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Editorial

Chute du piédestal

vendredi 29 octobre 2010 | Patrick A.

Avant que les médias ne soient accaparés par les fêtes de fin d’année et que l’année 2010 ne soit considérée comme un passé rance qu’il n’est plus intéressant d’évoquer, c’est la saison des palmarès. Bon nombre d’organisations sacrifient à la tradition de décerner étoiles et bonnets d’âne : Nobel, Fondation Mo Ibrahim (indice de gouvernance africaine), Reporters sans frontières (classement annuel de la liberté de la presse), Transparency International (indice de perception de la corruption) font partie des plus connues qui ont déjà délivré leurs verdicts.

Malgré leur caractère répétitif, on ne saurait minimiser l’influence de ces palmarès qui ont le mérite de faire réfléchir gouvernés, savants et gouvernants. Si le Nobel est célèbre, il souffre de sa subjectivité qui soulève régulièrement quelques controverses et broncas. Les trois autres palmarès cités plus haut ont pour leur part l’avantage de pouvoir mettre en avant une méthodologie constante d’année en année, applicable dans n’importe quel pays et qui s’appuie sur des données publiques mesurables et vérifiables. Même si les chiffres manquent parfois un peu de contexte, ces scores clairs et précis jouent ainsi un rôle positif en permettant aux « mauvais élèves » d’identifier des moyens concrets d’améliorer leur score.

Quel portrait de Madagascar donnent les palmarès 2010 ? Comme il n’y a pas de prix Nobel de patience collective, aucun indice n’est fourni du côté des académies de science suédoise ou du comité nommé par le parlement norvégien… Les scores chiffrés révèlent pour leur part une dégradation peu flatteuse, mais moins catastrophique que l’on aurait pu le craindre.

Le classement de la liberté de la presse est même en amélioration. Cela était objectivement prévisible en raison d’une légère détente après une année 2009 très mauvaise qui avait vu la mort d’un journaliste, de multiples fermetures brutales de stations et un climat extrémiste de menaces et de désinformations. En 2010, il vaudrait donc mieux être à Madagascar qu’en Côte d’Ivoire, au Cambodge, au Maroc, en Turquie ou au Mexique.

Les deux autres indices révèlent eux des dégradations par rapport aux années précédentes, dégradations qu’on pouvait pressentir ne serait ce qu’en suivant l’actualité sur le bois de rose. En matière de gouvernance, Madagascar se retrouve 28è sur 53 pays africains, contre 17è pour l’étude 2007/2008. Son score passe de 55 sur 100 à 48,7 sur 100, en raison de reculs dans les domaines sécurité et souveraineté du Droit, ainsi que participation et droits de l’Homme. Pour ce qui est de la perception de la corruption, le score 2010 recule à 2,6 sur 10 (PDF), soit au niveau de l’année 2003, contre 3,0 en 2009 et 3,4 en 2008.

Si l’on prend un peu de recul, l’attention est attirée par le fait que plutôt qu’à un véritable effondrement de la réalité de Madagascar, l’on assiste surtout à un recul par rapport à un continent africain qui dans l’ensemble a progressé ces dernières années. Madagascar n’était pas un sommet de vertu en 2000/2001, mais se permettait d’être le neuvième pays africain en matière de gouvernance. Ce n’est plus le cas, et pas seulement à cause des événements de 2009. L’environnement a changé, et qui n’avance pas recule.

Nous ne sommes pas le seul pays à être mis face à la nécessité de se reprendre. Pour la perception de la corruption, États-Unis et France sont précédés par le Chili, la Barbade ou le Qatar. En matière de liberté de la presse, ces deux pays qui nous ont longtemps servi de repères sont désormais précédés par l’Estonie et la Lituanie, autrefois annexes de l’empire soviétique.

Aucune position n’est à jamais acquise, et rien n’est jamais désespéré. L’environnement a changé, et qui n’avance pas recule.

18 commentaires

Vos commentaires

  • 29 octobre 2010 à 10:04 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    « Faut-il tenir compte de toutes ces litanies internationales »

    En 2010,il n’y a que « CRISE »,« CRISE » et « DEFICIT PUBLIC » dans le concert international.

    « Quelles nous laissent un peu les baskets »

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 29 octobre 2010 à 11:02 | poiuyt (#584) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Les gens qui portent la qualité de parlementaires français, il est bien vrai : ils militent pour les intérêts de leur pays, et NON PAS DU TOUT pour les intérêts du peuple malgache. Vouloir éterniser ce pouvoir putschiste liberticide pour favoriser les intérêts français, ils sont dans leur logique.

