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Editorial

C’est le moment ou jamais, Monsieur le Président !

vendredi 4 décembre 2015 | Mireille Rabenoro

Les élections des 42 nouveaux sénateurs, et la désignation par le Président de la République des 21 autres, vont représenter la dernière étape de la re-mise en place des institutions de la République, après le coup d’Etat de 2009 qui les a démantelées. Dans le paysage démocratique, seule l’Assemblée Nationale présente actuellement, avec 20% de femmes, une composition qui reflète un progrès, et non un recul ou le statu quo.

« Il manque un zéro derrière le chiffre de 5% de femmes maires ! »

Merci, Monsieur le Président ! Ce que j’écrivais dans un précédent article, affirmant que le Président de la République était « l’allié potentiellement le plus influent » de la cause des femmes, s’est vérifié : les medias se sont empressés de donner un large écho à cette déclaration sensationnelle. Sans elle, en regardant évoluer à Iavoloha la foule des 1.700 maires et plus, l’habitude aurait fait que peu de téléspectateurs auraient remarqué que les femmes étaient quasiment invisibles, à part les stars comme Lalao Ravalomanana. Et pour cause, elles ne sont que 82 !

Un étranger employé des Nations Unies, qui s’est déclaré « pas particulièrement féministe », était surpris de ce que la CENI, dans sa nouvelle composition, ne compte plus une seule femme. Le fait n’a pas attiré l’attention des médias, parce qu’aucune haute personnalité politique ne l’a fait.

Au fait, pourquoi est-il souhaitable d’avoir 50% de femmes maires ?

La participation des femmes, condition sine qua non de la démocratie

C’est avant tout une question de démocratie. D’après les résultats de l’Afrobaromètre 2014, la majorité des personnes interviewées à Madagascar pensent que la démocratie, c’est avant tout la liberté individuelle. S’il s’agit par exemple de la liberté pour chaque individu d’étaler ses marchandises sur la voie publique, les responsables doivent avoir le courage et l’honnêteté de corriger ces idées fausses, nées des propos démagogiques qu’ont tenus impunément des candidats à diverses élections.

On retiendra ici deux des nombreuses caractéristiques d’un Etat et d’une société démocratiques : le principe de la participation de tous les citoyens en âge de voter, sans distinction aucune, à toutes les élections ; et celui de la représentation proportionnelle de toutes les composantes de la société à toutes les institutions.

700.000 femmes malgaches privées du droit de vote

C’est la dernière Présidente de la CENIT qui, pour la première fois, a demandé à ses services d’établir la liste des électeurs désagrégée par genre. C’est donc seulement en 2013 qu’on a découvert que dans 35 districts sur 119, les femmes ne représentent que 40% ou moins des électeurs. Et même pas si loin de la capitale, à Betafo (Vakinankaratra) par exemple, les femmes ne sont que 33% des électeurs, soit le tiers, alors qu’elles sont probablement la moitié de la population.

Ainsi, pour diverses raisons, dans près d’un tiers des districts de Madagascar, presque 2 femmes sur 3 ne peuvent pas exercer leurs droits de citoyennes. Au niveau national, pour un nombre total d’environ 7 millions d’électeurs, c’est quelque 700.000 femmes en âge de voter qui sont absentes des listes d’électeurs.

La discrimination commence dès la naissance. Dans beaucoup de familles, surtout en milieu rural, « à la naissance d’un garçon, c’est la fête ; à la naissance d’une fille, le silence » , parce que le fils va perpétuer la lignée, « hamelona ny anaran-dray ». La famille va donc faire plus souvent l’effort d’aller déclarer la naissance d’un fils à l’état civil. A partir de là, sachant la difficulté et le coût d’obtention d’un jugement supplétif, les filles, puis les femmes, seront moins nombreuses que les hommes à avoir un acte de naissance, puis la carte d’identité nécessaire pour participer à une élection.

La représentation proportionnelle des femmes dans les institutions

Il faut beaucoup de temps pour changer cet état de choses, sur le terrain et surtout dans les esprits. Mais le changement suit rapidement dès lors que, dans notre système d’administration encore fortement centralisé, l’impulsion vient du pouvoir exécutif, et d’en haut. Il suffirait que le Président de la République donne le signal du redressement de l’injustice faite à 700.000 de nos compatriotes femmes pour que tous les représentants du pouvoir central, des chefs de région aux chefs de district, suivent le mouvement.

Si le Président de la République nomme un maximum de femmes au Sénat, ce serait déjà un grand pas de fait vers le zéro à mettre derrière le 5 pour avoir 50% de femmes maires, sinon aux prochaines élections communales, dans quatre ans, du moins à celles d’après. Les femmes, très peu représentées dans les institutions depuis l’Indépendance, sauront contribuer activement à la construction d’une société plus juste, plus démocratique.

65 commentaires

Vos commentaires

  • 4 décembre 2015 à 11:38 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Merci pour ce vaccin, qui ne semble etre la priorité de l’ homme aux ciseaux .
    De se demander au final , quelles sont-elles ? autres que les déplacements à l’ étranger, les zinaugurations, et l’ impunité pour ceux qui sont loin de la mériter ...
    Dans une société patriarcale, pour ne pas dire machiste, difficile de faire évoluer les mentalités, le continent Indien, ainsi que les pays limitrophes en sont un des exemples les plus édifiants .
    Encore merci et courage la justice est un combat quotidien jamais acquis, comparable au supplice de Tantale.

    • 4 décembre 2015 à 22:23 | Bena (#494) répond à Jipo

      NE PAS OUBLIER LA HAUTE COURS DE JUSTICE, car Monsieur Le Président sera son premier client.

  • 4 décembre 2015 à 12:50 | tsimahafotsy (#6734)

    / Les femmes, très peu représentées dans les institutions depuis l’Indépendance, sauront contribuer activement à la construction d’une société plus juste, plus démocratique./ sic.
    Si la situation est celle-là, si le machisme a encore de beaux jours devant lui, les Malagasy ne peuvent se contenter d’en vouloir à leur président, à leur gouvernement, à leurs élus. Pas d’avantages à la France et à tous les autres boucs émissaires qu’ils ont pris l’habitude de désigner, l’un après l’autre, pour se délester de leurs propres responsabilités.
    50 % de sénatrices ? A quoi nous servira cette institution bêtement copiée sur le modèle français ?
    Si on veut vraiment une société démocratique, recommençons par le début. Une école gratuite, universelle et OBLIGATOIRE. Qu’aucune petite fille malgache ne passe au travers jusqu’au bac. C’est la seule et unique voie pour former des citoyennes et des citoyens responsables.
    La vieille génération d’aujourd’hui a encore les moyens de se racheter. Qu’elle mette en place le chantier de l’école pour tous pour redorer son blason auprès des générations futures.

