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Société

Projet Ambatovy

Des contributions sociales méconnues

samedi 14 juillet 2012 |  1795 visites 

Face aux menaces d’exploitation illégale et illicite dont est victime l’Aire protégée « AnkenihenyZahamena », dans la Région Alaotra-Mangoro, Ambatovy va contribuer aux actions menées par le gouvernement pour la protection de cette aire. À cet effet, la compagnie va participer aux dépenses prévues à ces actions de protection à hauteur de 10 millions d’Ariary. Ce n’est qu’une des contributions sociales méconnues d’Ambatovy parmi tant d’autres car avant même le début de l’exploitation du futur produit phare d’exportation de Madagascar (le nickel), la compagnie avait déjà contribué d’une manière significative au développement du pays, notamment au niveau des régions de son implantation, à savoir Moramanga et Toamasina.

Ambatovy, membre à part entière de la société, a maintes fois contribué aux actions de développement social. Sa présence est peut-être méconnue par certains observateurs mais la compagnie, depuis son implantation à Madagascar, réalisait de nombreuses contributions sociales à l’image des multiples donations suivantes pour lesquelles Ambatovy a mis en place un mécanisme spécifique de donation doté d’un budget mensuel spécifique :

120.000.000 Ariary(60.000 USD) tel a été le volume de donation octroyée par Ambatovy, respectivement en 2010 et en 2011. 250.000.000 Ariary (125.000 USD), c’est le montant estimé pour les donations pour cette année 2012.

Ces donations comprennent aussi :

  • 60 millions Ariary : Au lendemain du passage du cyclone Giovanna, Ambatovy a contribué pour Moramanga, durement touchée, à hauteur de 60.000.000 Ariary et a ainsi offert divers lots de matériels d’urgence dont 1060 litres d’huiles alimentaires, 238 sacs de riz blanc, 292 sacs de ciment, 102 mètres de bâche en plastique, 660 tôles, 5,45 tonnes de semence de riz, 950 kg de semence de maïs, etc.
  • 171 lits superposés, 55 lits simples et 397 matelas : 13 centres orphelinat dans les régions d’Alaotra-Mangoro et d’Atsinanana ont été dotés par Ambatovy.
  • 14. 000.000 Ariary : C’est le montant d’autocollants « safety-stickers » et de bandes réfléchissantes offerts par Ambatovy au profit des associations de Cyclo-pousse de Toamasina. Les pousses de Toamasina sont désormais visibles la nuit pour éviter les accidents de la route. Ambatovy a doté quelque 3.000 cyclo-pousse affiliés.

Recueilli par Bill

6 commentaires

Vos commentaires

  • 14 juillet 2012 à 19:19 | Bardadas (#5458)

    L’intitulé de l’article me sonne à l’oreille : pourquoi « méconnues » ?

    • 15 juillet 2012 à 04:06 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à Bardadas

      Des contributions sociales ?

      Voilà le vrai social des Malagasy depuis des lustres. Et c’est la clé du pouvoir.

      Ratsimandrava a essayé ... jamais suivi !

      Si un pouvoir arrive à résoudre et à apporter une solution à cette lacune SOCIALE et de SOLIDARITE, tout serait pratiquement résolu car les Malagasy ne demandent que leurs services, prestations et travail ,... soient reconnus quel que soit le régime politique.

      - Retraites et pensions, depuis des années, à quémander quelles que soient les années de service, de travail, ... C’est un droit qui doit être servi automatiquement sans chichi ... Et honorer leurs pensions de droit avec des lance-pierres c’est honteux, scandaleux et contraires aux principes du Préambule de la Constitution sur les droits de l’Homme ...
      - Peu de couverture sociale, médicale et sanitaire de la plupart des salariés et de sa famille ... alors qu’ils ont cotisé, depuis des années, par des prélèvements obligatoires sur leurs salaires ...

