- « Petites plages » squattées.
La Région Boeny, la Direction Régionale de l’Environnement et du Tourisme (DREFT) ainsi que la Commune Urbaine de Mahajanga ont procédé au lancement de l’aménagement ainsi qu’au nettoyage des plages du Village touristique à Antsahabingo le 13 Août dernier. En réalité, ce fut le lancement car le nettoyage a commencé à être systématique depuis cette date si la plage fut quelque peu restée dans un état de saleté et de pollution déplorable. La DREFT assure alors la rémunération des agents de nettoyage, qui se fait tous les matins vers 5 heures. Il est à noter que les plages du Village touristique se trouvent à proximité de la ville de Mahajanga. On peut même y accéder à pied d’où le nombre considérable de touristes et même des habitants de la ville de Mahajanga qui les fréquentent.
Les plages du côté ZAHAMOTEL appelées communément « Petites plages » par ailleurs sont squattées par les pêcheurs. Une trentaine de pirogues encombrent les plages qui sont pourvues de très jolis parasols en raphia, destinés aux touristes. Pire, ces piroguiers et pêcheurs font leurs besoins sur les plages d’où l’insalubrité inquiétante de ces espaces.
Après maintes opérations de « chasse » contre ces squatters, la Région Boeny, la DREFT et les responsables de la Commune Urbaine de Mahajanga, ont fait une descente inopinée ce vendredi 14 août dernier et ont essayé, une fois de plus, de leur parler. Faisant la sourde oreille, ils verront la descente des Forces de l’ordre cette semaine.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Mr ou Mme la journaliste,
Pouvez-vous SVP éclairer ma lanterne car je ne comprends pas très bien le sens de l’enchaînement entre ces 2 phrases :
« Une trentaine de pirogues encombrent les plages qui sont pourvues de TRES JOLIS parasols en raphia, destinés aux touristes. PIRE, ces piroguiers et pêcheurs font leurs besoins sur les plages d’où l’insalubrité inquiétante de ces espaces ».
Pourquoi « destinés aux touristes » ?
Le DREFT a-t-il déjà essayer de sensibiliser ces pêcheurs traditionnels sur le respect de l’environnement dont la propreté de la plage avant de recourir à l’intervention des forces de l’ordre.En plus ces gens doivent effectuer leur tâches quotidiennes,que voulez vous qu’ils fassent alors ?Trouvez au moins un terrain d’entente entre les deux parties(vos touristes qui admirent la mer et les petits pêcheurs qui doivent gagner leur vie grace à la mer.)
N’oubliez pas qu’à Mada c’est plutôt de l’Ecotourisme et non pas tourisme tout court,ce qui veut dire que vous ne pourrez pas écarter la population riverraine qui occupaient le lieu bien longtemps avant les maillots de bains et les JOLIS PARASOLS EN RAPHIA comme vous le dites.
Tout à fait d’accord avec vous pour l’écotourisme plutôt que le tourisme en chaises longues.
Toutefois s’il s’agit des petites plages que je connais, il n’y avait pas de pécheurs dans cette zone il y a quelques années.
Je vais ressortir mes photos et mes vidéos.
D’autre part il ne s’agit pas de faire comme pour les aéroports. Les gens s’installent autour de ces derniers par facilité puis manifestent parce que les avions font du bruit.
Oui , un Albatros est un bel oiseau marine,et moi j’adore les poissons moi aussi,donc,sans ses pêcheurs on n’aura plus droit à une belle grillade,ces« touristes »aussi d’ailleur.Ces poissons,étant encore frais, sont même livrés dans les restaurants environnantes.Vaux mieux les former,les sensibiliser au sujet de l’écotourisme au lieu de les menacer avec les armes des forces de l’ordre.ARRETER DE TOUJOURS VOUS SERVIR DES ARMES POUR RESOUDRE CHAQUE PROBLEME DE CE PAYS.C DEVENU UNE HABITUDE BARBARE.
Cordialement.
Je connais un peu Majunga (mon grand-père paternel y est enterré). Ce port qui ne peut pas accueillir des bateaux de fort tonnage (contrairement à Diégo et Tamatave) a la possibilité de vivre de la pêche (car ses côtes sont poissonneuses) et du tourisme. A condition qu’au niveau de la région les responsables ne laissent pas faire n’importe quoi. Cela sans utiliser la force mais en expliquant, en argumentant, en donnant l’exemple.
Le village touristique dont parle l’article a certainement souffert de l’implantation d’une pisciculture faite sans trop analyser les risques écologiques.
Il en est de même de la plage d’Amborovy. Qui en en quelques années a vu pousser, dans l’anarchie la plus complète, des hôtels, des villas, des cabanes. Chacun veut son bout de plage sans s’occuper des autres.
Et surtout sans s’occuper des problèmes d’hygiène et de sécurité.
Peut être jusqu’au drame. Comme à Foulpointe. Alors les bonnes âmes interviendront. Mais une fois de plus dans l’urgence avec toutes les contraintes que cela entraînera (expropriations abusives, pot de vin, etc....).
Faite appel à Bertrand Delanoyer pour amenager une belle plage à la Française...succès assuré pour toutes catégories de touristes.