Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
jeudi 25 avril 2024
Antananarivo | 12h06
 

Politique

Formation à Iavoloha

Comparaison entre deux communes totalement opposées

mercredi 28 mai 2008

Après la formation des maires à Iavoloha, nous avons décidé de comparer les leçons que les maires ont tirées de cette formation. Pour cela, nous avons comparé la commune urbaine d’Antananarivo ou CUA, et la commune rurale de Morafeno, district de Bekily, dans la Région Androy. La première dirigée par un maire non TIM, Andry Rajoelina, la deuxième dirigée par un maire TIM, Thrimoson Théotime.

Madagascar Tribune : Que pensez-vous des dons accordés par le Président de la République aux 1546 maires ?

- Thrimoson Théotime :
« Nous voyons très bien à travers ces dons la volonté du Président de la République à développer notre pays. Il nous a donné à chacun une moto pour visiter les fokontany un par un. Cela va grandement faciliter notre travail ».

M.T : A quoi va servir la subvention que le président vous a donnée ?

- « Il faut voir les aspirations des fokontany. Le président nous a donné une subvention à hauteur de 9 000 000 ariary. Nous devons discuter de son usage avec les responsables de fokontany ».

Mais est-ce que vous n’avez pas de problème très urgent à régler dans votre commune ?

- « Notre préoccupation première est la communication. Comme le dit le président, il n’y a pas de développement, s’il n’y a pas de communication. C’est le moteur du développement. En ce moment, nous sommes aussi en train de chercher d’autres subventions pour le développement de notre commune. Nous avons profité de ce congrès du TIM et de la formation des maires pour trouver des partenaires économiques. Et nous avons trouvé un bailleur pour notre projet. Ce projet sera mis en exécution en 2009 ».

Madagascar Tribune : A quoi va servir la subvention octroyée par le Président de la République, pour la CUA ?

- Andry Rajoelina :
« Cette subvention va être consacrée à l’assainissement de la capitale. Nous allons mettre des poubelles tous les 50 m dans les rues de la capitale ».

- Qu’avez-vous à dire à propos des marchands de trottoirs ?

- « C’est la loi qui interdit les ventes sur les trottoirs. Il y a un texte qui régit le marché dans la capitale et qui interdit les ventes sur les trottoirs ».

D’après vous, d’où vient le problème des commerçants ambulants ?

- « Aujourd’hui, il y a beaucoup de zone franche qui ferme leur porte. Les travailleurs ainsi licenciés se convertissent dans le commerce. Ils déposent un objet à titre de gage dans les magasins grossistes et obtiennent des marchandises qu’ils vendent dans la rue. Nous observons une augmentation incessante du nombre des marchands de trottoir ».

Recueilli par MANJAKAHERY
Tsiresena

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS