Depuis la mort de Saya, une jeune Malgache travaillant comme domestique au Liban en juin 2009, les témoignages se sont multipliés d’année en année. Certaines sont droguées, battues et violées, il y en a qui perdent la raison et d’autres qui finissent par trouver la mort. Entre 2009 et 2010, le ministère de la Population a enregistré 15 Malgaches morts dans ce pays. Plusieurs questions se posent : pourquoi s’entêtent-elles à vouloir partir ? Les agences de placement ne garantissent-elles pas les employés qu’elles envoient ? Pourquoi l’autorité malgache agrée-t-elle ces agences et valide les contrats de travail ?
De « l’esclavage moderne », c’est-ce que les femmes employées comme domestiques subissent au Liban, au Qatar, en Arabie Saoudite, à Koweit ainsi que dans d’autres pays de l’Orient. Cette histoire ne date pas d’hier, la maltraitance des Malgaches au Liban a existé depuis les années 90 mais elle s’est amplifiée en 2007 quand un accord a été signé entre Antananarivo et Beyrouth (capitale du Liban) pour faciliter les contrats de travail comme le visa gratuit.
275 femmes sont parties en Arabie Saoudite et 110 en Koweit vers la fin de l’année 2012 malgré les plaintes et les informations qui fusent à Madagascar à propos du sort des employés au Moyen-Orient. D’après le rapport des 86 femmes qui sont revenues en 2011, quelques-unes ont connu des situations normales et avantageuses. C’est la possibilité de ce dernier cas qui a dû attirer les femmes qui sont parties, risquant leur vie pour un salaire de 150 dollars par mois ou 300.000 Ariary que certaines d’entre elles ne vont même pas pouvoir toucher. La hausse du taux de chômage à cause de la crise est également une des raisons qui ont fait augmenter les départs. Des femmes qui s’aventurent dans des pays étrangers alors qu’elles ne manient ni le Français ni l’Anglais.
Chaque jour, le Syndicat des travailleurs en travail social reçoit ou SPDTS des plaintes et des demandes de rapatriement des familles des victimes.
Recevant plus de 1000 demandes de rapatriement, le ministère de la Population n’a pas pu tous les satisfaire car pour une personne, il faut la somme de 1000 dollars. Le SPDTS qui gère au cas par cas la situation de ces femmes expatriées se bat surtout contre les agences de placement, 24 sont agréées. Pointées de doigt, elles se défendent en expliquant que ces abus ne sont que des cas particuliers et qu’avant le départ, elles préviennent déjà les employés de ce qui les attend. Mais il y a aussi les agences illicites qui continuent à envoyer les employés malgaches à l’étranger. Ces agences reçoivent 2000 à 3500 dollars par personne envoyée et exigent leur premier salaire. C’est un vrai business irréfutable.
L’État se trouve face à un vrai dilemme. Selon le ministère de la Fonction publique, ces agences procurent des centaines d’emplois par an et les contrats de travail semblent légaux. Mais est-ce que cela vaut de risquer la vie d’une personne ? Pour apaiser les plaintes, l’autorité a suspendu l’envoi de domestique pour le Koweit et l’Arabie Saoudite pendant un mois seulement. C’est une affaire où se mélangent diverses raisons sociales et économiques.
En général, chaque individu a le droit de diriger sa vie comme bon lui semble, on lui délivre les informations dont il a besoin. Quelque part, c’est la responsabilité de chacun. Mais parfois, même si l’État ne doit pas s’immiscer dans la vie d’une personne, face à des situations qui provoquent des fracas pareils, il lui revient la responsabilité de protéger ses citoyens.
Randria M. (Stagiaire)
Vos commentaires
C’est regrettable pour nos consoeurs Malgaches.
Ce n’est la faute à Andry Nirina RAJOELINA ,ni à Marc RAVALOMANANA.
C’est l’appât du gain rapide/facile de l’argent de certains « REQUINS » -Malgaches ou étrangers.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Suis désolé Mr basile mais c’est la faute du gouvernement ! qui ne sait pas que ça se passerait pas comme ça ? seules les personnes non informées !
c’est le rôle du gouvernement d’informer son peuple même si la décision revient à chacun !
