« Beaucoup de travail a été fait ; le temps nous a manqué ; nous sommes fiers d’avoir fait montre de sagesse, de rigueur et de solidarité malgré que nous sommes issus de différents horizons politiques ». Ce sont les maîtres mots entendus ce vendredi 1er juillet lors de la cérémonie de clôture de la 2è session parlementaire au niveau du Congrès de la transition (CT). « De nombreuses lois ont dû être soumises et discutées pour être adoptées, mais faute de temps nous n’avons pas pu le faire », a affirmé une dame membre du CT. Le président du Congrès, Raharinaivo Andrianatoandro, n’a pas manqué de souligner que durant les 60 jours de session, les membres du Congrès ont adopté dix (10) projets de loi et apporté 106 amendements pour démontrer qu’ils n’ont pas chômé.
Raharinaivo Andrianatoandro précise cependant que dans le cadre des mesures d’apaisement avant que le pays n’aborde les élections, il leur reste encore au moins trois grands projets de loi à examiner et à adopter. Il s’agit de la loi d’amnistie, de la loi sur les partis politiques, du statut de l’opposition, et du Code de la communication ajoute l’ancien journaliste converti en politicien après avoir aiguisé ses armes dans la société civile, Maka Alphonse, et pour lesquels il leur faudrait donc, non plus une prolongation, mais une session extraordinaire.
Une autre période de gain facile en perspective regrettent des iconoclastes qui ont fait remarquer que finalement il n’est pas étonnant qu’il reste des projets à examiner en souffrance ; le nombre de jour de travail effectif hebdomadaire d’une de ces personnalités désignées pour siéger dans la transition serait pratiquement réduit à trois, contre cinq dans les autres institutions et six ou sept pour le paysan et le travailleur à domicile.
Quoi qu’il en soit, les membres du CT se félicitent et revendiquent la victoire de la Constitution de la 4e République - car dorénavant et sans le dire au nom de la liberté et de l’égalité des citoyens mais surtout comme sous les précédents régimes, en dépit des volontés de changements réclamés sur la place publique, tout citoyen pourra à nouveau se porter candidat aux élections. Le président du Congrès a même déclaré que la compétition électorale est maintenant ouverte à quiconque veut se porter candidat à l’hémicycle de Tsimbazaza car les amendements restrictifs apportés par le Conseil supérieur de la transition (CST) ont été rejetés. Le CST avait souhaité, a-t-on compris, que la compétition électorale soit le monopole des militants de partis politiques et non ouverte aux indépendants.
Vos commentaires
Maintenir en place les deux institutions CT et CST équivaut à « PROLONGER » à l’infini la sortie de crise institutionnelle.
Ils ne sont que des « représentants-désignés-repêchés »,sans aucune légitimité-légalité.
Seuls les « députés élus » ,au suffrage universel direct ou indirect,peuvent voter une loi d’amnistie qui est un acte législatif.Point barre !
Acceptons le retour,sans condition, de Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA et nous allons organiser des élections libres et justes.
Seule justice possible,le résultat des urnes.
VIVE MADAGASCAR.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Bjr, « auto-satisfaction », hoy ny Ntaolo :« aza midokatena toy ny papelika ». Savent-ils au moins jusqu’où peut aller le narcissisme ? Sûrement non , avec un B-3 comme capitaine d’équipe !
Ravao,
Ne tombez pas dans cette hystérie de B-3.
Mon regretté père me reprochait trop souvent :
« Tu as de l’instruction mais pas d’éducation »
Depuis,j’ai essayé de rattraper l’éducation « MALGACHE » mais je suis encore à la traîne.
Bon W-E Ravao tout en espérant le retour,sans condition, de Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA pour préparer et organiser des élections libres et justes.
Madame Blanche Richard Nirina dit :
« Laissez rentrer Marc RAVALOMANANA et se porter candidat à l’élection présidentielle,s’il le veut. »Car c’est le Peuple qui devrait le juger".
De son vivant aussi, mon père qui n’était qu’un petit fonctionnaire me tenait à propos ce même langage . Merci pour le conseil. Bon week-end tout le monde. M.Ravalomanana et sa famille rentreront ce mois-ci.Il n’y aura pas de guerre civile.
Je suis de votre avis Mr Basile RAMAHEFARISOA. Vous avez raison
Misaotranareo Atoa Basile RAMAHEFARISOA sy Rtoa Ravao : Ny MARINA tsy mba MATY !! Mpitondra(HAT na FATY) MIZO-POANA TOA OMBY VONOINA !! Samy tenan’ANDRIAMANITRA