- Me Hery Rakotomanana.
Invité comme intervenant à cette conférence débat qui s’est déroulé samedi 5 mars au centre Arupe de l’EKAR Faravohitra, Me Hery Rakotomanana, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats et président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a fait un exposé sur le thème de la rencontre : « Comment mettre fin à la transition de manière noble ? ».
Ce fut un exposé très technique, d’abord sur l’historique de la CENI, sa mission et la manière dont les membres qui composent cet organe sont aujourd’hui à leur place. Si le cas de James Ramarosaona pour les journalistes est discutable, Me Hery Rakotomanana a été présenté par son corps d’origine, celui des avocats. Le président de la CENI est persuadé qu’il n’y a que les élections qui permettront d’achever de manière noble la transition. À son avis cette noblesse requiert des dispositions d’esprit patriote, qui a peur de Dieu et qui aspire au fihavanana. Ce sont les garanties ou les assurances dont tout un chacun devrait faire montre pour une sortie de crise noble.
N’ayant pas sa langue dans sa poche, l’avocat a interpellé l’assistance et lui a demandé si en son sein quelqu’un serait prêt à mourir pour la patrie ; silence cathédral. Me Hery Rakotomanana n’a pas lui non levé le petit doigt. Et il poursuit ses interrogations si les dispositions de la Constitution de la 4e République sont conformes aux volontés divines ?
Autre question qu’il a posée, est-ce que la population est consciente que ce sont encore les structures de transition qui nous gouvernent jusqu’à présent ? Et pour couronner ou conclure, Me Hery Rakotomanana déclare que seule l’organisation des élections peut nous conduire vers la sortie de crise et achever de manière noble la transition.
En tout cas, l’homme a démontré ou exhibé son talent d’orateur persuasif, gestes, regards et ton à l’appui.
Vos commentaires
Des questions qui s’adressent à nous tous et à Hery RAKOTOMANANA en premier. Mais l’assistance y compris le président de la CENI n’ont pu répondre.
Celà démontre qu’aucun politicien, aucun « responsable » ni même au sein de la dite « société civile » n’est prêt à se sacrifier pour la patrie contrairement au simple citoyen lamda qui est sacrifié par les dirigeants et toute la classe politique, et encore prêt à se sacrifier pour sauver la nation.
Que dire alors de ce constat, sachant que la crise actuelle est une suite logique de l’appât de gains de nos politiciens et dirigeants successifs ;
Que la « réconciliation » clamée est caduque, au but de se partager le « butin » et de se blanchir mutuellement entre politiciens, au mépris des droits du peuple ?
Que nos politiciens et nantis ignorent la rupture sociale et que la fossé ne cesse de se creuser depuis des siècles ?
Alors résolution de la crise de manière noble ? Mais noble pour qui Me RAKOTOMANANA ?
Mais le 7 février 2009 , nombreux sont morts pour la patrie maître,avez vous la mémoire courte ? et je suis entiérement d’accord avec lui , que seules les élèctions libres et transparentes et démocratiques seront en mésure de soritr de la transition et de cette crise qui perdure , et espérons que les 3 mouvances nous entendent . Que finissent les divers coups bas , les tentatives de déstabilisations en tout genre . Un gouvernement de transition ne veut pas dire un gouvernement à vie .
Je rejoins N.R
Par contre pour Betoko, De Gaule à dit : on croit mourir pour la patrie mais on meurt pour des industriels. ( et là j’ai la savonnerie tropicale comme image dans ma tête....bizarre non ?)
Ceux qui sont morts le 7 février sont morts pour une cause ou pour une patrie si vous voulez mais c’est la MÈRE PATRIE alors. (Sans vouloir vous vexer)
Mais si quelqu’un avait levé sa main, je crois qu’une partie de l’assistance aurait fait pareil, mouton de panurge..une réaction typique de certains Malgaches (le 26 janvier 2009 en est la preuve).
Moi personnellement, je mourrais pour ma patrie (surtout pour mes enfants) mais dans le contexte actuel on mourrait plutôt pour ra8 et/ou rajoelina. alors non merci. L’assistance pensait peut être la même chose au moment où la question a été posé par le maître.
La question qu’il aurait dû poser est : qui est contre les élections ?
Tout le monde est d’accord pour les élections : ça c’est gagné...
Deuxième question : qui est d’accord pour que ce soit la CENI dans sa forme actuelle qui organise les élections ?
Ou : qui a confiance en la CENI, toujours dans sa forme actuelle, pour qu’elle organise des élections équitables ?
Ou : la CENI, toujours dans sa forme actuelle, est-elle capable d’aller au-de-là des pressions politiques pour ne pas valider des karne-pokotany comme document électoral... ou sanctionner rajoelina quand il fait des grandes messes de propagande avec l’argent du contribuable ?
On vous a vu à l’oeuvre, et on n’était pas resté bouche-bée devant votre noblesse d’âme dans l’accomplissement de votre devoir... Au contraire dirait l’Autre !
Votre béni-ouiouisme nous a plus écœuré que nous inspiré l’intégrité que vous auriez dû afficher.
