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Politique

Palais d’Anosikely

C’est la révolte contre le bureau permanent

vendredi 26 octobre 2012 |  3370 visites 

Au lieu d’une rencontre avec le gouvernement, reportée au 8 novembre prochain, le palais du Sénat a été le centre d’un déballage entre membres du Conseil supérieur de Transition (CST) pour s’attaquer au gouvernement, plus précisément à l’Exécutif, et se retourner contre le bureau permanent de cette institution. En fait, la journée de ce jeudi 25 octobre a donc été consacrée à une séance plénière portant sur les affaires internes et les débats ont étalé au grand jour, non seulement les privilèges de ces parlementaires – entre autres, l’accès aux sous-douanes des aéroports où les CST pouvaient donc circuler librement sans souci, ou les « mensualités » de l’ordre 4 millions d’ariary, perçues par un membre du bureau permanent, plus précisément le coût d’un vice-président du CST pour le contribuable -, mais aussi les non dits dans les relations entre simples membres du CST et leurs dirigeants. Le bureau permanent est accusé de subordination envers l’Exécutif et d’indifférence à l’égard des comportements dont sont victimes les membres du CST. Il a été entendu également lors de cette séance plénière une gestion floue sans transparence de l’institution en général, encourageant alors l’Exécutif à méconnaître ou à ignorer les membres du CST qui sont malgré cela des représentants d’une institution de la transition. Il en était ainsi lors de certaines cérémonies ou encore de l’initiative en faveur des populations du sud, victimes de l’insécurité, a-t-on appris. Beaucoup de membres du CST ne se sont pas empêché de remettre sur le tapis la question de confiance envers le bureau permanent.

A bien réfléchir sur cette drôle de séance au palais d’Anosikely, les CST souhaitent démettre le président de l’institution, Dolin Rasolosoa, créant ainsi une certaine instabilité institutionnelle dont les conséquences peuvent se répercuter sur la marche vers la résolution rapide de la crise. On peut dire que c’est de la myopie mais cette perception est fondée sur les problèmes évoqués par ces mêmes parlementaires lors de cette séance. Ils ont surtout insisté dans leurs débats, sur leurs salaires, leurs avantages et privilèges. Une simple lettre d’un Directeur général se sont-ils plaint est en mesure de mettre fin à leurs privilèges, sans que le bureau permanent ne lève le petit doigt. Les CST regrettent qu’ils ne soient plus accompagnés de garde du corps dans leurs déplacements.

Bref, les membres du CST n’accordent plus de crédit en leurs dirigeants qui n’inspirent plus confiance disent-ils car ils ne se soucient guère de ce qui peut arriver, comme c’est le cas d’Alain Ramaroson, à un de ses membres.

Recueilli par Bill

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