« Merci pour votre article sur la crise alimentaire. L’analyse n’est que trop vrai . Nous voyons aujourd’hui les limites du système économique qui régit la planète. Néamoins cette crise a le mérite de mettre au grand jour cette réalité. Les pays du sud doivent aussi profiter de la situation actuelle pour redonner un dynamisme à leur agriculture. Cependant, il ne faudrait pas croire que la fourniture de semences et d’engrais va régler le problème de la production agricole. Aujourd’hui, nous voyons les limites de la révolution verte de l’Inde car les engrais ne font pas tout. Il en est de même pour Madagascar, la formation des agriculteurs au SRI (NDLR : système de riziculture intensive ou ketsa tanora ou ketsa valo andro) me semble une alternative incontournable pour faire un bond de productivité importante. Passer de 2,5 t ha à 12 t ha est possible à Madagascar. Le pays pourrait devenir excédentaire et exportateur en peu de temps.
Le ministre de l’agriculture et les bailleurs de Fonds vont-ils donner un coup de pouce significatif pour le développement du SRI ? »
J. Y. C.
Autre réaction
Evidemment l’analyse est convaincante. C’est le moment où nous malgache pourrons en profiter de la situation mondiale pour produire plus, et augmenter le volume d’exportation des productions agricoles (bio en général chez nous).
Mais il nous faut une coordination adéquate et une subvention des agriculteurs pour mieux mécaniser les systèmes d’exploitation.
Ce que j’aimerai dire par coordination, c’est qu’il est temps de diviser les Régions selon leurs systèmes de culture et d’exploitation.
Le rôle de l’Etat est de valoriser chaque région en les appuyant en technicité, financement, recherche de marché, ameliorations des infrastructures (routières, hydrauliques, .....) et surtout la SECURITE.
R. N.