    • 4 décembre 2015 à 19:00 | olivier (#7062) répond à tsimahafotsy

      L’école n’intéresse personne cher ami..

      la dernière pétition connue concernait les îles éparses..

      Mais j’ai bon espoir que quelques vazahs kouillons continuent de financer l’avenir de quelques enfants malagasy victimes de leurs congénères..

      Que voulez vous, on ne se refait pas !

      une balle de kalch dans la tete d’une bienfaitrice ne saurait mettre un terme à une oeuvre qui prend tout son sens dans ce mot : FRATERNITE

       :)

    • 4 décembre 2015 à 19:25 | tsimahafotsy (#6734) répond à olivier

      Hélas ! si vous voulez parler de Véronique de Zazakely Sambatra, c’est une véritable tragédie. Pour sa famille d’abord, pour les orphelins malagasy qui se retrouvent une seconde fois orphelins de leur bienfaitrice, ensuite pour nous, car elle était notre condisciple à l’INALCO.
      Mais ne soyons pas pessimistes en ces temps sombres. Nous avons tellement de combats à mener, que ce soit à Madagascar contre la pourriture, ou en France contre ces crevures islamistes.
      Baisser les bras, c’est renier les valeurs universelles de la France, mon pays d’adoption : liberté, égalité, fraternité.
      Bien à vous cher compatriote malagasy :)

    • 4 décembre 2015 à 19:32 | olivier (#7062) répond à tsimahafotsy

      FRATERNITE

    • 7 décembre 2015 à 10:46 | Gérard (#7761) répond à olivier

      « vazahs kouillons » , commes vous dites, c’est la même chose, donc un pléonasme !

      Mme Rabenoro veux des quotas de femmes, comme D Rarsiraka voulait des quotas de « côtiers » avec le résultat catastrophique que l’on sait

      Un problème de société, comme le déficit de « féminité » dans les instances dirigeantes ne peut se résoudre que par l’éducation, pas par des quotas

    • 7 décembre 2015 à 13:54 | Menalahy (#9072) répond à Gérard

      Mireille Rabenoro combat pour la parité : qui n’y souscrirait ?

      Toutefois, elle oublie, à chacun de ses articles, d’insister sur la base de cette parité : l’égalité de tous devant l’éducation.

      A quoi bon nommer des femmes à tel ou tel poste si c’est uniquement en raison à son appartenance au sexe féminin ?

      La discrimination positive n’est pas souhaitée car les machos finiront pas dire que telle ou telle femme a pu obtenir tel ou tel poste grâce à la « promotion canapé ». Ce qui n’est pas très honorable pour celles qui ont été nommées par méritocratie et par leurs compétences.

    • 8 décembre 2015 à 07:07 | Gérard (#7761) répond à Menalahy

      Il me semble que nous disons sensiblement la même chose

      considérons aussi que de nombreuses femmes de pouvoir exercent le dit pouvoir avec une violence très « masculine » (thatcher !)

      et que parmi quelques femmes connues : Simone Weil, Simone Veil, Ségolène, ou Rama Yade par exemple !!

      La diversité de pensée et d’action est (bien heureusement !) aussi grande que chez les représentants du sexe masculin

    • 8 décembre 2015 à 16:11 | Menalahy (#9072) répond à Gérard

      Je reproche aussi, aux femmes qui ont un pouvoir, (administratif, ministériel ou autre), d’exercer ce pouvoir avec une « férocité » et « une poigne de fer dans un gant de fer ».

      Cette attitude de « femme à couilles » devient alors un handicap car on se trouve parfois devant un abus d’autorité pouvant être expliqué par :

      - la nécessité pour la Femme de prouver ses compétences face à un groupe de machos (parfois de la société) hostiles à la promotion de la parité, (lors des élections communales, certains hommes ont bien énoncé qu’ils ne voudraient pas être sous la coupe/gouvernés des Femmes : tsy ho baikom-behivavy),

      - d’une revanche personnelle de la Femme par rapport aux inégalités entre Homme et Femme,

      le besoin de détruire le mythe du « fanaka malemy » qui ne sait pas prendre des décisions courageuses face à une situation.

      Heureusement que toutes les Femmes à pouvoir ne se sont pas greffées des couilles dans leur cerveau. Toutefois, méfiez-vous de certaines Femmes à pouvoir qui n’ont ni les yeux de Marilyn, ni la bouche de Caligula (définition thatcherienne par François Mitterrand) car « dans l’intimité avec leur personnel et leurs collaborateurs », certaines Femmes qui cultivent la douceur et la « féminité » en public, sont redoutablement cassantes et autoritaires. Pour exemples : Ségolène Royale et Marisol Touraine.

    • 8 décembre 2015 à 19:28 | Isambilo (#4541) répond à Menalahy

      Il serait complètement faux de considérer que les femmes ne sont les victimes (je passe sur les cas pathologiques appelés « femmes qui ont des couilles »). Qui éduque l’enfant, qui lui transmet les valeurs, la distribution des tâches, etc.
      On n’a pas besoin de faire des études supérieures pour comprendre que faire la vaisselle n’a aucun effet sur la virilité, par contre ça abîme les ongles.
      La parité, légalité entre les êtres humains sont des luttes permanentes à renouveler à chaque nouvelle génération. Les Français l’ont compris quand ils ont entendu de jeunes filles s’opposer à l’avortement,
      Rabenoro plane.

    • 8 décembre 2015 à 22:38 | Gérard (#7761) répond à Isambilo

      chers Isambolo et Menalahy , il semble assez superficiellement, que la revendication de Mme Rabenoro pour plus d’égalité de « genre » comme on dit maintenant trouve un assez écho plutôt favorable.

      Toutefois ne serions nous pas « machinalement machistes » en pointant du doigt certaines dérives de « femmes de pouvoir » qui sont la simple manifestation d’une diversité, que les hommes de pouvoir, de Hitler à Mandela, ou de Nehru à Pinochet ont assez largement manifesté sans que le statut dominant de leur sexe ne soit contesté !

      Mme Rabenoro est vice présidente du conseil national des femmes de Madagascar, association fort respectable qui tente notamment de faire évoluer les mentalités Malgaches vers une répartition des héritages moins inégalitaire entre garçons et filles.

      là ou je trouve ses propos critiquables , c’est quand, concernant la représentation politique, elle privilégie des méthodes de discrimination positive, de « quotas » , qui n’aboutissent en général qu"au remplacement d’une injustice par une autre.

