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Société

Sécurité maritime

98% des boutres ne suivent pas les normes

samedi 19 avril 2008 |  630 visites  | Nivo T. A.

Les accidents maritimes et fluviaux se succèdent ces derniers temps. 98% des boutres et pirogues ne respectent pas les normes de sécurité. Pourtant, la préservation de la vie des passagers et de celle des membres de l’équipage doit être la principale de leur priorité. Quant aux transports maritimes et fluviaux de capacité moyenne ou plus importante, la majorité respecte les conditions requises en matière de sécurité.

Les autorités compétentes viennent de rendre public les diverses dispositions relatives à la sécurité des navigations maritimes et fluviales. Pour les boutres, pirogues, ou encore les vedettes à passagers hors-bord ou in-bord, ils doivent disposer des moyens de communication (téléphone portable ou radio VHF) pour aviser le plus vite possible les forces de l’ordre ou les responsables de l’APMF (Agence Portuaire Maritime et Fluviale) en cas d’accident en mer.

  • Vies humaines

Par ailleurs, les transporteurs maritimes et fluviaux doivent aussi posséder le minimum des matériels servant à prévenir tout incident, tels que les gilets de sauvetage pour chaque passager, une bouée avec une ligne de vie, une gaffe ou une perche, un sifflet, des rames de secours et des feux à main. Selon les explications du Colonel Romy, Chef du Projet nautique de la gendarmerie, la surcharge et le non-respect des normes de sécurité maritime et fluviale ainsi que la non-observation de la météo se trouvent à l’origine des pertes en vie humaine dans les accidents maritimes et fluviaux. « Ces derniers accuseraient une baisse non négligeable si les conditions de navigation étaient suivies à la lettre », poursuit-il.

Le non-respect des règles de sécurité entraîne des pénalités et des amendes pour les contrevenants. Leurs montants varient en fonction de la gravité des fautes. En ce qui concerne le défaut de matériels de sécurité, une amende d’Ar 60.000 à Ar 100.000 par unité manquante est prévue par les dispositions légales. Si les embarcations portent atteinte à l’environnement, elles doivent payer une amende allant d’Ar 20.000 à Ar 200.000. Ces amendes sont infligées au navire, représenté par son capitaine.

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