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Economie

Impact de la crise sur les opérateurs touristiques

Chute de 70% par rapport à 2008

mercredi 8 avril 2009

Joël Andriamandranto, président du Conseil d’administration de l’Office national du Tourisme à Madagascar (ONTM) lors de la réunion du Conseil de l’ONTM à Ankerana ce 7 avril 2009 réclame 600 000 euros pour le redressement et l’épanouissement du tourisme à Madagascar. La crise politique a fortement perturbé les opérateurs dans le secteur depuis le milieu du mois de janvier 2009. Par rapport à l’année dernière, selon Joël Andriamandranto, l’arrivée des touristes est en train de chuter de 70%.

Pour espérer un retour des touristes, il faut convaincre les ambassades de lever les interdictions imposées à la destination Madagascar sur leurs sites web. Il faut rétablir entièrement et rapidement la sécurité, notamment en matière de circulation des personnes.

L’ONTM revendique des facilités dans les déblocages des vignettes touristiques auprès du Trésor public.


Recueilli par Valis

10 commentaires

Vos commentaires

  • 8 avril 2009 à 07:27 | loulou (#1000)

    je ne sais pas comment espérer avoir des touristes en ce moment vu ce qui se passe à madagascar,qui aura envie d’y aller,franchement !!!même les bois des forêts tropicales malgaches sont pillés etc.....

    • 8 avril 2009 à 08:31 | Mimie (#196) répond à loulou

      A propos de bois précieux, cet article paru dans un autre journal est très édifiant :

      « Un ordre a été émis par le Procureur de la République pour perquisitionner le site de production laitière du Tiko à Sambaina suite à une rumeur persistance de l’existence de bois précieux sur les lieux. Et stupéfaction ! Des bois de rose, d’ébène et de palissandre semi-travaillés et rangés au milieu de bois de pin et bois ordinaires sont stockés dans trois grands hangars, à l’abri des regards. Le tout sans parler d’autres surprises ! »

      http://www.laverite.mg/index.php?option=com_content&view=article&id=5700:tiko-sambaina-3-hangars-de-bois-precieux-saisis-&catid=34:actualites-madagascar&Itemid=53

    • 9 avril 2009 à 13:39 | mimi (#426) répond à Mimie

      Et bien et bien ma chère que de surprise de votre part.Bien sûre on exige des preuves à commencer par le nom du journal ou du magasine où vous avez déniché ses pseudo-informations.Ensuite,si possible veuillez argumenter plus en profondeur votre position au lieu de tourner autour du pôt.

  • 8 avril 2009 à 09:36 | Roland (#1957)

    En tant que touriste ayant résilié son séjour à Madagascar pour ce début d’année je témoigne de la raison essentielle qui m’a fait renoncer à ce voyage : l’insécurité de circulation.
    Cela aurait du être mon sixième voyage dans la Grande Île, pour une durée de trois mois. J’aime ce pays, du nord au sud, de l’est à l’ouest, et ne peux immaginer y venir en me cantonnant frileusement dans un seul endroit, je voyage donc, parfois en taxi-brousse, et c’est là que le bat blesse. En temps ordinaire déjà, certains endroits sont tristement réputés pour les attaques de dahalos (RN7 près de Tulear, RN6 près de Port Berge, ...) Mais qu’en est il actuellement avec l’augmentation de la pauvreté et du chômage ?
    J’aime séjourner en haute matsiatra, mais il n’y a plus d’avion pour se rendre à Fianarantsoa depuis Tana ou Tuléar, ce qui oblige aux transports terrestres sur de longues distances, souvent de nuit, ...
    C’est ce risque là que je n’ai pas voulu prendre, j’espère pouvoir revenir en septembre.

  • 8 avril 2009 à 10:19 | rom1 (#1140)

    ci dessous site de la diplomatie française aujourd’hui...

    venez ???venez pas ???c’est du bon langage diplomatique que j’ai deja qualifié ici de « langue de bois »...

    "Malgré la tenue de rassemblements dans le centre-ville de la capitale, qui ont pu parfois dégénérer en échauffourées, l’évolution politique facilite petit à petit le retour à la normale à Madagascar, sans que la crise ne soit pour autant achevée.

    Un voyage dans la capitale Tananarive peut être envisagé pour des raisons professionnelles revêtant un caractère de nécessité. Des déplacements en province sont également possibles, la situation y étant plus calme que dans la capitale.

    Il convient toutefois de rester prudent et vigilant et d’éviter en général le centre-ville de Tananarive. Il est par ailleurs recommandé de se signaler auprès des consulats français et d’y laisser ses coordonnées.
    Les déplacements de nuit restent fortement déconseillés."

  • 8 avril 2009 à 10:41 | Aigle Noir (#1961)

    La diminution du pris du Visa touristique serait aussi une bonne chose, même si l’on peut penser que la HAT a besoin de sous en ce moment. Mais les 60 Euro qui ne seront pas dépensés pour le droit de visa le seront vers les artisans, les restaurants, taxis etc....

  • 8 avril 2009 à 11:48 | ébrié (#1371)

    Comment peut-on aller dans un pays où l’ on peut se faire tuer pour quelques euros ??? Devant la recrudescence des attaques et ce dans pratiquement dans tout le pays faire du tourisme à l’heure actuelle est tout simplement de la folie.
    Dommage pour le pays...

