Des études d’impacts environnementaux s’avèrent indispensables avant la réalisation d’un tel investissement. Il s’agit en fait des études consistant en l’analyse scientifique et préalable des impacts potentiels prévisibles d’une activité donnée sur l’environnement. Les études portent également sur l’examen de la qualité des mesures permettant d’assurer l’intégrité de l’environnement dans l’application des meilleures technologies.
Depuis les 6 dernières années, il est patent que le nombre d’investisseurs et d’entreprises se lançant dans les études d’impacts environnementaux a connu une augmentation certaine. En effet, la délivrance des permis environnementaux milite en faveur de ceux qui s’engagent sérieusement dans la promotion d’une véritable préservation de l’environnement. Le nombre des permis délivrés est passé de 20 en 2003 à 50 cette année, si les demandes déposées auprès de l’Office national de l’Environnement étaient de 21 en 2003 pour atteindre plus d’une soixantaine cette année, soit une hausse approximative de plus 100%.
Des mesures d’accompagnement…
Selon le directeur général de l’ONE, Rakotoary Jean Chrysostôme, tant qu’il existe des impacts environnementaux dûs aux projets y afférents, il y aura toujours des mesures de protection et de compensation appropriées que devraient appliquer les promoteurs d’un projet quelconque. En bref, il faut qu’il y ait un cahier de charges pour clarifier la règle du jeu.
Comme le stipule d’ailleurs l’article 6 du décret relatif à la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement (MECIE), le permis environnemental constitue un préalable obligatoire à tout commencement des travaux pour les investissements publics et privés. Il est délivré par l’ONE à l’issue d’une évaluation environnementale favorable de l’EIE (Etude d’impact environnemental) sur la base des avis techniques du Comité technique d’évaluation ad’hoc.