On ne vous demande pas de mourir pour la patrie, mais si vous êtes incapables de dire non aux pressions, il nous faudra trouver une autre manière pour garantir l’impartialité ou la neutralité...
On vous remercie pour votre aveu d’impuissance : mais on ne va pas s’engouffrer dans une entreprise vouée à l’échec d’avance.
Et excusez-nous, nous attendons des hommes la noblesse mais pas d’un processus. Des hommes qui ne trichent pas : voilà ce que nous appelons des nobles... ou qui respectent la parole donnée...
En quoi une élection serait noble ?
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Donnez-nous ces critères de noblesse d’une élection, car contrairement à d’autres, on ne veut pas prendre les vessies pour des lanternes, tout simplement parce que vous le dites...
Une élection dont une partie de la population serait privé de leur choix parce qu’une autre partie, de la population toujours, aurait décidé à leur place qu’elle n’a pas ce droit, serait noble par définition ?
Bonjour à tous qui lient l’article
Des fois fois je rigole (jaune en tout cas) quand je lie tous les jours « réunion parci parlà » mais rien n’est fait. On croirait qu’on ne sait faire que ça. dans d’autres pays, notamment dans le subsaharien on agit.
On les critique mais ils ont des résultas en tout cas. alors depuis 2 ans on tergiverse, onse tacle mais on reste sur place. Beaucoups d’interrogation, mais personne ne veut répondre, chaise musicale, conflit d’interet. Quand va-t-on penser à la masse populaire, dans le sud qui ne mange plus, les 4-mis à Tana. Arretez ces réunions qui ne menent à rien, je signale qu’il y a tant d’intellectuel potentiel dans ce pays mais on les empeche de parler.
Le monde se réveille alors qu’attendons nous ????????????????????
la vraie noblesse, l’honnêteté intellectuelle, auraient été de faire des élections dans les règles définies par les lois et règlements en vigueur, sans passer au préalable par un coup d’Etat qui met à terre toute l’économie d’un pays et relègue au premier rang des populations les plus pauvres du monde les quelque 19 millions d’habitants que compte cette Grande Ile qui avait pourtant la réputation d’être une île heureuse en d’autre temps.
Hélas, si l’Histoire est un éternel recommencement, on ne peut pas la refaire pour autant !
Mais Naivokely , on s’achemine on dirait vers le fin de la tansition et des intelectuels justement en parlent .
Il n’y a pas que cette transition à fermer. Il faut se demander aussi comment mettre fin à cette instabilité cyclique.
On va mettre fin à cette transition, suivront quatre ou cinq ans d’accalmie et on recommencera le bordel.
M. Hery Rakotomanana a un chat à grosse tête à revendre !
Il n’ose pas avouer qu’il s’est mis au service de M. Andry Rajoelina pour légitimer le putsch du 17 mars 2009 ! Ce brillant avocat sait pertinemment que tout n’est point transparent lors du fameux référendum du 18 novembre 2010 car il a dit que rien n’est parfait mais tout est perfectible ! Mais il doit comprendre que les élections ne sont pas toujours et ne sont pas seulement d’ordre « technique » mais aussi et de loin, politique ! Et qui dit politique doit entendre par « politique partisane » jusqu’à nouvel ordre ! Il doit aussi accepter que la réussite d’une électron dépend de beaucoup de facteurs : sa préparation, la nature des campagnes électorales, la fiabilité des listes électorales, etc. Donc avant les élections la « concorde nationale » prime !
La meilleur solution de mettre fin à une transition c’est d’organiser un référendum pour élire un nouveau président de la République rapidement.
Cela c’est pour la forme du moins que la communauté internationale reconnaisse l’état malgache ,et que les accords et les aides bilatérales ne soient pas bloquées.
Le vrai problème à Madagascar comme dans tous les pays d’Afrique c’est la corruption.
Cette mentalité là ,est le mal du fait que le peuple doit réagir en permanence car les voyous cherchent une place pour s’enrichir.
Des preuves sont à l’appui,en Tunisie ,en Egypte et au Lybie.
Tous ces salauds qui sont restés très longtemps ont amassé une fortune colossale inestimables.....tout le monde le sait.
Un président qui arrive à construire 10WC publics supplémentaires à Analakely et conscient de la proprété , celui qui arrive à éradiquer l’insécurité car il y a beaucoup de kalachnikov qui circulent et il ne se passe pas un jour sans qu’il n’y ait pas de vol à main armée à Madgascar.etc....Le prix des ppn ne doivent pas augmenter en permanence.Les inégalités sont trop importantes entre ceux ou celles qui cherchent à manger dans la poubelle et ceux qui montent sur un 4X4 ;
Voilà ,on n’a pas besoin d’être un polytecnicien ou un sortant de l’ENA pour diriger un pays mais rares sont ceux qui sontau poivoir pour augementer la richesse du pays et d’améliorer le rang de Madgascar qui se trouve à la 146ème position sur les 177.Un pays riche par ses ressources et ses richesses naturelles et pourtant l’un des pays le plus pauvre du monde ,non loin de la Somalie.
Je n’ai pas besoin de me décrire mais quand j’étais de passage au pays j’étais très triste.La dégradation du pays est surtout sous la République de Ratsiraka un voyou.