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Antananarivo | 07h55
 

Tribune libre

COMMUNIQUE SEFAFI

mardi 21 juillet 2009

SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA
SeFaFi
Observatoire de la Vie Publique
Rue Rajakoba Augustin Ankadivato Antananarivo
Tél. : 22 663 99 Fax : 22 663 59
Email : sefafimd@gmail.com

Garder le cap

Après trois mois de troubles et quatre mois d’incertitude, il est urgent de nous demander où nous en sommes, et comment avancer.

Un pouvoir inachevé

Le 17 mars dernier, Marc Ravalomanana abandonnait son pouvoir à un Directoire militaire, ce qui n’est pas prévu par la Constitution. Andry Rajoelina accepta ce même pouvoir de la part du Directoire, après une validation de ces deux transferts par la Haute cour constitutionnelle (HCC) - validation qui pose toujours problème [1] car elle a fait l’objet d’une simple lettre et non d’une décision, d’un arrêt ou d’un avis.

Depuis lors, ni la Haute autorité de la transition (HAT) ni le Gouvernement ne sont au complet : quelle qu’en soit la raison, cela est préjudiciable au bon fonctionnement du pouvoir. Il est urgent de compléter les effectifs, et de remplacer par la même occasion ceux qui, manifestement, ne donnent pas satisfaction et/ou ne sont pas à la hauteur de la fonction.

Pendant ce temps, des pouvoirs parallèles se sont incrustés, qui se réclament officiellement de la Transition, mais ne visent que la satisfaction d’ambitions personnelles. Le cas est particulièrement net dans le domaine de la sécurité, dont les résultats décevants découragent la population et encouragent les malfrats. La démultiplication des organes chargés de la sécurité et l’ingérence tapageuse des politiques n’est pas la solution.

C’est dans ce contexte qu’il conviendrait d’accélérer le processus électoral. Pour autant, il serait vain de procéder à des élections dans les conditions qui prévalaient ces dernières années, avec le même Code électoral. La démarche logique est la suivante : révision ou adoption d’un nouveau Code électoral, qui prévoirait la gestion des élections par un Comité électoral indépendant ; refonte des listes électorales ; adoption par référendum d’une nouvelle Constitution. Evoquer aujourd’hui une élection présidentielle est prématuré et préjuge du futur régime politique qui sera adopté alors que toutes les options (monarchie constitutionnelle, régime parlementaire, régime semi-présidentiel, régime présidentiel) restent ouvertes. Pour instaurer une démocratie durable, il faut laisser du temps au temps.

Toutes ces étapes semblent pouvoir raisonnablement être achevées d’ici le début de la saison des pluies. Car cette dernière, chacun le sait, devra être exclue du calendrier électoral puisqu’elle rend les communications difficiles ou aléatoires, ce qui facilite les fraudes. Par contre, l’élection des chefs fokontany gagnerait à être organisée avant la fin de l’année, car elle a pour effet de rétablir la confiance entre la population et ses dirigeants ; de plus, son caractère local et, si possible, non partisan, fait qu’elle peut être tenue pendant le dernier trimestre.

L’incohérence de la communauté internationale

Depuis le 17 mars, l’obsession de la communauté internationale est double, concernant le retour à la légalité constitutionnelle (et à la démocratie, selon le Président Obama dans son message du 26 juin) et la conclusion d’un accord inclusif entre tous les partenaires de la crise.

Au préalable, il faut rappeler que dans le cas précis la communauté internationale se limite à quelques instances panafricaines (UA, SADC, COMESA), et à des diplomates dont les Etats exercent un pouvoir financier déterminant sur Madagascar et,donc, une capacité de chantage dont ils font largement usage. Et tout chantage est inadmissible, surtout lorsqu’il se réclame des valeurs démocratiques alors que la communauté internationale a cautionné les mascarades électorales et la mauvaise gouvernance économique.