      Mais c’est peut être parce qu’elle sait que la modération n’est pas de mise dans l’action politique, que les leaders « modérés » sont bien souvent sans avenir, débordés par de plus excessifs, et que, se situer d’emblée dans l’extrême est un gage de longévité

    • 9 décembre 2015 à 14:15 | Isambilo (#4541) répond à Gérard

      Totalement d’accord.

  • 4 décembre 2015 à 14:42 | ni3tzsche (#6884)

    Coup d’état de 2009 ? Quel coup d’état ? C’était la volonté du peuple diraient les babakoto au QI d’huîtres.

    CE ci étant, démanteler les institutions existantes parait une meilleure idée que d’en rajouter. Et ceci par un autre non coup d’état avec ou sans armes, encore une fois.

  • 4 décembre 2015 à 17:26 | Tsisdinika (#3548)

    Je ne suis pas convaincu que mettre plus de femmes aux commandes de ce pays pourri jusqu’à l’os puisse contribuer à y améliorer les choses. Les femmes politiques ou de pouvoir malgaches n’ont pas, avouons-le, vraiment donné une meilleure image d’elles-mêmes qui compenserait un tant soit peu le comportement généralement navrant de leurs équivalents masculins. Le cas de la députée convoyeuse de fonds ou autres hauts fonctionnaires de l’État au sein de la justice, des douanes ou des impôts démontrent que la gouvernance ne s’améliore guère à travers l’approche genre. Sur le plan international, le bilan mitigé de Kirschner ou de Rousseff fait voler en éclat le mythe de la femme politique plus à même de gérer en « bon père de famille » les affaires d’un pays que ne l’eusse fait un homme.

    Par contre, si le combat est de combler le fossé des inégalités pour l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux postes de responsabilités pour arriver à une meilleure représentativité des femmes, je ne peux que m’y souscrire. Mais réparer une injustice statistique (je vais m’attirer des ennuis) n’est pas ce qui nous sortira de l’ornière en tant que nation.

    Tsy mahantra olo-manga i Madagasikara (na lehilahy io na vehivavy) fa mahantra olo-marina (samy mangalatra daholo na lahy na vavy).

    • 4 décembre 2015 à 18:16 | olivier (#7062) répond à Tsisdinika

      « je ne peux que m’y souscrire »

      « Le cas de la députée convoyeuse de fonds ou autres hauts fonctionnaires de l’État au sein de la justice, des douanes ou des impôts démontrent que la gouvernance ne s’améliore guère à travers l’approche genre »

      L’influence d’Eloim ?

      Finalement les iles éparses...

      LOL

  • 4 décembre 2015 à 20:35 | Turping (#1235)

    L’article de Mireille suscite toujours une piqûre de rappel quant à la notion du droit de l’homme, la parité homme/femme ,l’emancipation citoyenne,etc.
    Démocratiquement et théoriquement parlant en regardant ce qui se passe ailleurs dans les pays développés qui ont connu les guerres, les vraies re
    évolutions ainsi que les acquis sociétaux qui en découlaient issus des mouvements revendicatifs,il a des avancements.Les gouvernants ,les dirigeants ,les élus locaux sénateurs, députés ont néanmoins un contrat valable pour assumer leur fonction et des moyens budgétaires adéquats pour assumer leur tâche même si le risque zéro n’existe.
    Bien que le machisme existe à Madagascar
    la parité homme /femme à 50/50% dans les fonctions publiques,les postes de prestige,chef d’entreprise ne se décrète
    pas.
    La mentalité, l’éducation, les coutumes et US jouent beaucoup. Par exemple,dans beaucoup pays soit disant développés,avec le même diplômes, même fonctions,les femmes gagnent un salaire de 20%
    de moins que leur homologue masculin,ce qui démontre encore l’existence du sexisme,le machinisme.La France considérée comme le pays des droits de l’homme en est une illustration parfaite comparée à ses voisins des pays nordiques (Suède, Danemark,Norvège, Finlande) cumulé encore beaucoup de retard .
    Conclusion:il n’y a que par le biais de l’éducation, de la sociale,que la masse populaire pourrait faire valoir ce qu’est de droit sans se faire marcher dans la g.ueule.Posons nous tout simplement le rôle censé d’être accompli pour faire la politique, servir pour améliorer le quotidien des malgaches ou se servir pour remplir les poches ?
    Le reste va de soi sinon car il y a plus de sexes féminins que de masculins à Madagascar. Il faut du changement de mentalité et la façon d’aborder autrement l’ère du xxi ème siècle avec la mondialisation.
    .

    • 5 décembre 2015 à 10:05 | elena (#3066) répond à Turping

      Le machisme, cher Turping, le machisme !
      Je ne vais pas faire une analyse sauvage de votre lapsus linguae !!!!!

    • 5 décembre 2015 à 16:57 | Turping (#1235) répond à elena

      Chère Elena,
      Vos phrases :« Je ne vais pas faire une analyse sauvage de votre lapsus linguae » avec le machisme c’est un peu un propos simpliste à moins que vous vouliez démontriez le contraire.
      D’abord,par définition:Un lapsus est une erreur commise en parlant(lapsus linguae)et en écrivant par la mémoire et qui consiste pour une personne à exprimer autre chose que ce qu’elle avait prévu d’exprimer.Est-il le cas de ma part ?
      En parlant du machisme de certains hommes ,beaucoup d’entre eux pratiquent de manière exacerbée en faisant croire encore au XXI eme siècle que les femmes leur seraient inférieurs dans tous les domaines prestigieux,pensant qu’elles soient cantonnées aux tâches subalternes.Et n’oubliez pas que les harcèlements moraux,sexuels,etc..faisant toujours l’objet de nombreuses plaintes tous les ans en France,Europe,USA.....Tel est le but de mon message.Le paradoxe,c’est que cette histoire reste un sujet tabou chez nous....un peu d’humour,si vous allez porter plainte contre le Ministre,un Dircab etc pour un attouchement non consenti,vous risquez de perdre votre poste ou une promotion,voire d’aller en prison.
      Personnellement,avant d’avancer concrètement,il y a beaucoup de choses à réformer dans notre pays ,le vrai droit citoyen,la mentalité pour ne pas se voiler la face comme dans beaucoup pays arabes,si on voulait parler de la parité homme/femme.La femme c’est l’avenir de l’homme (Jean Ferrat).
      Bon week-end

    • 5 décembre 2015 à 17:08 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire :...vous vouliez démontrer.

    • 6 décembre 2015 à 11:43 | elena (#3066) répond à Turping

      Je rectifie donc :
      Utiliser le mot machinisme au lieu de machisme semble être de votre part un « lapsus calami »
      Et quand je dis je ne ferais pas une analyse« sauvage » sous-entendu psychanalytique ou freudienne,c’est un joke de ma part.
      En tout cas, vous m’avez fait sourire.