Cette mésaventure des femmes dans ce coin là pour ce genre de boulot ne date pas d’il y a 4-5 ans, comme vous le dites c’est l’appat du gain donc corruption car le gouvernement a décidé de travailler avec ces pays à ce sujet.
Point Barre !
Effectivement, c’est le gouvernement qui doit prendre ses responsabilités.Il ne serait pas difficile de suivre de près ces agences de placement, qui font miroiter des situations ideales à nos pauvres travailleuses.Il faudrait traquer, et sanctionner sevèrement les agences illicites. On ne peut donner tort à nos ouvrières de vouloir aller travailler pour essayer de nourir leur famille, sans basculer dans la faciliter de la prostitution.
La réouverture des usines de la zone franche doit être une autre priorité pour le candidat qui sera élu. C’est le seul moyen d’endigner les expatriements massifs des femmes ,classés par les commités d’application des droits de l’homme, comme traffic de personnes.
-Ce viellard ne fait que de la LECHE dans ce forum pour se faire remarquer, il essaie de râtisser large , une vraie CATICATURE !!!!
A des IRRESPONSABLES de votre pure espèce . /
je reconfirme ce que vous dites :
Peut-être que Basile a été vendu à la France de cette manière...
JIPO,
ce pays est devenu la plaque tournante de tous les délits ...la drogue..le trafic en tous genres..bdr..être humain..l’ETAT SAUVAGE ne défend plus ses membres..lui même trafiquant....!
Nous avons eu beaucoup de discussions sur ce sujet précis qui date déjà de 1990.....
REMMETRE de l’ORDRE chez nous est la solution..mais comment faire quand les bandits de tout bord veulent récidiver...et accaparer le pouvoir ..afin de perreniser leur Fanjakan’ny baroa...???...
les seuls groupes qui se sont enrichis ces 4 dernières années ..ce sont les proches du pouvoir putschistes...en 1990 c’était la famille ratsiraka..en 2002 c’est le groupe TIKO....
Je suis vraiement désolée Mr Basile, la responsabilité et la faute reviennent au gouvernement. C’est très triste, qu’est ce que elles font nos cosoeurs dans ces pays de M !!! même leur propres femmes sont en souffrances et soumises. Honte à mon pays ! pour un salaire de 300 000Ar vivement les zones franches.
Taranaka bonjour .
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Survivre-a-l-effondrement-economique-la-version-audio-13944.html
Un peu long mais comme vous pourrez le voir si vous en avez le temps et la patience , on ne pourra pas dire que le Pays des droits de l’ homme soit un modèle d’ exemplarité ...
Le problème comment virer ces bandits sans faire comme eux , la méthode Gandhi est-elle encore valable devant ces voyous ,extrémistes ,djihadistes ou « ultras » ...
Sachant que l’ impunité est « humanistement » à l’ ordre du jour , et qu’ avec les priorités de Taubira & son employeur , « machiner » ou se faire : est une priorité en voie de devenir une mode pour ne pas dire la mode style « embrayage » semée en 81 ...
Oui il faut une révolte nationale, je ne dis pas une guerre civile, bien que les ingrédients soient largement réunis, que font les cuisiniers ...
Qui est concerné par ce « leur » ???
Androy,
J’ai suivi un cas d’une de nos compatriotes,au LIBAN.Elle était dans une « FAMILLE LIBANAISE NORMALE »,avec deux enfants,bref :« DEUX GENTILLES FILLES QUI PARTAGEAIENT TOUT AVEC ELLE ».
Elle est rentrée,à Madagascar,après une prolongation d’un an,son contrat initial.
Malheureusement,j’ai perdu le contact,dès son retour au PAYS.
Androy,
Votre pseudo n’est pas très honnête/pas très clair ,pour "MOI,Basile RAMAHEFARISOA-1943,b.ramahefarisoa@gmail.com.
Il y a quelque chose :« PAS TRES CATHOLIQUIE ».
Une sorte d’appel « PERMANENT » à la différence éthnique,à Madagascar.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Malala,
« Dîtes-vous »,la faute revient au Gouvernement..
TP,
Electricité,
Mécanique,
Essai mécanique,
Industrie aéronautique (Groupe DASSAULT) et des industries fabriquant des armes pour le Moyen Orient.