S’agissant de la légalité constitutionnelle, force est de constater que Madagascar a connu des avancées et des reculs. En 1992 par exemple, la Constitution adoptée consacre l’adhésion du pays aux principes de démocratie libérale, mais les modifications ultérieures, à l’initiative des présidents de la République successifs, ont annulé ces progrès. Si ces bonnes dispositions avaient été permanentes, ce pays n’aurait pas connu les soulèvements de 1972, 1991, 2002 et 2009. C’est pourquoi il serait souhaitable que les diplomates reviennent à la réalité : nombre d’entre eux ont été les témoins directs de dérives que le SeFaFi avait dénoncées en leur temps, et à propos des quelles il avait interpellé les bailleurs de fonds. [2]

Quant au dialogue inclusif, de quoi parle-t-on ? Un dialogue, dit le Larousse, est une « discussion visant à trouver un terrain d’entente ». De quel terrain d’entente s’agit-il : du bilan des années Ravalomanana, voire celles de Ratsiraka, du partage du pouvoir, des institutions de la Transition ou de la future IV° République, de l’impunité pour les crimes de sang et les détournements d’argent public ? La même réserve mérite d’être émise, s’agissant de la représentativité des acteurs qui négocient la Charte de la Transition.

Le seul terrain d’entente souhaitable pour les parties prenantes de la crise actuelle serait de mettre au point ensemble des institutions démocratiques, des élections libres, les garanties de gestion transparente des fonds publics, etc, et non défendre des intérêts purement personnels, notamment sous le couvert de l’amnistie. Si ces hommes politiques recherchaient le bien du pays et non leurs avantages personnels, il leur serait facile de se mettre d’accord sur les conditions d’accès et d’exercice du pouvoir. Et ils laisseraient la Transition gérer le pays jusqu’à ces échéances, dont la préparation ne peut s’improviser en quelques semaines.

Le retour des magouilles et de la corruption

Mais que se passe-t-il en réalité ? Des politiciens incompétents ou véreux et qui ne représentent qu’eux-mêmes, prétendent, avant même toute élection, à des places qu’ils n’ont aucunement méritées. De vrai-faux partis, qui n’ont jamais affronté les élections, ou rassemblé moins de 5% du corps électoral, font grand bruit pour être représentés à toutes les réunions et apparaître dans les médias.

Il serait temps que les hommes et les partis politiques aient la modestie de reconnaître ce qu’ils sont. Seule une élection libre pourra dire leur représentativité. Faute d’élection libre et honnête, nul ne peut aujourd’hui se prévaloir d’une quelconque légitimité. Il est donc souhaitable que le premier scrutin à venir, après le référendum constitutionnel, soit celui des législatives. Cette épreuve de vérité permettra à chacun de se compter et de savoir quelle est sa force réelle sur le terrain.

Dans ce cadre, le test de la sincérité des politiques sera, outre un Code électoral qui enlèvera la maîtrise du processus électoral au pouvoir en place, l’adoption d’un texte qui règlementera le financement de partis politiques et des campagnes électorales. Sinon, on se retrouvera devant la même situation qu’auparavant, avec des candidats aux moyens inégaux, et l’achat des voix…

Enfin, force est de constater un relâchement général du civisme. Toute période d’incertitude politique entraîne une recrudescence de tendances anarchistes au sein de la population. L’exemple doit alors venir des dirigeants, car c’est sur leur comportement que les citoyens se modèlent. Mais que se passe-t-il dans les sphères dirigeantes ?

Les pires habitudes sont de retour : clientélisme, népotisme, corruption, etc. Des masses d’argent considérables, d’origine probablement douteuses, passent de main en main. Les abus de pouvoir sont quotidiens et le laisser-aller, général. L’usage abusif des deniers publics continue alors que l’heure devrait être à l’austérité. Où sont donc les valeurs qui avaient justifié le soulèvement populaire du début de l’année ? L’objectivité et le professionnalisme des médias, la fin des passe-droits, l’indépendance de la justice, la transparence dans l’utilisation de l’argent et des avantages en nature, tout cela n’aurait donc été que prétexte à prendre le pouvoir et à se servir ? C’est bien le cas pour beaucoup, semble-t-il, à la HAT, au gouvernement et ailleurs…

Un ressaisissement s’impose. Si la Transition veut réussir, il lui faut tenir le cap, en restant fidèle aux valeurs qui ont fondé son avènement et légitimé son pouvoir.

Antananarivo, le 18 juillet 2009.

