Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
samedi 20 avril 2024
Antananarivo | 08h13
 

Tribune libre

COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF POUR LA DÉFENSE DES TERRES MALGACHES – TANY

mardi 24 novembre 2009

Le Collectif pour la défense des terres malgaches – TANY – a été invité à participer, du 13 au 17 novembre 2009 à Rome, au Forum de la Société Civile parallèle au sommet de la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.

L’importance capitale de ce Forum est que des représentants des mouvements sociaux, ONG et organisations de la société civile venant de 93 pays de tous les continents et directement impliqués dans la lutte contre l’accaparement des terres se sont réunis pour échanger, débattre et coordonner leurs actions.
- S’appuyant sur les actions qu’il mène avec rigueur, détermination, assiduité et en toute indépendance depuis environ un an, le Collectif TANY a fait une présentation de deux cas emblématiques à Madagascar : celui sud-coréen de DAEWOO Logistics portant sur 1,3 millions d’hectares et celui indien de VARUN International sur 232000 hectares.
- Le Collectif TANY a participé à des groupes de travail pour une recherche de solutions communes contre l’accaparement des terres et pour la souveraineté alimentaire avec des ONG majeures telles que La VIA Campesina, FIAN International, GRAIN ainsi que des représentants d’organisations paysannes de l’Indonésie, d’Uruguay, de Colombie et bien d’autres encore. Tous ensemble, ils ont dénoncé le caractère irréaliste et dangereux des scénarios soi-disant « gagnant-gagnant ».

A cette occasion, le représentant du Collectif TANY a eu l’opportunité de répondre aux nombreuses sollicitations des médias internationaux et de les informer sur le phénomène de l’accaparement des terres à Madagascar.
http://farmlandgrab.org/8884 (annexe 1)
- Dans sa déclaration finale, le Forum de la Société Civile s’est fixé comme mot d’ordre : « la souveraineté alimentaire maintenant ! » Il s’est opposé catégoriquement au concept de sécurité alimentaire à l’ordre du jour du sommet de la FAO et qui justifie l’accaparement de terres agricoles par des Etats ou des grands investisseurs privés en Asie, en Afrique et Amérique latine.
http://peoplesforum2009.foodsovereignty.org/fr/ (annexe 2)

ANNEXE 1

Les paysans et les mouvements sociaux disent non à l’accaparement des terres.

Invitation à une conférence de presse et à une action symbolique :

• Programme organisé par Via Campesina et GRAIN

Lors du Sommet mondial 2008 de la FAO sur la sécurité alimentaire, le sujet qu’on refuse obstinément de traiter fut celui des bénéfices exorbitants engrangés par l’agrobusiness au plus fort de la crise alimentaire, alors que plus d’un milliard d’humains souffraient de la faim. Cette année, celui qu’on évitera sera celui de l’accaparement mondial des terres. Les investisseurs s’entendent avec les gouvernements pour s’emparer de dizaines de millions d’hectares de terres fertiles en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Les gouvernements qui font pression pour conclure ces accords, comme l’Arabie saoudite ou la Corée du Sud, voient dans l’externalisation de leur production alimentaire une nouvelle stratégie pour nourrir leur propre population sans recourir au marché international.

Les investisseurs privés considèrent les terres arables dans les pays émergents comme une nouvelle source de revenus garantis, étant donné le niveau actuel des prix alimentaires. D’une façon ou d’une autre, cette razzia sur les terres fait de la crise alimentaire une opportunité financière d’autant plus intéressante que celle-ci repose sur l’expansion d’une agriculture industrielle tournée vers les exportations. Plus de 100 milliards de dollars US sont en jeu et plus de 40 millions d’hectares ont déjà fait l’objet d’acquisitions, de l’Éthiopie à l’Indonésie. Les petits agriculteurs se voient privés de l’accès indispensable à la terre et à l’eau et les communautés locales auront encore moins accès à l’alimentation. Et pourtant, le plus souvent, ils ne sont même pas tenus au courant de ces accords ni impliqués dans des décisions qui vont affecter des terres qu’ils cultivent
depuis des générations. Les conséquences de cette tendance sur le système alimentaire mondial sont absolument dramatiques.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 25 novembre 2009 à 19:07 | sword (#3193)

    MERCI DE NOUS COMMUNIQUER L’ADRESSE (mail,fax, tél ou autres) pour contacter cette association

    dommage sur leur site, pas de « contact » ?

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS