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Politique

Rencontres de Joachim Chissano

Confirmation des positions sur la société civile

lundi 26 juillet 2010 |  1528 visites 

De toute évidence, les discussions de Joachim Chissano avec ses interlocuteurs de Samedi et de Dimanche tournaient autour des initiatives mises en oeuvre par les organisations de la société civile. C’est en tout cas ce qui ressort des déclarations à l’issue des différents entretiens avec l’ancien Président du Mozambique.

La mouvance Ravalomanana déclare ne pas être complètement convaincue de la neutralité de la CNOSC nouvellement créée, et souligne que les rencontres préliminaires ou Dinika santatra au niveau des districts ont été préparées par la seule Coalition des OSC, alors que l’Alliance des OSC et le KMF-CNOE ont choisi ne pas se joindre à leur organisation. Aussi la mouvance Ravalomanana donnera instruction à tous ses membres de ne pas participer à de telles rencontres, et désavouera toutes les personnes qui choisiraient d’y participer, à moins qu’un report et une organisation plus consensuelle soient obtenus. La mouvance Ravalomanana continue donc d’appuyer le principe d’appliquer les accords de Maputo et d’Addis Abeba, et dans ce cadre, proposera un texte d’accord additionnel avant le départ de Joachim Chissano.

Pour la mouvance Zafy, Emmanuel Rakotovahiny fait remarquer que certains des porte-parole de la Coordination Nationale des OSC sont plutôt des hommes politiques que des personnes véritablement issues de la société civile, et que certains ont même signé des textes de soutien aux accords de Maputo et d’Addis Abeba. Donc, toute la démarche demeure très suspecte à ses yeux et la mouvance Zafy reste pessimiste sur les chances de succès.

Dans le camp de Didier Ratsiraka, les délégués sont sur la même longueur d’onde et continuent de ne voir comme seule solution à la crise que l’application des accords de Maputo et d’Addis-Abeba.

Recueilli par Yann

2 commentaires

Vos commentaires

  • 26 juillet 2010 à 09:30 | meloky (#637)

    Nulle ne pratique la politique, si on attend les non politiciens pour conduire la préparation des élections et le de facto sortie de la crise. Nous serons tjrs blocqués !

    Eh bien, les problèmes sont les anciens presidents, ils ont tous voulus les ailes d’Egypte ! Un bon conseil pour les anciens Pdts de se rester calme et sans bruits ! Ses alliés et ses activistes doivent savoir replier pour avancer davantage la solution de cette crise.........

  • 26 juillet 2010 à 22:54 | Info ou intox ? INFO : (#2357)

    Comment peut-on parler de « coordination des organisations de société civile (COSC) » quand le concept même de « société civile », comme celui de « démocratie », n’en est qu’aux premiers balbutiements de son existence et de sa structuration, après une colonisation de 65 ans suivie une dictature de plus 20 ans (ère Ratsiraka).

    Les regroupements dits « de société civile » ne sont donc pas des « organisations » au sens où on l’entend en occident, tout comme les regroupements et associations politiques ne sont pas des « partis » politiques, à quelques exceptions près. Faute de recensement fiable, on estime à environ 200 le nombre de « partis » politiques existants, ce qui est ingérable ! Sans compter le foisonnement de nouveaux groupes directement liés au conflit actuel.

    Quelques mois avant le coup d’état, le Président Ravalomanana avait d’ailleurs appelé à une meilleure visibilité du paysage politique, par une structuration, une fusion-refonte des groupes informels (d’opportunité) en véritables partis structurés et identifiables (programme, composition, sources de financement...).

    De ce fait, dans la réalité actuelle du contexte politique malgache, les « organisations » de sociétés civiles n’étant pas encore suffisamment expérimentées, organisées, puissantes pour constituer aujourd’hui un contre-pouvoir indépendant et une force de proposition efficace les autorisant à gérer seules la résolution d’un conflit aussi grave qu’étendu, il est légitime de mettre en doute leur capacité de coordination interne et de neutralité politique.

    Il parait tout aussi légitime d’invoquer une nouvelle manœuvre insidieuse de la faction putschiste pour rester au pouvoir (sous commandement français)en sabotant les actions de la Communauté Internationale tout en compliquant une situation déjà très détériorée sur tous les plans, et socialement très explosive (crainte de guerre civile fomentée par le pouvoir putschiste)

    Aussi faut-il maintenant déloger tous ces guignols criminels en treillis et en costards aussi blancs que leur âme est noire. En 17 mois d’exercice (coercitif) du pouvoir, ils n’ont montré qu’une seule compétence : savoir couler Madagascar à Très Grande Vitesse (TGV) au nom d’un peuple qu’ils trahissent chaque jour.

    Honte à eux ! La vérité jaillira !

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