Pour faire les marchés tananariviens, tout d’abord, une nécessité absolue : savoir maîtriser sa table de 5. Cela sera indispensable pour associer le prix, qui se négocie en Francs malgaches, et la monnaie de paiement, les ariarys. J’ai par contre fini par renoncer à recourir à la table des 2 800, qui permettrait de convertir le tout en euros, et par me contenter d’approximations plus ou moins justes. Après de longues minutes d’âpres négociations sur chaque article, et alors que nous sommes sur le point de nous mettre d’accord avec la commerçante, une rumeur se propage le long des rues : la police des marchés est là. En un clin d’œil, des gosses surgissent de partout, et aident les vendeurs à replier à toute allure les marchandises étalées sur les trottoirs.
L’opération n’a pas durée une minute, la chaussée est déserte, et on remarque seulement des dizaines de gens qui déambulent, l’air indifférent, en portant de gros paquets. Notre vendeuse quant à elle n’a pas perdu le nord, et pendant que son amie plie à toute vitesse leur « stand », elle prend le temps de conclure son affaire, avant de disparaître à son tour.
Nelly
Vos commentaires
C’est un passe-temps local, il y a tellement à voir et à acheter. Vous êtes dans le mille, il faut négocier, c’est la pratique qui peut devenir jeu une fois maîtrisé, où que l’on croit savoir ! mais bon, cela contribue à rapprocher le vendeur et l’acheteur, socialement les marchés malagasys sont des mines de rapports huamains, rien n’est anonyme. Les vendeurs occasionnels ou non, vous amènent toujours quelque chose en émotion. Et la déambulation vous donnent une idée plus juste du prix de certains articles ( et oui, les prix sont + ou - moins libre !)
Tandremo aux pickpockets tout de même ! ils sont là à l’affût de tout ce qui se trame à portée de main !
Allez bon vent vahiny Nelly, que vos rencontres vous amènent joie et bonheur pour que vous nous relatiez vos aventures !