      A moins que vous vouliez dire vraiment machinisme. mais si c’est le cas, je n’ai pas bien compris ce que vous vouliez dire.

    • 6 décembre 2015 à 11:54 | elena (#3066) répond à elena

      Cf : votre 4ème paragraphe"......,les femmes gagnent un salaire de 20%
      de moins que leur homologue masculin,ce qui démontre encore l’existence du sexisme,le machinisme."

      Je ne discute pas le fond, bien sûr.

    • 6 décembre 2015 à 13:53 | Turping (#1235) répond à elena

      Bonjour,
      Quant aux paradigmes que j’ai formulés,mes visions d’apporter les critiques et les solutions,chacun ,chacune est libre d’apporter son jugement ainsi que les interprétations y afférentes .Dès fois ,il y a convergence de visions comme divergence sans fustiger le thème de l’article.
      Si vous jugez que : « le machinisme calami »est le terme qualitatif adéquat aux propos utilisés,libre à vous sans entrer dans l’analyse psychanalytique freudienne qui relève plutôt de la psychanalyse psychologique et psychotique.
      Par ailleurs,l’article de Mireille semble t-il mettre en garde le PRM : après presque 2 ans depuis son arrivée au pouvoir,est -ce que ses prérogatives répondent-elles aux realpolitik gasy,les urgences ?
      Même si les avis divergent,lors du dernier sommet concernant les émissions des gaz à effet de serres (COP21),le sujet concernant les îles n’a pas été abordé,ne serait -ce que pour amadouer l’opinion publique !

    • 6 décembre 2015 à 13:55 | Turping (#1235) répond à Turping

      Les îles éparses...

  • 4 décembre 2015 à 21:07 | tsimahafotsy (#6734)

    Il est 19 heures à Paris et il y a 9 réactions sur la condition de la femme à Madagascar.
    Je trouve que c’est dommage pour l’éditorial de Mireille Rabenoro qui se bat sur les sujets de société.
    Et pourtant, on dit à tout bout de champ pour paraître cultivé que la femme est l’avenir de l’homme.

    • 7 décembre 2015 à 16:02 | Ibalitakely (#9342) répond à tsimahafotsy

      Lorsqu’une personne n’a pas envie de faire elle n’a pas envie de faire (rehefa tsy anao dia tsy manao), c’est tout. Prenons par exemple dans les pays scandinaves : combien de femmes font du rallye, combien sont « matelottes », ..., Que ce soit en politique ou en sport ou dans d’autres domaines je pense que ce n’est pas un problème de quota ou quelque chose de ce genre, c’est juste de la volonté. Tenez en parlant de quota ici chez nous pour Club M, Scorpions de Madagasikara ou barea de Madagasikara où en sont les résultats avec du « asivo avy any aminay ».Même topo pour la formation d’un gouvernement, si on a détecté 50 élites par exemple dans le Sud, 03 dans le centre et 04 dans le Nord faut-il se pencher toujours sur le quota. Et si un jour il y a beaucoup de femmes méritantzs pour être ministres tant pis pour les hommes mais pas question de fifty/fifty. Dans les pays déjà développés est ce qu’on parle toujours de cela, dans ce cas le sélectionneur de l’équipe de foot des USA aurait du mal à trancher sur son équipe nationale avec leur cinquantaine d’Etats. Je vois votre soucis miralenta mais c’est de longue haleine, pour le moment cela change quoi « d’injecter » le sexe féminin un peu partout (sauf en Amazonie peut-être). Et puis on voit mal l’homme et la femme à égalité chef (responsable) de famille !!!

    • 7 décembre 2015 à 23:57 | tsimahafotsy (#6734) répond à Ibalitakely

      Vous m’avez mal lu.
      Je n’ai jamais demandé une parité homme-femme.
      Je ne crois pas que 50% de sénatrices puissent changer quoi que ce soit dans une institution qui n’a pas sa raison d’être à Madagascar.
      Moi, je milite pour une école gratuite, universelle et obligatoire pour que toutes les petites filles malagasy, et les petits garçons aussi puissent tous aller à l’école, sans distinction, au frais de la nation. La même chance pour tous, dans une école républicaine, pour des futurs citoyens responsables et éclairés.
      Et ne comparez pas Madagascar, pays pauvre et corrompu par rapport aux pays scandinaves, les premiers de la classe selon Transpenracy International.

    • 8 décembre 2015 à 12:37 | Ibalitakely (#9342) répond à tsimahafotsy

      Sur ce point Education pour toute & tous : fille, garçon, rurale, urbaine, laïque, pauvre, riche,..., je suis entièrement d’accord et avec tout le monde (civilisé) je crois pour l’égalité de chance ; mais moi aussi je ne compare pas du tout un pays pauvre à un pays riche, seulement et d’une façon encore plus claire j’ai dit qu’elle soit malagasy, scandinave, comorienne, japonaise ou autre, lorsqu’une femme ne veut rien faire que voulez vous, les forcer comme les bokoharam (na ny manoratra azy aza tsy haiko) ? E t il me semble avoir dit que c’est de longue haleine, dans bien des décennies ou même des siècles lorsque tout le monde aura eu cette égalité de chance de se développer, alors les ... absentes auront tord. Mais de là à attendre que cela puisse arriver un jour avec ces guerres par ci, ces guerres par là, des politiciens qui osent dire que leurs adversaires sont leurs ennemis (ny namana omaly fahavaloko ankehitriny hoy ny sasany izay !!!) est-il encore juste d’être optimiste ?

    • 8 décembre 2015 à 12:41 | Ibalitakely (#9342) répond à Ibalitakely

      Andriamanitra irery no mahalala izay ataony amin’ny olony.

  • 5 décembre 2015 à 19:49 | ratiarivelo (#131)

    Salama hianao ra-Tsimahafotsy : Mbola tsy VONONA @ny izany ny GASY VAVY ra-nama o ! samy tsara

    • 8 décembre 2015 à 16:11 | tsimahafotsy (#6734) répond à ratiarivelo

      Salama ianao Ratiarivelo ô !
      Tsy resaka fahavonona io , fa resaka fanavakavahana ny andriambavilanitra !

