance que la forêt primaire détruite pour l’exploitation sera reconstituée telle quelle d’ici 40ans ?

    • 16 novembre 2013 à 14:54 | frech (#7613) répond à Vohitra

      re ces terres extraitent contiennent evidament du fer mais aussi de l argent et de l or a tres faible teneur non exploitable avec le système chimique utilise. pour la 1 1ere partie d apres vous quelle a été la repercution pour les pays producteurs de petrole dans leurs economie quand ils ont crees l opep ? réfléchissez et extrapolez !!!

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