Des bureaux de la Commune Urbaine d’Antananarivo ont subi des coupures d’électricité. « On va continuer à couper petit à petit », déclare un responsable auprès de la société Jirama. Une mesure qui ne s’adresse pas uniquement à la Commune. Tous les clients qui ont plus de 60 jours de factures impayées auront à subir le même sort. Ministères, clients particuliers et industriels. Tous en sont concernés. Cette disposition entre dans le cadre du redressement de la Jirama par le recouvrement des arriérés. Ce n’est donc pas une action contre la commune. En effet, les arriérés de la Commune envers la Jirama s’élève à 1,4 milliard d’ariary. Les impayés datent de janvier 2006. En ce qui concerne les coupures de l’électricité pour les éclairages publics, et d’eau pour les bornes-fontaines, notre interlocuteur a souligné qu’ils font partie de ce qu’on appelle « clients stratégiques ». « On ne peut couper l’électricité car cela va renforcer les actes de vandalisme comme les vols ou le viol, quant aux borne-fontaines, elles contribuent à la santé de la population », ajouta -t-il. Dans ce cas, même si la commune ne paie pas, la Jirama ne peut procéder aux coupures.
Selon ses explications, le dysfonctionnement des éclairages publics dans certains quartiers est causé par des problèmes techniques comme les transformateurs brûlés.
