Le girofle de Madagascar, sous forme de clou ou sous forme d’essence, est très prisé sur le marché international. La quantité exportée est passée de 6 253 tonnes en 2005, à 10 466 tonnes en 2006 et 10 570 tonnes au premier semestre 2007. En termes de valeur, les rentrées de devises épousent la même tendance.
En matière de production pourtant, la récolte de girofle n’a pas beaucoup augmenté. Elle a même diminué si on devait se référer à la production de 2001. Une timide reprise de la production est toutefois constatée. La production de girofle 2006, a été dépassée dès le premier semestre 2007. Ce regain de dynamisme du girofle de Madagascar peut s’expliquer par la montée du cours de ce produit sur le marché international. De 1,2 DTS le kilo en 2005, il a gagné en valeur pour être en 2006 à 1,74 DTS le kilo. Singapour est le principal importateur de girofle de Madagascar, ce dernier a importé 66% de girofle malgache en 2005 et 51% en 2006.
Bien qu’il soit un pays non producteur, il est le plus grand importateur et exportateur mondial de ce produit.
En 2004, il a importé 21 400 tonnes et a réexporté 15 000 tonnes. Parmi les autres importateurs figurent la France, l’Indonésie, la Chine, l’Allemagne, les Etats-Unis et l’Espagne.
Par contre, l’exportation d’essence de girofle a connu une baisse toujours pendant la période 2005 - 2006, aussi bien en volume qu’en valeur, allant de 1648 tonnes à 1498 et de 15 719 millions d’ariary à 10 257 millions d’ariary. En fait, l’essence de girofle est la moins utilisée comparée à d’autres. Elle est surtout utilisée dans le secteur sanitaire et moins dans l’alimentation. Notons qu’il faut 100 kg de plantes pour obtenir un litre d’huile essentielle. Afrique du Sud, Dubaï, Emirats Arabe-Unis font partie des importateurs de l’essence de girofle produit à Madagascar présenté sous la marque
« Terre Rouge ».