Notes

[1Il est surprenant de constater que le Journal Officiel portant mention de ces deux documents ne soit parvenu aux abonnés que le jeudi 16 juillet 2009. Et conformément à l’habitude des régimes précédents, ce numéro est antidaté du 28 mars…

[2« Questions à nos bailleurs de fonds », du 27 mai 2005, in SeFaFi, Une société sans interlocuteurs, déni de bonne gouvernance ?, 2005, pages 12-23

10 commentaires

Vos commentaires

  • 21 juillet 2009 à 06:58 | réveille-toi jeunes Malagasy (#2446)

    Ca craint si le « Sehatra Fanaraha-Maso ny Fiainam-pirenena » ne condamne pas le coup d’Etat perpetré par TGV. On en est toujours là ! Ou ces diverses institutions ou associations ont des problèmes de vision dans tous les sens du terme ou ils sont aussi incompétents dans leurs analyses de la situation pour occulter la violence usée par TGV pour détrôner Ravalomanana.
    - Qu’on montre un peu à tout le peuple malagasy tous les vidéos qui prouvent la prise de pouvoir de TGV avec l’aide de l’armée et des dinosaures politiques assoiffés de vengeance et que ce peuple juge si Ravalomanana a démissionné de plein gré.
    - Que le SEFAFI ne cherche pas à légaliser la HAT et tout ce qui est autour, à vouloir à tout prix changer la constitution etc...
    - Stop ! Y en a marre de voir tous ces « trambo » qui rampent, y compris le SEFAFI, qui ne pensent pas une seule seconde à tous ces Malagasy qui souffrent moralement et matériellement.
    - On n’en veut pas de cette HAT violente, qui use et abuse de la force de ses mutins pour s’imposer, pour piller etc...
    - On veut un gouvernement de transition consensuel et inclusif qui préparera les élections et/ou un référendum pour une nouvelle constitution.
    - Levons-nous peuple malagasy, et disons STOP, exigeons un gouvernement de transition consensuel et inclusif formé par toutes les mouvances et que cette HAT menée par TGV disparaisse à jamais de la gouvernance de notre pays.

  • 21 juillet 2009 à 08:00 | jack-no (#1477)

    bonjour,

    il y a d’autres priorités que cette IV° république. la constitution européenne a demandé des années de préparation par VGE. elle n’est toujours pas en vigueur.

    si élection présidentielle, tgv ne sera pas élu. le prochain président étudiera la V° république.

    jacques

    • 22 juillet 2009 à 12:32 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à jack-no

      Ah ! Mais non ! Mais pas du tout ! Faites excuses ! Si l’on n’a pas de nouvelle constitution alors notre Führer n’aura pas l’age requis pour se présenter ! ! !

  • 21 juillet 2009 à 08:37 | Bena (#2721)

    en clair, car ils sont tellement intelligents pour dire les choses d’une manière compréhensible, le SeFaFi, bras pseudo-intellectuel du putsch, veut :
    - la continuité de la transition actuelle, en jouant un rôle de mentor et parrain spirituel (en diffusant justement un texte intitulé La force ne résout pas le problème, dans la matinée du 7 février justement, coïncidence où prophétie ?? miracle !)
    - ne jamais condamner l’acte illégal de prise de pouvoir perpetrée par les putschistes, mais seulement les réorienter (éliminer les éléments notoirement nuisibles et visibles comme Alain, Charles & Co.)
    - s’amuser à donner des leçons à tout le monde, et au monde entier
    - concevoir de nouveaux textes (car c’est le gagne-pain de toute société civile, trop noble pour faire de la politique, reservée aux illetrés, on joue en Ligue 1)
    - ignorer qu’une partie de la population est pour la légalité constitutionnelle, car on n’est pas tous aveugles.

    mais le SeFaFi, club doré fermé, c’est qui d’abord ?
    - la clique d’obédience opus dei dirigée de l’extérieur (monsaigneur a failli laisser sa peau d’ailleurs)
    - les équilibristes politiques dont la famile se retrouve dans tous les gouvernements, sans y être, miracle encore, reviens de Canada
    - les juristes équilibristes concepteurs de toute constitution passée et à venir
    - certains journaleux et le milieu maffieux économique.

    alors des questions se posent :
    - sur l’élection au FKT, c’est pour créer des zizanies avec les Maires plus tard, et revoila encore la crise, donc re-besoin de SeFaFi
    - où est notre seigneur Urfer qui ne rentre pas alors que tout va bien au pays ?

    au final, le SeFaFi voulait la peau de Ra8 mais sans savoir ce qui va se passer... les barbus arabes débarquent : miracle encore.