      Quand le monde entier montre l’affreux putschiste, et que seule la France, ou plus précisément certains de ses élus, donne des leçons de conduite sur nos terres, à nous et au monde entier, c’est à vomir.

      A la recherche de leur gloire perdue, passant par l’égoïsme du moteur franco-allemand, environnés de la vague proche des états européens pauvres, poussés par le péril chinois, c’est ici chez nous qu’ils veulent s’enrichir, pour maintenir leur avance volée par une ancienne colonisation, de quoi ils ne se sont toujours pas excusés.

      Qu’ils s’en aillent !

    • 29 octobre 2010 à 11:54 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      basile,

      Au temps des TGV, il n’y a que des déficits ; çà on ne peut pas le nier.

      Ce ne sont pas les « internationaux » qui les ont vu le premier, ce sont les habitants de la réunion kely.Les 4mis se multiplient, sans compter les morts.

      Tout çà c’est à cause de Ravalomanana ??n’est ce pas ?

      vulgaire !!!

    • 29 octobre 2010 à 12:32 | Mihaino (#1437) répond à poiuyt

      Poiut,

      Merci ! tjrs présent et fidèle au poste ...

      Toutes vos réactions sont sincères et directes et choquent certains amis de la HAT & Consorts ...

      Amitiés et Wait and see....

    • 29 octobre 2010 à 13:28 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à poiuyt

      poiuyt ???

      Excuser en quoi ???

      Avant l’arrivée d’un café au lait au Pouvoir,les « africains » ont présenté une facture ,par milliards de dollars aux U.S.A.,pour dommage d’esclavage.

      Maintenant,« ON » ne les entend plus.TOUT EST AVALE.

      Dîtes-vous,des excuses ???? excuses en QUOI !!!! pour QUI ?????exactement !!!!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@mail.com

    • 29 octobre 2010 à 13:36 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à mahery

      Mahery

      Voulez-vous toujours m’opposer à Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA.

      Il s’est trompé en voulant céder le « POUVOIR »,c’est dommage !!

      Mon grief contre Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA,c’est l’histoire de S.A.D.C. Point barre !!!

      S’il veut rentrer à Madagascar,avec sa « FAMILLE »,sans S.A.D.C.je suis le « PREMIER » à l’encourager.

      Par honnêteté,qu’il observe quelques années de silence en « POLITIQUE ».

      Il est jeune,une traversée du désert est quelque fois bénéfique.

      MADAGASCAR A BESOIN DE TOUS SES ENFANTS.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 29 octobre 2010 à 22:28 | poiuyt (#584) répond à Mihaino

      (Pour épater Mihaino :)

      On a à Mada une constipation chronique d’un autre genre. Tous les jours, on a droit à des concerts de flatulences ; sortira, sortira pas ? Les dernières en date proviennent de Organès (un nom pré-déterminé !) en duo avec son paysage audiovisuel PAF, à propos d’une barbouze indigeste.

      A l’autre qui se fait appeler « rajemison rakotomaharo », il lui a été demandé : « Vous êtes invité à partir ». Reconnus usurpateurs par le monde entier, 2 ans durant, y faut le faire ;

      Vient généralement le temps de faire le ouf de soulagement, quand ils sont passés. Beurk !

  • 29 octobre 2010 à 10:12 | RRabetafika (#4116)

    Pour rappel, Le classement de Transparency International en termes d’indice de perception de la corruption en 2008 (IPC 2008) plaçait Madagascar au 85ème rang mondial sur 180 pays enquêtés, avec un score de 3,4 sur une échelle allant de zéro (degré élevé de corruption) à dix (degré élevé d’intégrité). Cet indice était de 2,8 en 2005. La Grande Ile a donc fait un progrès appréciable en 3 ans. Et la voilà de nouveau dans le rouge, classée parmi les bons derniers de la liste, à la suite de ce charivari politico-financier qui est loin de trouver sa solution. Passer ainsi de la 85ème à la 123ème place en moins de 3 ans, il y a de quoi se poser de sérieuses questions, non ?
    Mais il paraît qu’on nous a appris juste à lire et à écrire. Peut-être aussi à compter. Mais pas à réflechir ni à raisonner ! Pauvre Grande Ile Rouge !

    • 29 octobre 2010 à 10:48 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à RRabetafika

      Transparency International ????

      Elle n’a qu’à balayer devant sa porte d’abord.Tout ce qui vient d’Amérique,des Américains,faut-il l’accepter toujours ????

      L’Amérique est puissante grâce à ses planches à billets et champion de l’aide humanitaire pour liquider ses surplus de production agricole.