      Le constat est clair.
      - Les salariés n’ont jamais eu le choix sur ces prélèvements ... obligatoires sur leurs bulletins de salaires.
      - Les employeurs n’ont-ils pas respecter leur contrat social envers ses salariés ? Ils n’ont pas versés leurs contributions salariales ? ... Alors là, ... c’est très grave.
      L’Inspection Générale des Finances avec leurs collègues des affaires sociales doivent « mettre leur nez » dans ces discordances et anomalies et en sortir des rapports pour mettre tout le monde au rang.
      Rien à voir avec le SAMIFIN ou le BIANCO, ... des façades délabrés et ringards capables de tout et rien, compétents dans les affaires inutiles...
      Les douanes, les PAF, les Impôts, la Répressions des fraudes, la Sécurité nationale, ... peuvent bien se passer d’eux.
      SAMIFIN, BIANCO, et autres ... au lieu de servir, çà dessert et alourdit inutilement toute procédure. Cà crée une méfiance. De plus, ils ne savent rien ... Ni finances, ni transactions immobilières, ni articles, ni objets, ni plantes, ni animaux et autres ... prohibés, interdits.

      AUTREMENT ...
      Que ce soit Ravalomanana ou Rajoelina ou qui que ce soit, ... sans cet éclaircissement social éxigé des salariés, travailleurs indépendants, des syndicats, associations, pouvoirs, etc ... ne peut prétendre à la candidature suprême de l’Etat.
      Soyons-en sûr, c’est la volonté du peuple qui prime sur tout. La feuille de route étant.

      Aux limites ou au plus ou moins l’infini (sans limites), on peut bien :
      - se passer de Rajoelina, de Ravalomanana, et des anciens, ...
      - et procèder à un réferendum pour asseoir et avoir une bonne base constitutionnelle de la III°ou de la IV° République à partir d’une Assemblée élue. Ce afin d’éviter des directoires militaire, politique, économique et financière ... sous des lobbies.

      Quelque part, je me pose la question qui est l’abruti qui croit encore une rencontre objective et d’intérêt national entre Rajoelina et Ravalomanana ?

      Entre les 2, le courant ne passe plus depuis des lustres où ils sèment la confusion entre « intérêts d’Etat » et « profits personnels » dont les Malagasy sont les boucs émissaires ...

      Donc, on peut bien se passer de nos 2 « pseudo intellos » ... pour nous gouverner et incapables de défendre nos intérêts.

      Comme quoi, la feuille de route ne sert pratiquement à rien ! Ce n’est qu’une diversion de la vérité et de la réalité dont les Malagasy sont très habiles depuis que nos députés Raseta, Ravoahangy Andrianavalona, Rabemananjara ont siégé au sein du Palais Bourbon (Siège de l’Assemblée
      nationale en France).
      Ils avaient leur tactique : discuter et commenter en malagasy entre eux d’une loi française, ... ! Qui échappe à La France (leurs députés) ...
      La suite ... On le sait !
      Ravoahangy Andrianavalona (Hôpital) et Rabemananjara ont suivi La France avec Tsiranana ... Docteur Raseta, JAMAIS !

      De là, histoires très courtes, on peut en tirer des conclusions.

      Sans parler du parcours politique du Pasteur Andriamanjato Richard ... qui devrait être Président de la République (connaissant les arcanes et les institutions politiques, ...). Fins politiciens mais trop calculateurs ...

      Manandafy Rakotonirina a raté un passage ... Un moment, dans les années 1990, il a été très fort. De bonnes thèses qu’il n’ a pas mis à jour selon notre « géométrie politique » variable. La politique c’est pas un cour magistral à la Fac ...

      Le Père ZAFY ... Trop bon, trop ... ! Très bon scientifique mais piètre politicien ... ! Que de maladresses, que de bévues ... !
      Le respect : il a démissionné sans fuir.

      Ratsiraka,très intelligent et opportuniste, capable de tout ... a fini par fuir et rester au chaud. « Tout l’espoir que j’avais ... Tu me réponds par un sourire ! ... ».

      Ravalomanana, le plus malheureux, le mégalo pur sang, organisateur de ses propres intérêts, s’est fait piéger par sa gourmandise. Présidents de tout, çà peut passer ... Mais ses tractations « personnelles » avec Daewoo l’a tué. Les Malagasy furieux, l’ Afrique du Sud déçu, La France outrée ... (Faire, en cata., de Mayotte un département pour contrôler cette zone maritime, futur route du gaz, ...), avec Europa.

      C’est pas fini !

      On ne nous dit pas tout !

      Cà vous convient ?

    • 15 juillet 2012 à 08:30 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à NY OMALY NO MIVERINA

      Merci de votre analyse très pointilleuse,sans agressivité.
      Soyons optimiste,tout est encore possible si nous admettons deux vocables :
      - salaire =sel
      - travail=protection sociale (non assimilation avec assistanat).
      Remettons en place un ETAT.
      L’Etat est un mécanisme qui permet une organisation « politique » et « juridique » sur un territoire délimité (-Madagascar-)

    • 16 juillet 2012 à 02:15 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      M Basile RAMAHEFARISOA parle de salaire = sel , etc ...

