- le syndicat a fait une démonstration de force devant leur employeur.
Le syndicat Telma Iray Aina (TIA) n’accepte pas le licenciement collectif de 900 employés, selon l’affirmation de ses porte-paroles hier lors d’un sit-in tenu devant le siège du Telma à Alarobia.
Ce syndicat a fait une démonstration de force devant leur employeur hier matin. Selon son porte-parole, la raison de ce licenciement collectif n’est pas très convaincante. « Si la société traverse une période difficile, c’est peut-être les dirigeants qui n’ont pas une compétence suffisante pour diriger », affirme-t-il.
Quatre points sont sortis à l’issu du sit-in : refus du licenciement collectif, demande de révision de l’article 102 de la convention collective de Telma, demande d’examen des charges pour les expatriés et révision avec régularisation de la catégorie professionnelle des employés.
À la fin du sit-in, une délégation du syndicat a demandé une entrevue avec leur employeur. Mais le directeur général de Telma étant à l’étranger en ce moment, c’est le conseiller technique du directeur général de Telma qui les a reçus en présence de l’avocat de la société.
Les quatre revendications ont été évoquées lors de cette entrevue selon un des porte-paroles du syndicat TIA, Michael Rahobison.
Les propositions seront sûrement débattues lors de la réunion Employeur-Comité d’entreprise le jeudi 3 avril prochain. « Nous lançons un préavis de grève général de 72 heures aux responsables du Telma après ce 3 avril si nos réclamations ne sont pas examinées », affirme Michael Rahobison.