  • 21 juillet 2009 à 08:57 | ragasy (#416)

    Mais, les gars, il vous suffit de soulever un pan du rideau pour connaître toutes les personnalités qui tirent les ficelles de cette association !

    Je vous donne quelques noms si vous voulez : razanakolona, ramaholimihaso ....

    Alors, ne soyez pas étonnés du contenu de ce communiqué !

  • 21 juillet 2009 à 09:00 | ragasy (#416)

    Bena en dit plus long que moi, alors faites toutes les conclusions : à qui profitent tous ces bévues, perfidies, mensonges, coups de force, forfaitures, famadihana tanindrazana .... tout ce que vous voulez.

  • 21 juillet 2009 à 09:02 | ragasy (#416)

    Je vous partage cet article qui n’est pas de moi :

    Objet : Page « A qui profite le crime ? »

    La ville d’Antananarivo a été secouée par des actes de terreurs de la
    nuit de samedi à dimanche. Une bande armée a attaqué le siège de VIVA
    à Ambodivona dans la matinée de dimanche tuant deux agents de
    sécurité, une voiture a explosé du côté d’Ambohibao dans la nuit de
    samedi, une personne y a trouvé la mort, une autre blessée d’après les
    informations de la gendarmerie qui a déclaré que les personnes en
    question avaient transportées des bombes. Le chef d’enquête de la
    gendarmerie a annoncé au cours d’une conférence de presse que tout
    sera fait pour éradiquer ces actes. Cinq personnes sont suspectées et
    le Colonel Richard Ravalomanana de déclarer que même s’il ne fait pas
    de la politique, ces actes sont des actes politiques ou du moins liés
    à la situation politique actuelle du pays. Personne n’en douterait vu
    les cibles de ces actes, la station de Rajoelina, des camps militaires
    et de la gendarmerie (selon le rapport effectué par les forces de
    l’ordre à la presse).

    Même si elles ne le disent pas franchement, les forces de l’ordre ont
    déjà leur coupable tout désigné : les légalistes (ceux qui réclament
    le retour de la légalité, de l’ordre constitutionnel et de Marc
    Ravalomanana). Dans ses déclarations, le Colonel de la gendarmerie a
    annoncé que l’homme blessé a déclaré qu’il assistait à la réunion au
    Magro (fief du rassemblement des légalistes), que les actes avaient
    des similitudes avec les affaires de pose de bombe des dernières
    semaines (au cours des quelles affaires les poseurs de bombe étaient
    cité en tant que légalistes) et les explications même arrangées et
    (presque) détournées reviennent toujours sur le même objectif, dire
    que ces actes ont été commis par les partisans de la légalité.

    Manipulation

    Pourquoi ? Dans quel but ?

    Le Colonel a aussi une réponse, lui de dire, de sa manière de dire les
    choses, que tout le monde sait quel est l’évènement qui va se passer
    cette semaine, donc….

    Pour faire direct (ceci n’est pas un secret d’instruction), mercredi
    aura lieu une rencontre organisée par le groupe de contact
    international à Addis Abeba avec les quatre mouvances (apparemment
    seuls trois vont y participer, le clan Zafy Albert venant d’annoncer
    publiquement qu’il n’y participerait pas). Une réunion qui veut
    démêler l’affaire politique actuelle.

    Une solution pourrait y être trouvée (croisons les doigts), et si
    c’était le cas, quel serait le but des actes de terreurs et la plus
    grande des questions est à qui profitera ces actes ?

    Si l’on revient sur ces actes de terreurs, on peut remarquer qu’à
    chaque fois, ils surviennent quand de grands évènements vont avoir
    lieu. Des bombes ont été trouvées avant les fêtes de l’indépendance :
    une a explosée le 16 juin au leader Price, une découverte dans une
    poubelle à Mahamasina le 26 juin. Et maintenant, ces actes perpétrés à
    l’aube de la rencontre d’Addis Abeba.