    • 9 décembre 2015 à 21:05 | zanadralambo (#7305) répond à tsimahafotsy

      Bonsoir, Tsimahafotsy. Evidemment que je suis pour l’égalité des hommes et des femmes, pour l’égalité tout court, du reste. Mais, je suis farouchement contre les quotas, on a vu ce que ça a donné avec l’amiral de mes 2. La discrimination, fût-elle positive, a plus d’inconvénients que d’avantages, c’est avec le temps qu’on s’en aperçoit parfois trop tard.
      C’est par l’éducation, comme vous dites, que les femmes gagneront la place qui leur est due. Mais pour que l’éducation réussisse, il faut mettre le paquet, il faudrait y consacrer le budget alloué à fonds perdu dans l’entretien de cette bande de pouilleux qui s’appellent l’armée. Quel homme politique malgache (un bien grand mot pour qualifier les mafieux qui nous gouvernent) en prendrait le risque ? Il signerait son arrêt de mort, d’ailleurs.

    • 10 décembre 2015 à 11:54 | tsimahafotsy (#6734) répond à zanadralambo

      Bonjour Zanadralambo,
      je souscris à votre post cher compatriote.
      Vous le savez, le combat pour l’Ecole c’est mon dada.
      En 2005,je suis rentré pour m’installer à Madagascar. Je me suis arrangé avec mon entreprise pour être licencié et avec mes indemnités et mes maigres économies, j’ai un acheté un terrain vers Ambilalemaitso et crée un écolodge.
      Dans le village, l’école était fermée depuis 2 ans après un cyclone. Plus aucun enfant n’y allait. Pénétré des principes de justice et de l’éducation, j’ai réuni les villageois et ensemble nous avons décidé de reconstruire l’école qui était en trano falafa.
      Ensemble nous avons décidé que les villageois assurent la main d’oeuvre et à moi le financement. Ils ont fait un devis et j’ai donné l’argent pour commencer les travaux pour que l’école puisse rouvrir pour l’année scolaire 2006-2007.
      Tout cela s’est passé en avril et mai 2006. Je retourne en France.
      De retour à Madagascar, dans mon village fin juillet, je constate que rien n’a été fait et du budget de l’école, il n’y a plus rien. Tout a été dilapidé, rien n’a été fait. Fou de rage, je réunis de nouveau tous les villageois pour demander des explications.
      Je n’ai eu que des explications alambiquées. Un Tangalamena tout honteux m’avoua que certains villageois avaient déclaré : « vola-mbazaha io, ka iza no tsy mba ihinana ? ».
      J’avais ramené de France tout un lot de matériel scolaire et des vêtements et des médicaments pour les enfants. Tout le monde attendait avec impatience la distribution.
      A force de chantages de ma part et de pressions des autorités, l’école a pu rouvrir en décembre 2006 avec un instituteur payé 40 euros par mois, plus 30 kg de riz, des enfants habillés par moi, cahiers, stylos, fournitures diverses rapportés de France. Le tout assuré et financé par mézigue.
      Les villageois avaient eu peur que je me présente à l’élection de chef de quartier car ils ne voulaient pas d’un ra-merina masiaka be. Je ne voulais pas de toute façon alors que les Tangalamena le souhaitaient.
      Des ONG françaises et japonaises sont venues et aujourd’hui, l’école est bâti en dur, et il y des latrines.
      Malheureusement, le lapin putschiste est passé en 2009. Plus de clients pour l’écolodge, plus de location de mes 4X4 et avec la crise, je suis rentré en France en 2011. Pour reprendre un boulot.
      Mais tout cela ne m’a pas découragé, car je continue d’envoyer de l’argent et des fournitures à mes écoliers et à mon équipe de rugby.
      Bien à vous cher compatriote, et ne m’en voulez pas si j’ai dû vous ennuyer par mon histoire. Je voulais tout simplement témoigner de mes expériences à Madagascar. Maintes fois, j’ai été escroqué, forcé à corrompre, incrédule et mortifié devant certaines bassesses d’esprit des « ténors de la politique » que j’ai fréquentés, devant leur manque de dimension morale, éthique. Devant leur insouciance et leur suffisance.
      Moi qui suis athée, il m’arrive de penser : Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu pour que les Malagasy soient comme çà ?

    • 10 décembre 2015 à 20:00 | zanadralambo (#7305) répond à tsimahafotsy

      Bonjour, compatriote. Vous ne m’avez pas du tout ennuyé, au contraire, je vous remercie pour ce moment de partage que beaucoup ont dû apprécier à sa juste valeur.
      Je vous tire mon chapeau d’avoir eu le courage de tout quitter (un témoignage de plus d’une expérience de retour raté) pour créer une école dans un coin reculé de Mada. Vous avez sacrifié votre confort pour vous consacrer à cette noble tâche qui, décidément, est votre dada. J’imagine que ça a été dur de reprendre à zéro ensuite en France, vous avez réussi, n’empêche, encore une fois bravo.
      Ceux qui reprochent à la diaspora de rester les bras croisés et d’attendre qu’on les accueille comme des messies vont pouvoir méditer et revoir leur copie.

      Vous avez mille fois raison, l’éducation est la clé pour espérer sortir un jour notre pays de cette impasse où on l’a mis. La corruption, la jalousie sont devenues, hélas, des règles de vie dans notre pays que je ne reconnais pas, que je en reconnais plus. Ce sont ces fléaux qui expliquent la façon dont on vous a reçu, dont on vous a traité. On n’a rien fait à ce bon Dieu auquel, du reste, vous ne croyez pas.

      Ah, comme il est loin le temps insouciant de notre enfance, Tsimahafotsy. Le Tana des années 70, vous vous rappelez ? L’avenue de l’Indépendance éclairée comme en plein jour la nuit, la kermesse d’Antanimbarinandriana, le lycée Galliéni, notre cher lycée (Mme trabenoro ne me contredira pas)…La sécurité dont notre peuple rêve, on l’avait nous. Les Gaulois avaient peur que le ciel leur ne leur tombe sur la tête, nous, on n’avait peur que des mpaka-fo et des mpaosavy. Lol.

      Amitiés sincères.