      Il faut supprimer le BIANCO et compagnie.

      - Revenons à la moralisation de chaque « responsabilité ».

      Une structure simple mais solidaire.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 29 octobre 2010 à 11:59 | che taranaka (#99) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Les Etats-unis ont toujours vécu sur les dos des autres .Le monde entier , ou presque , travaille pour nourir la puissance américaine .

      La chine est le premier créancier des états-unis mais ce sont ces derniers qui régulent le cours du dollar.

      Leur puissance militaire et culturelle résultent de leur puissance économique et vice versa.Le monde ,impuissant, est à ses bottes.

      Et malgré les orgueils et autres réticences de certains une fois par jour au moins,comme les musulmans et leurs prières,les traders,banquiers... se retournent vers Wall-street inquits ou heureux ;ainsi va le monde...

    • 29 octobre 2010 à 12:03 | mahery (#2468) répond à RRabetafika

      Ka vokatr’io fihenan’ny kolikoly io anie no nandrodanana ny jadona e !
      Ho aiza ary hoy ianao ry Zakahely sans provision sy ry Voninahitsy no ahita asa sahaza azy raha mbola Ravalomanana ihany no teo ?

      Izao zao velona tsara éry ny savonnerie tropicale @ volam-panjakana @ ity sasa tananana @ savony ity !manginy fotsiny ny fanaovana an-keriny fananan’olona miaraka @ FIS.

      Nanao jadona t@ mpanao politika very fihinanana ny filoha Ravalomanana, ary variana nikarakara ny ankizy kely sy ny reniny hany ka hadinony fa manam-pahavalo izy.

    • 29 octobre 2010 à 12:21 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Je suis convaincu que vous êtes un im(b)écile Basile.
      Je suis désolé.

    • 29 octobre 2010 à 15:27 | che taranaka (#99) répond à mahery

      Mahery ingahy !

      ny reniny sy ny zanany sa ny reniny sy ny ankizy ???

  • 29 octobre 2010 à 12:06 | da fily (#2745)

    Vous dites chute ? De quel piédestal cher Patrick ? Il y aurait eu donc accession à un piédestal ? Je croyais que la période courte de l’envahissement ravalomananien dans toutes les structures du pays avaient conduit cette île à la déroute continue, sinon pourquoi l’avoir évincé ? Certes la question est quelque peu cavalière, mais aujourd’hui c’est la bonne question !

    Malgré la pertinence tangible des chiffres qui de par nature aiment à être têtus, les résultats de ces instituts et organisations diverses ne sont, après tout que des observations, des indications qui n’amènent pas plus de « loaka » dans le « vary » des malagasys. Troublant et choquant peut-être, mais ici à la grande île, la gamelle rime avec urgence, peu importe la quantité, mais il en faut. Ce qui me vient à renâcler dur et à baver de rage quant à nos « huiles » passablement repues qui, non contentes d’afficher leur insolente forfaiture, demandent avec un aplomb pas piqués des asticots, des émoluments de dignitaires bananiers ! le mot scandale s’est enfuit à toutes jambes devant tant d’abjection collective. Un pays exsangue, une population atone, une économie inerte, des ressources en phase de...et des dirigeants dont l’inconscience leur confère une parenté avec quelque invertébré nuisible et nocturne. « Ils » nagent éffectivement dans l’obsurité la plus totale, tentant misérablement de se repérer à vue.

    Je résumerai tout ceci à une seule chose : « que nous apporte vraiment tous ces élus, et les non-élus qui s’accrochent comme pucerons aux branches vermoulues de ce pouvoir, et qui réclament leur dû qui n’en est pas un, de quel mérite peuvent-ils se vanter ? »

    Est-ce inévitable de se fourvoyer et corrompre sa cervelle de la sorte ? Si nous n’avons pas encore atteint le pire, il n’est plus à douter qu’on pourra s’écarquiller de colossales surprises d’ici quelques temps, tant le très gros devient le plus petit des banals. Les maux sont véhiculés par ces hommes ayant oublié leur condition, dont l’esprit veule a remplacer l’âme, a corrompu leur être pour basculer dans l’ombre. Philosophiqument, c’est le nihilisme le plus décadent, l’absence totale d’un début de reflexion, de sens commun, d’esprit social. Des loups côte à côte dans la meute, le dominé d’aujourd’hui guettant la prochaine defection du dominant actuel. Un pour tous ! Tous pourris !