« Une Inspectrice du travail » m’avait avoué que c’est la « PREMIERE FOIS »,dans sa carrière, que le « TRIBUNAL » tient compte des heures déclarées par le « SALARIE » ou le « PLAIGNANT »,même à plus de dix ans,en arrière ;
Je suis en France depuis 1964/1965.
J’ai travaillé,en France,dans diverses entreprises :
C’étaient les « trente glorieuses ».
Depuis 1997/1998,j’ai touché à l’Hotellerie et au tourisme de luxe,c’est à partir de là que j’ai découvert l’exploitation de l’HOMME PAR L’HOMME et du « FRIC ».
Je suis le « PREMIER ETRANGER » à avoir osé m’attaquer au « GRAND PATRON » pour le « NON PAIEMENT DES HEURES SUPPLEMENTAIRES »,classé « TRAVAIL DISSIMULE » par la COUR d’APPEL de PARIS.
Même,à ce jour,j’ai encore une affaire qui date de plus de 10 ans,qui reviendra au Coneil Prud’homal,en juillet 2013.
Pour vous dire :
Malala,
Je suis rentré,en FRANCE,en 1972,parce que j’étais trop surveillé par les services étrangers :« Pouvoir oser semer les »BORDELS« ,à Madagascar,sur tous les DOMAINES.J’étais du côté du Pouvoir,en France,en Mai 1968,alors je connais parfaitement les dessous des affaires de »R2VOLTES DES ETUDIANTS de NANTERRE" et le relai des syndicats pour prendre le train,en Marche.
J’ai quitté Madagascar ,en 1964/1965,parce que je ne partageais pas la « CONCEPTION » d’admettre les ONG,dans les « AFFAIRES RELEVANT DE l’ETAT MALGACHE ».
Les ONG travaillent pour le compte de leur Pays d’ORIGINE et le « GOUVERNEMENT MALGACHE » n’a plus de « POLITIQUE SOCIALE » d’ensemble ,pour le PEUPLE MALGACHE.
A 70 ans,c’est un peu tard sur certaines questions de « redressement » pour "AMELIORER LA SITUATION,à Madagascar mais je suis partisan des Moyens FORTS.
Alors,je ne perds pas l’espoir de pouvoir faire encore quelque chose pour mon PAYS,Madagascar.
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Le problème des jeunes et moins jeunes femmes allant travailler dans des pays où les droits de l’homme sont foulés aux pieds, il ne faut absolument pas être étonné malheureusement .....
Dans ces pays, la femme passe après le chien et la chat....
alors la pauvre femme de maison...
Les agences qui prélèvent leur dîmes devraient être un peu plus regardante...
La faute en reviens à l’état en premier lieu
- toutes les agences arrosent la pyramide pour les autorisations
- racket permanent, car en final quel est le pécule à la fin ?
- si un gouvernement donnait la possibilité d’enrichissement à ses citoyens, ils ne partiraient pas dans des contrées lointaines...
Les pauvres femmes qui pleurent le soir dans leur petite chambre le soir est la honte des gouvernements....
Si Madagascar était le seul pays, mais malheureusement, les Philippines, Indonesie, Pakistan....
Le gouvernement est en partie responsable car il donne des agréments en sachant ce qui se passe dans ces pays arabes. Dans ces pays, la femme n’est rien qu’un objet, surtout si elle est étrangère. Les arabes n’ont jamais respecté les femmes. Ce ne sont que des objets sexuels corvéables à merci sur lesquels ils s’arrogent le droit de vie et de mort. Tout cela est bien connu du gouvernement, mais en échange de bons dessous de tables les agréments sont distribués sans remords. Les agences de placements devraient avoir l’interdiction d’envoyer du personnel, surtout féminin, dans les pays arabes.
bbernard,
A l’origine de tous ces problèmes,ce sont les pseudo-hommes d’affaires étrangers (-en général français,de souche étrangère-,en général libanaise-grand maitou finance et intermédiaire pour les marchés internationaux-).
La faute ne vient pas directement des « DIRIGEANTS AFRICAINS et MALGACHES ».Point barre !
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com