« Cinq à dix personnes ont procédé hier à une tentative d’arrestation au cité universitaire d’Ankatso », de source auprès des étudiants meneurs de grève. « Très tôt, vers 5 heures du matin, cinq individu ont frappé à la porte de l’un des étudiants auteurs de la prise d’otage de la semaine dernière. Et à 10 heures du matin, 10 autres individus sont venus faire d’autres arrestations d’autres meneurs de grève », d’après toujours les grévistes. Mais aucun des étudiants n’a été arrêté. Ceux-ci se disent être « prêts à recevoir d’autres personnes qui viennent les arrêter ». Ainsi, ils ont instauré un système d’alerte pour contrer toute tentative d’arrestation. « Nous continuons notre lutte », lancent-ils comme un défi.
- Polémiquer
Après recoupements, la brigade de recherche de Fiadanana, auteur des convocations des meneurs de grève, affirme n’avoir procédé à aucune tentative d’arrestation ni hier ni avant-hier. Mais elle envoie chaque jour des éléments de reconnaissance sur place.
Des meneurs de grève tiennent pourtant le discours opposé. En réaction, la brigade de recherche de Fiadanana les accuse de polémiquer sur leur situation.