  • 29 octobre 2010 à 15:39 | che taranaka (#99)

    da fily,

    c’est vendredi aujourd’hui et je vois que vous avez achété beaucoup de piment pily-pily..de sakay tsy lanim-dimy-lahy..!!!

    Bravo pour la fin de votre diatribe « Des loups côte à côte dans la meute, le dominé d’aujourd’hui guettant la prochaine defection du dominant actuel. Un pour tous ! Tous pourris ! »..celle-ci me permet à sortir ma réclame quotidienne...La GUERRE CIVILE hante le pays.....!!!!!

  • 29 octobre 2010 à 22:20 | Lefona (#4584)

    Pour Rasoa : Io ilay fahavoazana ! ianao izany dia hisolom-bava olona 100 ?
    Indrisy, io fomba atanao io no efa fahavohazana hatrizay !
    Avec une mentalité pareil, il n’y a plus aucun crédit à donner ! T’es grillée Rasoa !

    Pour Da Fily : Tous pourris ...mais toi en premier ! Certes la consistance de la pourriture ne doit pas être pareil, mais ta réation montre que t’as aucun sens de l’analyse, te contentant d’un discour populiste à la noix, et les populistes, c’est des pourris aussi ! Si t’as mieux à proposer, vu le contexte, vas-y, on te suis, si tu ne fais que globaliser, parle pour toi-même !

    Pour Che : tu insistes sur une guerre civile, mais c’est parceque tu crois qu’il n’y a plus de solution....vu la façon dont le peuple adhère aux actions de la transition. C’est -y-pas un un vrai démocrate ?...heu...à d’autre !

    • 30 octobre 2010 à 08:06 | da fily (#2745) répond à Lefona

      Akory anao lefona, tena manindrona mafy izy izany !

      Yep, dois-je vous répondre en bonne et due forme ou ignorer la moelle même de votre réponse ?

      Si je passe pour populiste devant vous, j’en suis baba... et si les popus sont des pourris, je pourrais être d’accord avec vous, mais je ne formulerai à la même sauce. Et vu effectivement le contexte, vous devriez me suivre et comprendre ce que j’ai voulu partager. Mea culpa si le message n’a pas été compris, à moins que vous vous en voulez de n’être dans le panier de fozas qui, religieusement, grattent de plus en plus le peu qui nous reste, et que vous m’en voulez de dénoncer cet étét de fait ! J’éspère que ce n’est le cas, mais bon, il paraît qu’on est en démocratie...démocratie à la sauce foza.

      Globaliser ? Vous le faites exprès ou quoi ? Vous vous sentez du côté des pourris ou quoi ? Ceux qui se carressent la panse, tout en voulant être encore plus replet, ne vous font-ils pas l’effet d’être atteint de putréfaction avancée ? Ce que je voudrais proposer, c’est déja que nous dénoncions tous, ce grouillement immonde qui nous fait honte et qui pue, et ça n’a pas l’air de faire sourciller certains. Et si je ne me suis pas rué dans les brancards de la politique, il est de mon devoir de juger mes contemporains qui ont décidé de s’occuper de ce pays, car ceux qui ne sont pas pourris ne méritent pas un tel sort !

  • 4 novembre 2010 à 06:14 | el che (#344)

    Comme il est assez consternant de constater que les débats sur ces forums ne vont au-delà des critiques, sans que les intervenants ne discernent sur les réels problèmes, et de tenter d’y apporter des solutions. Difficile d’avancer dans ces conditions, car la politique ne doit se contenter de dénoncer ce qui ne pas, mais d’en tirer des conséquences, et de disserter de la manière dont nous pourrions éluder les problèmes.

    Nous avons déjà, me semble-t-il, oublié les troubles institutionnels qui sont issus de problèmes récurrents, avec ses crises répétitives, qui à chaque fois plongent le pays dans le chaos, et la misère pour les plus faibles. Il est essentiel de savoir comment éviter que les mécontentements légitimes des citoyens ne soient récupérés par des opportunistes sans foi ni loi.

    On ne le dit pas assez : les vrais faiseurs de putsch sont des militaires, car sans l’aval de ces derniers, nul ne peut prendre le pouvoir par la force. L’armée doit être muette dans une démocratie : c’est à écrire noir sur blanc dans une future constitution, en qualifiant de criminelle toute intervention militaire sans les ordres des autorités civiles.
    On ne peut tolérer que la loi du plus fort soit toujours la meilleure, ce qui nous relègue à l’époque du far West, où il suffisait de détenir une arme pour régner, mettant ainsi en échec les idées de société, l’intelligence, la compétence, l’intégrité que doivent posséder les dirigeants de ce pays.

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