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De tout et de rien

samedi 13 septembre 2008 | RaJean

Ainsi, malgré les réticences de certaines écoles confessionnelles ou privées, l’Etat a passé outre, tout en permettant aux « rétifs » de suivre leur propre programme. Lancement officiel de la réforme de l’enseignement primaire, hier à Iavoloha. 2719 enseignants spécialement formés ont été présents venus des 20 circonscriptions scolaires (CISCO) où sera appliquée cette réforme. Une enveloppe de 27 millions de dollars par an est déboursée par les bailleurs de fonds, selon le chef de l’Etat qui a présidé la cérémonie.

Donc pour cette année scolaire, une saine ou sainte émulation se verra entre « enseignement réformé » et « enseignement normal ». Attendre et voir !

Concernant toujours l’enseignement, mais supérieur, les résultats de la liste additive tardent alors que l’inscription dans certains instituts privés sera close incessamment. Pourquoi cette révision des copies ? La confiance ne règnerait-elle pas entre le ministère de tutelle et l’Université de Tana ? Un nouveau bachelier avec une mention « Bien » commence à se
demander si le Bac 2008 serait crédible au vu de certaines défaillances informatiques qui auraient chamboulé certaines notes, selon une explication ministérielle. Et lui de dire qu’il
avait espéré la mention « Très bien »… Des doutes subsistent, alors que le Bac est la passerelle pour la poursuite des études supérieures. La polémique est loin d’être close à ce sujet.

Par ailleurs et politiquement, le conflit entre la CUA et le gouvernement occupe toujours l’actualité. Pour le commun des citoyens, la question se pose toujours sur les vraies responsabilités et attributions du maire qu’il a élu. Il est vrai qu’auparavant, les affaires communales ont rarement vu l’ingérence directe du Pouvoir central et même si certains décrets ont été édictés, ils n’étaient pas appliqués à la lettre. Coïncidence ou pas, c’est le maire actuel Andry Rajoelina qui en fait les frais… Encore une mésentente technico-politique qui alourdit l’atmosphère politique déjà délétère. En effet, les demandes de manifestations publiques de l’opposition sont toujours refusées par les autorités à part la réunion qui a eu lieu en la salle du Tranompokonolona Analakely. Le principal motif préfectoral à ce refus reste le même, le souci de l’ordre public. Mis à part un opposant, en la personne de Lecacheur, personne n’a osé aller contre l’interdiction. Et on sait ce qui lui est arrivé… Pour le moment donc, c’est par l’interposition des médias que l’opposition véhicule ses revendications car quoiqu’on dise la presse est libre et vive la démocratie !

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