    • 14 décembre 2015 à 11:57 | Ibalitakely (#9342) répond à tsimahafotsy

      Si tout le monde ayant la possibilité d’apporter du anjara biriky le fasse comme vous le faites alors « la chance d’aboutir à la chance d’éducation pour toutes & tous verrait le jour un de ces quatre matins plutôt qu’on ne le croit. Mais je pense que cette lutte sera de très longue haleine. Pourquoi, parce que l’éducation pour tous, la non-maltraitance de la femme et de l’enfant, la décentralisation, ..., et tous les objectifs nécessaires au développement durable d’un pays ne pourrait être effectifs qu’après LE CHANGEMENT DE MENTALITÉ EN GÉNÉRALE. En voici un exemple comme tant d’autres que je peux vous raconter : dans sa région natale juste à quelques lieux au Nord d’Ivato Ambohidratrimo ma belle-famille et moi avons l’habitude de planter du riz. Et à chaque saison de piquage du riz nous avons toujours recours à des mpanetsa qui ne sont toutes que des filles ou des femmes. Lorsqu’il y a un moment de pause pour pouvoir parler avec elles et que vous leur demander quelles éducations elles ont reçues ou qui fréquentent encore l’école, ce sera toujours un éclat de rire »ha ha ha hi« que vous allez recevoir. Ici dans la brousse les filles ne sont élevées que pour être mpanetsa et d’attendre qu’un homme (prince charmant ou non) un de ces jours lui demande la main (qu’elle soit majeure ou non), donc pas nécessaire de l’apprendre du »lorsque trois verbes se suivent le quatrième se met à la poubelle« . C’est de cela qu’on doit lutter avant toute chose et ceci est ruralement parlant mais dans les grandes villes on peut encore entendre »ny lehilahy mpamelom-bady ary ny vehivavy mpikarakara tokatrano", donc on voit mal avec ce genre de mentalité qu’on encourage des femmes à faire de la politique. Tonga dia atositosika fotsiny ve ny vehivavy hanao pôlitika, ary dia pôlitika masiso koa ve no tonga dia hidirany, sa fifampitaizana toe-tsaina tsara ve no tokony ilofosana mafy aloha ???

    • 14 décembre 2015 à 12:02 | Ibalitakely (#9342) répond à Ibalitakely

      Pitié, ne parler pas d’Antananarivo, du lycée Bahut et des années 70, ça me rend très nostalgique !

    • 17 décembre 2015 à 11:05 | sanois (#8546) répond à tsimahafotsy

      Bonjour

      C est rare de voir une autocritique du comportement des habitants de Mada

      On vit dans le mensonge permanent et l hypocrisie est presque generale ( a tous les niveaux)

      insulter les etrangers de kouillons" c’est vraiment le comble.

      non il y a mieux !!

      En attendant les couillons ont un senat qui ne sert a rien et a Mada on fait tout aussi bien sans les moyens
       !!
      Merci pour les enfants en esperant que ce qu on leur enseigne ne soit pas trop kouillon ( a defaut de koyo)

    • 17 décembre 2015 à 16:21 | tsimahafotsy (#6734) répond à Ibalitakely

      Bonjour,
      Désolé si j’ai mis du temps à vous répondre. Les préoccupations matérielles et professionnelles du fin d’année prennent le dessus sur les échanges d’idées.
      Pour rebondir sur les « mpanetsa vehivavy », j’ai aussi une anecdote sur les conditions de la femme à Madagascar.
      Dans mon école de la côte Est, il y avait une petite fille de 12, 13 ans prénommait Sylviane.
      J’ai vu qu’elle n’allait plus à l’école aux heures normales. Je le lui ai demandé et elle n’a pas voulu me répondre. Est-elle malade ? Ses parents n’avaient-elles pas payé l’écolage ( je précise que c’est une E.P.P). Non, rien de tout çà. Sa mère qui venait d’accoucher, la garde à la maison pour « ampifana ny reniny vao teraka » . Elle a dû abandonner l’école pour servir « d’assistante médicale » à sa mère. C’est parait-il le devoir de la fille aînée chez les Betsimisaraka quand il y a une naissance dans la famille.
      J’ai persuadé les parents de laisser Sylviane aller à l’école mais pour çà j’ai dû donner des layettes à sa famille et des robes à mon écolière pour l’amadouer.
      Evidemment, ils ont tous pris mais une semaine après la petite fille a arrêté l’école prétextant qu’elle était malade. Et pourtant, je la voyais aller puiser de l’eau, faire la vaisselle, etc...
      Les coutumes malagasy sont désespérantes. Et certains osent appeler culture ( soa-toavina) des habitudes archaïques et barbares.

    • 17 décembre 2015 à 16:23 | tsimahafotsy (#6734) répond à tsimahafotsy

      Erratum : prénommée Sylviane mais pas prénommait.

    • 17 décembre 2015 à 16:25 | tsimahafotsy (#6734) répond à sanois

      Bonjour,
      Le déni est une manière de vivre une réalité trop douloureuse.

    • 17 décembre 2015 à 16:39 | tsimahafotsy (#6734) répond à zanadralambo

      Bonjour Zanadralambo,
      Fin des années 60 début des années 70, nous sortions de l’entrainement de judo à l’OSSUM à Analakely vers 22 heures. Je rentrais chez moi à la Haute-Ville à pied parce qu’il n’y avait plus de bus. Aucun souci. Pas de problème. Les rues étaient éclairées. Mes parents n’avaient pas peur pour moi. Et quand on avait des compétitions au Kianja mitafo de Mahamasina, on finissait vers minuit et on rentrait à pied, après avoir raccompagné nos copines chez elles à Faravohitra.

    • 19 décembre 2015 à 14:56 | Turping (#1235) répond à tsimahafotsy

      Tsimahafotsy,
      Le but de mon message quant à vos dernières phrases « ....ceux qui osent parler de soatoavina aux cultures barbares et archaïques... »Là, vous stigmatiser gratuitement ,la culture ancestrale malagasy.
      - Quand vous parlez de l’éducation, contrairement aux pays développés,il n’y a pas de critères, ni d’
      obligations pour que l’enfant poursuive l’école jusqu’à un certain âge, 15ou 16ans par exemple, exigé par l’État comme condition sine qua none du versement de l’allocation familiale, l’ARS,etc...exigeant la présence, l’assiduité de l’enfant ,de la valeur républicaine sinon tout est coupé pour la famille.
      - A Madagascar, l’État bananier s’en fiche même si l’enfant se prostitu.e à 12ans car l’éducation pour tous , l’État de providence qui protège les familles chaque individu n’existe pas ! la problématique de base se situe là mais non pas la remise en cause de la soatoavina malgache.
      On nous a octroyé une indépendance sous la dépendance,avec des voyous au pouvoir dont le but de se remplir les poches,pourquoi s’étonner ?sans être de même avis sur le vrai régime monarchique ni sur la foi on ne va pas créer de polémiques supplémentaires.Tout simplement, Madagascar ne supporte pas
      Madagascar ne peut supporter encore le plagiat des concepts républicains.
      Quant à votre projet d’avoir construit une école à Ambila Lemaitso (Tamatave), etait un acte de bravoure, une sorte d’ONG ,car l’État malgache est loin de répondre aux besoins de la population en commençant par l’éducation la plus basique. Beaucoup de parents d’élèves sont illettrés non instruits.Pour ce faire,ce qui leur prime c’est de trouver au jour le jour à manger,voire un père de famille alcoolique ,c’est l’enfer au quotidien,...
      Personnellement, d’acte caritatif ,je l’ai envisagé depuis longtemps sans demander de retour avec ma foi chrétienne. Mais,d’abord j’ai projet d’envergure de créer une école depuis la maternelle jusqu’au BTS.Se sauver d’abord avant de sauver les autres d’autant plus que je suis enseignant au Collège, Lycée et au premier cycle universitaire en France, entrepreneur aussi,....on ne va pas attendre le miracle de Rajaonarimampiesona ni
      d’attendre la folie de Ratsiraka,les ZD.Pour Madagascar les projets sont nombreux, les étrangers en profitent,les malgaches ne sont pas solidaires et c.bons en général avec le manque de repère comme ce fut le cas dans les années 70.Je vous dis que même dans le domaine agro-alimentaire, il n’y a de quoi à se retrousser les manches .Seulement, il ne faut pas laisser la carte blanche aux autres pour gérer vos affaires à distance,avec le détournement de matériel, la mentalité « tia tia Kelly »,expérience que j’ai constatée même en payant correctement les ouvriers en construisant une grande,il faut toujours les surveiller sans faire trop de stockages, un conseil...
      L’histoire de soatovina,le fihavanana n’ont rien à voir avec les gabegies, les irresponsabilités des politicards malgaches donnant de mauvaises images à la vraie culture malgache ,très dégradée au fil du temps.