  • 8 avril 2009 à 14:51 | rom1 (#1140)

    Délinquance :

    Les risques liés à la criminalité de droit commun sont non négligeables à Madagascar. Les zones inhabitées (y compris les parcs nationaux : parc national de la montagne d’ambre...) ou les plages, sont propices aux agressions par des bandes armées, parfois d’une grande violence, de touristes de passage afin de les détrousser.

    En outre, les conditions de sécurité suscitent des inquiétudes dans les principales agglomérations en raison de la délinquance sur la voie publique (vols à la tire, vols dans les véhicules) et des cambriolages de résidences.

    En conséquence, les voyageurs sont instamment invités à observer les recommandations suivantes :
    dans le centre ville et la ville haute de Tananarive, éviter les quartiers d’Ambondrona, Ambohijatovo, Anpasama, la partie supérieure de l’Avenue de l’Indépendance et le marché d’Analakely, surtout en début de soirée et la nuit.
    à Diego Suarez et notamment sur la montagne des Français, faire systématiquement appel à un guide malgache employé par une agence touristique locale en cas de tourisme individuel.

    Compte tenu de la recrudescence d’agressions violentes à Nosy Be, la fréquentation de l’île n’est pas conseillée, sinon avec une extrême prudence, notamment à Mont Passot, Cascade, Arbre Sacré, et certaines rues du centre ville.

    Certaines précautions peuvent parfois permettre de prévenir les agressions :

    circuler portes fermées lors des déplacement en ville, notamment à Tananarive
    éviter de se promener la nuit dans les quartiers périphériques des cités ;
    ne pas circuler sur les routes la nuit ;
    conserver sur soi des photocopies des papiers d’identité, du permis de conduire et du visa de séjour.
    éviter de transporter sur vous des objets de valeur tels que bijoux, liquidités importantes.
    n’opposer aucune résistance à ses agresseurs lors d’une tentative de vol.
    En cas d’agression, adopter une attitude exempte de tout geste brusque, de cris et de paroles inutiles (il vaut mieux être toujours muni d’une petite somme d’argent pour éviter une réaction de frustration de la part des voleurs). Anticiper au mieux les exigences des agresseurs pour que l’agression soit la plus brève possible ;
    après une agression, porter plainte auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie, noter le numéro de la plainte, déclarer les objets et les documents volés et se rendre au consulat

    • 8 avril 2009 à 23:31 | cricri (#1984) répond à rom1

      Je regrette que Madagascar plonge une nouvelle fois dans la violence. C’est normal que les touristes et les organisations humanitaires n’osent plus aller à Mada. Je devrais y aller pour la 13ème fois en novembre pour mon programme de la pratique du rugby dans les établissements malgaches. A ce jour je repousse ce voyage car je ne veux pas me faire attaquer par des bandits et vivre dans l’insécurité permanente. Le visa est passé de 15€ à 65€, les prix des hôtels grimpent plus vite que d’autres pays plus sûrs, etc, ...
      Le gouvernement doit rétablir la sécurité dans tout le pays rapidement et ne pas prendre les touristes pour des vaches à lait : baisser le prix du visa à 20€, le prix de l’eau, de l’électricité, des matières de première nécessité, afin que les restaurateurs et les hôteliers puissent pratiquer de meilleurs tarifs. Madagascar est devenu une destination chère et tant que rien ne sera fait à ce sujet, les touristes iront vers d’autres destinations.
      Ce qui est dommage, c’est que la population va être encore une fois plongée dans la misère profonde alors qu’elle ne mérite pas ce sort. L’artisanat en souffre sérieusement puisque les marchés sont vides.
      Veloma

  • 8 avril 2009 à 17:24 | Touriste fr (#1977)

    Peu importe les réunions des différents organismes et responsables du tourisme pour espérer un retour des touristes, peu importent les “recommandations“ faites aux ambassades de lever les consignes de prudence imposées sur leurs sites quant à la destination Madagascar...

    En pratique, il devient dangereux de se risquer en centre ville à Tana - Avenue de l’Indépendance, marché d’Analakely et nombre de quartiers - sous peine de se faire braquer et d’être détroussé, particulièrement le soir. Dans ces conditions, avec ce couvre-feu lié à l’insécurité, que faire dans la capitale ?

    En province, ce n’est guère mieux. Sur les routes, de jour comme de nuit, un contrôle routier peut se révéler être une embuscade : attaque de faux gendarmes, brigands, bandes armées... Dans beaucoup d’autres endroits touristiques, le touriste risque également une agression violente, lors de ses déplacements ou simplement du fait de sa présence un lieu.

    A l’heure actuelle, pourquoi se rendre encore à Madagascar au risque de tout perdre, même sa vie ? Des amis malgaches, que je revois toujours avec grand plaisir, vont devoir m’attendre longtemps avec une telle situation instable... Que revienne la paix, mais quand ?

    Quant au prix du visa touristique, même s’il reste abordable pour un touriste européen, on ne peut s’empêcher de constater que 60 euros représentent à Madagascar 150.000 Ar : soit 3 nuits d’hôtel dans la capitale ou 5 nuits en province, ou 2 mois de salaire d’un petit employé malgache qui a la chance d’avoir un emploi, ou 3 sacs de riz, etc., autant d’argent dont ne bénéficieront pas les Malgaches dans l’exercice de leur métier lié au tourisme.

    Inversement, si un Malgache se rendait en France avec un visa touristique imposé au même taux (2 mois de salaire d’un petit employé français vivant chichement au SMIC), ce touriste devrait acquitter 2.000 euros (soit 5 millions d’Ar). La réciprocité n’y est pas.

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