    Coïncidence ? Qui y croirait. Tout démontre que ces actes ont été
    murement préparés et ciblés.

    Pour les pros – HAT, ces actes sont pour terroriser la population et
    déstabiliser la HAT, pour les pros – légalité, ils sont pour donner à
    la HAT des raisons pour mettre fin aux rassemblements et mobilisation
    légalistes (qui malgré les menaces, les répressions violentes et les
    arrestations ont tenu bon et ont continué). Si les légalistes peuvent
    en effet être accusés de ces actes, une manipulation de leur
    adversaire peut également être pensée. La manipulation étant un des
    moyens favoris de la politique.

    Spéculons un peu sur la situation : les légalistes durant les
    premières affaires de bombe ont été « dérangés ». Parce que les « 
    poseurs de bombe » ont déclaré (à la gendarmerie) qu’ils étaient des
    légalistes, le lien était clair pour les forces de l’ordre, Magro y
    est pour quelques choses. Des leaders légalistes ont été arrêtés,
    interrogés, déférés au parquet, bilan : ils ont été relâchés. Dimanche
    dans la soirée, des militaires ont fait une descente au Magro et après
    avoir terroriser les agents de sécurité ont ratissé les lieux pour y
    rechercher les fameuses bombes et armes des légalistes. Bilan : les
    armes ont été relevées (des banderoles) et les bombes confisquées (les
    portraits de Ravalomanana). Les légalistes ont toujours soutenu que
    leurs armes dans cette lutte sont la Bible et leur « grande bouche ».
    Du côté des pros – HAT, aucune enquête, aucun doute, nada. Le circuit
    des forces de l’ordre se basant à chaque fois sur les seules
    déclarations des personnes arrêtées, pourquoi en effet inquiéter les
    autres.

    Qui aura le plus à perdre de ces évènements ?

    Cette fois encore, les accusations se tournent vers les légalistes.

    Spéculons encore : S’ils ont commis les actes, ce serait dans quel
    but ? Le mouvement sera arrêté, les efforts effectués au niveau
    international paralysées (les légalistes ayant acquis jusqu’ici des
    bons points sur la réaction de la communauté internationale), le
    mouvement n’aura plus lieu d’exister.

    Leur adversaire aurait au contraire tout à gagner. Poursuivons
    toujours dans les spéculations, si ces actes étaient perpétrés par les
    adversaires des légalistes pour leur faire porter la responsabilité,
    ces adversaires gagneront l’interdiction du mouvement légaliste, des
    raisons pour justifier leur maintien au pouvoir et gagner du temps
    pour se blanchir sur le plan international.

    Les évènements du week – end ont chamboulé la vie de la population
    d’Antananarivo. En parallèle, les esprits se demandent sur leurs
    effets sur la situation politique. Serein, les légalistes ont annoncé
    qu’ils vont poursuivre leur manifestation.

    • 21 juillet 2009 à 09:59 | Bestan (#2456) répond à ragasy

      Et les scène de joie au magro après la mort de ces 2 agents, ce sont des pro HAT qui ont infiltré le mouvement... lol mort de rire.
      Personnellement, la mort de malagasy m’attriste et j’espère que les « vrai coupables » seront condamné qui qu’ils soient.

    • 21 juillet 2009 à 11:43 | fandresena (#299) répond à Bestan

      SEFAFI = Père Urfer = Razanakolona = vatican= France = Coup d’état . aza miady hevitra betsaka fa be no tokony atao hihinanan-kanina sy hanafahana ny Tanindrazana .

  • 22 juillet 2009 à 09:29 | Rakotomalala (#832)

    que la HAT maintienne le CAP !! Oh My God !!!

    ce qui se passe aujourd’hui n’est nullement la faute de la HAT mais des politiciens magouilleurs et corrupteurs ainsi que voleurs ???
    mais bordel !! 100% des membres de la HAT ainsi que ce pseudo-gouvernement sont ces gens-là !! sinon comment un politicien légaliste pourra magouiller/corrompre/voler en ce moment ??? comment feront ils ???

    sans rien faire on les nomme commanditaires d’actes terroristes !!

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