    • 19 décembre 2015 à 15:00 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire:vous stigmatisez

  • 5 décembre 2015 à 23:21 | Mihaino (#1437)

    Juppé a commencé à installer les jupettes dans son gouvernement en son temps ! C’étaient des femmes intelligentes et compétentes dans des domaines précis !
    Résultat : LES POLITICIENS MACHOS ONT TOUT FAIT POUR CHANGER LES MINISTRES, rappelez-vous, !
    HERY n’a pas les expériences ni les compétences d’Alain JUPPE en POLITIQUE et en ECONOMIE , par conséquent , désolé de vous dire Mme Mireille Rabenoro que ce n’est pas encore le moment d’avoir une représentation importante de femmes dans nos diverses Institutions avec nos DIRIGEANTS ACTUELS . Ils sont trop fiers et orgueilleux comme d’habitude et il faut souligner que les salaires entre hommes & femmes , de même école , de diplôme équivalent , de responsabilité égale sont différents en FRANCE , à MADAGASCAR et même dans bien des pays !
    Bon courage à toutes les femmes et continuez votre lutte pour l’égalité !

    • 17 décembre 2015 à 11:09 | sanois (#8546) répond à Mihaino

      erreur !!!!!!!!!

      les jupettes c etait des bagnoles avec une aide pour la mise a la casse !!!

  • 7 décembre 2015 à 14:33 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    ZAFY Albert était empêché sur le fond par autres choses que l’égalité des genres. Il en est de même pour RA8 même si ce dernier avait nommé au ministère de la défense une femme (un pas de plus dans l’égalité des genres).
    En ce sens que l’égalité des genres non respectée n’est pas un danger imminent pour la stabilité politique à Madagascar alors que le non respect de l’équilibre régional est une menace réelle pour les gouvernants.

  • 7 décembre 2015 à 20:50 | kunto (#7668)

    KUNTO ny PATRIOTE MALAGASY d’ANTANANARIVO :

    - Est ce que la parité Homme / Femme va accélérer le développement de Madagascar ?

    - Homme ou Femme 1 seul ennemi = la pauvreté .

    - QUE DIEU NOUS GUIDE

    • 7 décembre 2015 à 20:57 | kunto (#7668) répond à kunto

      KUNTO ny PATRIOTE GASY d’ANTANANARIVO :

      - 1 seul Ethnie = Malagasy ( du Nord au Sud - de l’Est à Ouest et à Tana 95 % de pauvres ) .

      - 1 seul Objectif = Vaincre la pauvreté .

      - QUE DIEU NOUS GUIDE

    • 17 décembre 2015 à 11:07 | sanois (#8546) répond à kunto

      on pourrait peut etre indiquer la route a dieu

    • 17 décembre 2015 à 12:03 | Menalahy (#9072) répond à sanois

      Les voies de Dieu sont impénétrables.

      Par conséquent, il vaut mieux Le laisser là où Il est. Et occupons-nous de nos fesses affaires.

  • 8 décembre 2015 à 13:12 | racynt (#1557)

    On n’a qu’à voter pour un transsexuel comme Conchita Wurst comme ça on fait une pierre deux coups, on a la moustache et la saucisse pour les hommes et les nichons et les cheveux longs pour les femmes, comme égalité sexuelle y a pas photos...

    • 8 décembre 2015 à 16:35 | Menalahy (#9072) répond à racynt

      Bonjour Madame Racynt,

      Content de vous revoir pour des échanges d’idées.

      Mais que voilà-t-il une bonne idée : un transexuel à la tête de l’Etat.

      Personnellement (je suis sérieux), je n’ai rien contre votre bonne idée.

      Toutefois, si votre bonne idée se réalisait, vous allez encore nous sortir le drapeau du complotisme et du conspirationnisme en y trouvant une promotion du vice et une preuve irréfutable d’un plan diabolique pour établir l’eugénisme ou pour contrôler la natalité.

      Oui, je sais, vous avez des preuves mais je préfère que vous débattiez avec vos propres mots issus de vos propres réflexions au lieu de poster des liens improbables qui ne prouvent rien.

      Sachez que la répétition d’un mensonge n’en fera pas une vérité.

      Au plaisir de vous lire.

    • 8 décembre 2015 à 16:39 | Menalahy (#9072) répond à Menalahy

      Rajouter à

      « Mais que voilà-t-il une bonne idée : un transsexuel à la tête de l’Etat. Personnellement (je suis sérieux), je n’ai rien contre votre bonne idée. »

      A compétences égales avec des candidats Hommes et Femmes.

      Ce sont les compétences qui m’intéressent et non l’appartenance à un genre.

    • 8 décembre 2015 à 19:52 | Isambilo (#4541) répond à Menalahy

      Je profite pour étaler mes connaissances ! Il y a ce qu’on appelle sekatra ou sarim-bavy. Ce ne sont pas des transsexuels.

    • 9 décembre 2015 à 08:18 | racynt (#1557) répond à Isambilo

      Je suis tout à fait d’accord avec menalahy, ce sont les compétences qui importent qu’il soit homme, femme ou pourquoi pas transgenre et je ne sais quoi d’autre. A force de s’opnibuler à travailler sur l’égalité homme femme, on néglige le plus important, c’est à dire les compétences requises pour chaque poste.