      Cà me met illico-presto la puce à l’oreille :
      - la gabelle, impôt indirect sur le sel en France dés le XIV° siécle ... où le sel était un produit de luxe et non de consommation courante comme actuellement. En ce temps, seule la noblesse peut se permettre de saler avec parcimonie leur nourriture ... (Imaginez le sel avec une TVA à 33,33 % !!!)...
      - Encore du sel ... Une des familles bourgeoises Malagasy très discrète, pas du tout bling-bling, tient sa fortune de la commercialisation du sel depuis la colonisation ... Et qui ne connaît pas ses descendants (toujours discrets) dans plusieurs pans de l’économie de M/car ? ...

      Concernant l’ETAT, c’est un « mécanisme » organisationnel et régulateur à condition qu’il soit crédible et solvable moralement, intellectuellement dans des institutions bien définies par et selon la volonté de son peuple.
      « Remettre en place un ETAT » ne peut se concrétiser qu’en respectant ces principes et autres ...
      Ce n’est jamais une question de personne. Tsiranana, Ramanantsoa, Ratsiraka, Zafy, Ratsirahonana, Ravalomanana, Rajoelina, ... qu’importe. Idem les bataillons de ministres, de parlementaires qui se sont succédés, etc ... Ce ne sont que des passagers, ou polis ou indélicats, d’un hôtel qu’est l’Etat et la Nation.
      Y en a qui emmène les serviettes, les couvertures, les télécommandes, les savons ... de l’hôtel. ...! Y en a qui refuse de rendre leur voiture de fonction, ... l LA HONTE !
      Y en a qui tirent au maxi de leur état des frais de représentation ...

      « Remettre en place un ETAT » c’est remettre en question ses propres valeurs. On ne pousse pas un ministre du Budget à être pointilleux sur la gestion de l’Etat et des dépenses personnelles des responsables ... C’est invivable et irréalisable !

      « Travail = protection sociale (non assimilation avec assistanat) ». Soit ! Il faut qu’on relise le code du Travail et les lois sociales qui nécessitent un bon nettoyage pour balayer cette confusion source de grèves, de contestations, d’indiscipline, ...
      Que dire des ministres pro-Ravalomanana n’honorant pas les Conseils des Ministres ??? ... A priori, c’est de l’irrespect et de l’indiscipline. Viennent ensuite l’insolence et l’affront ... Ils ne veulent pas assister et ne pas être assistés à la la gouvernance ... N’importe quoi !!!

      En résumé, tout est à revoir à M/car. De l’urbanisme à la Constitution en passant par la mentalité, les code de la Famille, du Travail, des Impôts, etc...

      Sans ce courage de tout revoir, tout réformer, M/car est estropié dans son développement et son épanouissement.
      Changer de Constitution ou de Président de la République ne suffisent pas ....
      QUI OSE FAIRE FACE A CES URGENCES ET PRIORITES ?

      Pour le moment, on est obnubilé par du ponctuel, des dénigrements, des querelles de bas étage, des pinailleries stériles de personnes, ... DU PONCTUEL !

      On éclipse et on occulte l’essentiel ! Et çà peut durer tant qu’on veut !

      Veloma !

  • 15 juillet 2012 à 08:34 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    - « Face aux menaces :EXPLOITATION ILLEGALE et ILLICITE dont est victime l’aire protégée »ANKENIHENY ZAHAMENA« ,dans la région Alaotra-Mangoro » ;
    De quoi s’agit-il exactement ??? ces menaces.
    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 15 juillet 2012 à 17:30 | alika_méchant (#6222)

    Vous avez trouvé un moyen d’arrondir votre fin de mois, ce qui n’est pas rien en ces temps de crise. On peut s’en réjouir pour vous même si un bon article sur un sujet comme Ambatovy ne saurait être complet sans une véritable enquête sur le pour et le contre.

    En effet, comment le pauvre commentateur caché derrière l’écran que nous sommes pourrait juger si tous ces apports, bien que fort louables, compense les coûts, également assez méconnues, sur la santé publique et l’environnement ? Comment savoir si leurs petits enfants, ou même leurs enfant y trouveront leur compte dans les prochaines années ?

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