      A Isambilo et les pelaka c’est pareil que sekatra ou quoi ?

    • 10 décembre 2015 à 08:38 | Isambilo (#4541) répond à racynt

      Non. Pelaka est un homosexuel.
      Sekatra (rea rea à Tahiti, voir Inde, Mexique, etc) n’est pas obligatoirement actif sur le plan sexuel. Si j’ai bien compris c’est une identité du genre trans.
      Flacourt en a parlé le premier, souligne leur côté artiste et l’absence d’hostilité de la part de la population.

  • 16 décembre 2015 à 11:49 | vohitsara (#8896)

    Ary toa « tsy mahazo kill´ »" mihintsy izany resakareo izany, ry Mireille, kanefa efa ho 10 andro mahery no miseho eto ?

    • 17 décembre 2015 à 10:37 | takaka (#8449) répond à vohitsara

      Tsy hoe tsy mahazo kill fa diso be ilay hevitra asehon’i Mireille.
      Olana diso, vahaolana fôpla.

    • 17 décembre 2015 à 12:20 | Menalahy (#9072) répond à vohitsara

      Bonjour Vohitsara,

      Mireille Rabenoro nous sort toujours la même chanson : la parité, la parité, la parité sous des airs différents.

      Au bout d’un moment, les mêmes paroles lassent les auditeurs.

      Elle doit se renouveler et orienter son combat vers l’éducation pour tous, vers le combat permanent contre les inégalités entre les genres car même si la parité devenait effective, les combats contre les inégalités et pour l’éducation pour tous seront toujours à remettre sur le métier à cause de ceux qui s’opposent continuellement à ces avancées.

      - Le Droit des Femmes à disposer de leur corps (lutte contre le mariage forcé, lutte pour la suppression de l’excision, accès à l’IVG, ...) est remis en question un peu partout dans le monde.

      - Le Droit de Tous pour l’accès à l’enseignement et l’éducation n’existe que sur le papier glacé dans les pays comme Madagasikara :

      => il faut que ce Droit soit effectif par l’augmentation du budget des Ministères concernés, par une meilleure formation des enseignants et par des campagnes d’analphabetisation avec obligation de résultat et non des campagnes d’analphabétisation qui ressemblent à des excursions.

      => il faut que les filles, dans les pays musulmans ou dans les pays qui considèrent que les filles n’ont pas vocation à être éduquées puissent accéder à l’enseignement au même titre que les garçons.

    • 17 décembre 2015 à 23:26 | vohitsara (#8896) répond à takaka

      Ary sao dia mba tia ho lasa senatera koa ary ry
      Mireille Rabenoro ,
      Sahondra Rabenarivo,
      Saraha Georget Rabeharisoa
      sns...?

      Ohatry ny tamin´ny Tetezamita sy ny taona hafa rehetra ihany manko izy io :
      milatsaka ho depiote, senatera, CT na CST, fa sitrany ahay mba misy sôsy ?

    • 17 décembre 2015 à 23:36 | vohitsara (#8896) répond à Menalahy

      Izahay valala-mpiandry-fasana eto amin´ity Gasikara mahantra kely ity, koa tsy mankatoa hafatsy ny teny Malagasy ihany.

    • 18 décembre 2015 à 13:13 | takaka (#8449) répond à vohitsara

      Sarotra ny teny gasy. Raha vao miakatra lenta ny ady hevitra, dia manahirana ny mahita voambolana mifanaraka amin’ny tiana ho lazaina.
      Antony ?
      Satria nenjehina foana ny mpampiasa ny teny gasy ranoray teo amin’ny taranja eny amin’ny ambaratonga ambony.
      Ny rakibolana momba ireo teny gasy amin’ ny taranja kajy sns aza dia nesorina tanteraka teny amin’ny mpivarotra boky.
      Ny tenako izao dia efa nahazo taratasy fampitandremana nohon’ny antony fampiasana teny gasy ranoray tsisy mpentina tamin’ny andron’i Zafy Albert.

    • 18 décembre 2015 à 19:43 | Menalahy (#9072) répond à takaka

      Dia avelao ireo izay misoràtena ho « valala mpiandry fasana » hiresaka amin’ny « valala mpiandry fasana » e !

      Hantenaina fa tsy hisy hangalatra intsony ny taolam-paty fa miandry ny fasana tokoa ry zareo.

      Fotoana tsy vao ela tsy akory izay dia nirongatra teto amin’ny MT.com ny fankahalàna ny vazaha. Ary ireo izay miseho fa tia Tanindrazana sy tia ny tenin-dRazana dia tsy nety nanoratra tamin’ny teny frantsay intsony fa nataony tamin’ny teny malagasy ny lahatsorany.

      Kanefa, aiza izao izy ireo ? Niverina tamin’ny lahatsoratra amin’ny teny frantsay hiany ankehitriny.

      Mampihomehy sy mampahonena !

    • 18 décembre 2015 à 21:39 | takaka (#8449) répond à Menalahy

      Ny fampiasana teny gasy tsy midika hoe mankahala vazaha.
      Ary raha samy hampiasa teny vahiny dia ny teny anglisy no voalohany. Isika anie ka nifanerasera tamin’ny Anglisy izay vao nozanahan’ny Frantsay.
      Sady mora ny mampiasa ny teny anglisy.
      Ary tsy misy ifandraisan’ny valala eny amin’ny fasana amin’ny fikoloana sy fampiasana ny teny gasy.

    • 20 décembre 2015 à 16:31 | Menalahy (#9072) répond à takaka

      Bojour Takaka,

      - Vous m’avez mal compris, peut-être. Ce que je rapporte concerne une épisode qui s’est passée sur ce forum lors des discussions houleuses sur les Isles Eparses.

      Quelques personnes s’étant auto-proclamées patriotes défendant la souveraineté nationale ont décidé de n’écrire qu’en malagasy pour que les non-malgachophones ne puissent pas participer aux débats. Cela a été écrit en noir et blanc.

      N’est-ce pas une haine du vazaha à moins d’être de la xénophobie ?

      - Je parle d’autres langues vivantes (et même deux langues mortes) mais le français est ma langue d’expression car c’est la langue utilisée dans mon travail et aussi la langue que la plupart des forumeurs comprennent.

      Je ne renie pas le fait historique de nos relations avec l’Angleterre bien avant l’annexion de notre île par les Français.

      Mais force est de constater que c’est la langue française qui a pris racine et non la langue anglaise.

      - Quant à l’expression « valala mpiandry fasana », c’est Ra-Vohitsara qui s’est auto-proclamé comme tel pour refuser une discussion.

      Je lui laisse la responsabilité de ce titre. Grand bien lui fasse.

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