D’après les propos de Nadine Ramaroson, ministre de la Haute autorité de transition (HAT) en charge de la Population, on compte aujourd’hui 6000 travailleurs malgaches expatriés, et la totalité du contingent est composée de femmes. Elle ajoute qu’à l’heure actuelle, le ministère de la Population a enregistré 300 plaintes pour des raisons de maltraitance et de harcèlement en tout genre de la part de ces femmes malgaches qui travaillent au Liban.
Outrée par le sort de la jeune femme de 19 ans qui est rentrée du Liban traumatisée et dans un état psychique inquiétant après avoir subi des exactions sexuelles multiples, Nadine Ramaroson a saisi l’occasion de la célébration du 8 mars, Journée mondiale de la femme, pour interpeller le président de la HAT, Andry Rajoelina. Elle a déclaré qu’elle va saisir le président de la HAT pour que l’Etat rapatrie les travailleuses du Liban. Le Consul honoraire de Madagascar au Liban, a-t-elle précisé, est prêt à faire les démarches dans ce sens et il est même prêt à poursuivre les procédures judiciaires auprès des tribunaux libanais contre les patrons des femmes qui ont été violentées.
La ministre de la Population affirme que jusqu’à maintenant, son département a recensé 127 cas de rapatriement de travailleuses du Liban.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Maltraiter les gens constitue un crime, ou que ce soit. Harcelements, intimidations, et tout autre acte malveillant envers un personne doit etre puni. ces patrons libanais qui usent de la violence envers leurs femmes de menage ou taravailleurs doivent etre traduits en justice par le consulat malgache a beyrouth. S`ils ne le sont tous aps, je prierai fort que leur acte retombe sur eux un jour...je prie fort pour qu`Israel detruise leur pays...ca, je pense, ils le meritent bien vu leur mentalite execrable (toute personne avec une mantalite execrable merite qu`on se venge sur lui un jour, a mon avis) !!
Monsieur goba001... Tous les libanais ne raisonnent et ne se comportent quand même pas en bourreaux. J’ai donné le cas de Lila dans mon précédent post. Elle a été exploité, violenté et tué cette fois ci par une famille malgache mais tous les malgaches ne sont quand même pas des assassins comme celle là....Quand à Israel, vous fermez les yeux sur les crimes commis par ce pays à propos de la Palestine. Au contraire vous encouragez ce pays à perpétuer ces méfaits. Imaginez en deux secondes que Madagascar se trouve à côté des frontières d’Israêl.
Hoy i goba001 :...« Maltraiter les gens constitue un crime, ou que ce soit. Harcelements, intimidations, et tout autre acte malveillant envers un personne doit etre puni. »
Marina io lazainao io fa na eto Madagasikara aza dia misy ny mpiasa mijaly amin’ny hanaovan’ireo mpampiasa* azy(na Malagasy* io na Sinoa* indrindra ny Karana*) ;ny any maha samy hafa ny any Liban sy ny eto an-toerana dia hoe : eto, mba eto an-tanindrazana ny tena, fa iry ankilany firy kilometatatra ny elanelan-tany ary ny any an-dafy indray, mba misy ny association sy ny fitsarana mba afaka manampy sy manome hery hitolona.
Tsy fantatro raha misy lalàna iraisam-pirenena mba hanaja ny ZO an’ny olona mitady ravin’ahitra toy ireny,raha tsy misy izany tokony ho hajoro sy angatahina angamba izany sa mbola nofinofy ihany ny ahy...
Rakoto09,
Quelle relation entre des malgaches maltraités au Liban et le conflit Israelo-palestinien ? L’antisémitisme, al bête immonde, serait il présent dans votre pensée ? quelle horreur !
Des malgaches maltraités au Liban, c’est la faute à Israel ? Vous êtes encarté au Front National avec Le Pen , non ?
Dans un pays ’’normal’’, quand des citoyens ont des problèmes dans un pays étrangers, c’est le Ministère des Affaires Etrangères qui doit monter au créneau.
Mais que fait notre Vice-Amiral d’Escadre ? Il baisse pavillon ?
Allez Amiral, fait ton job.
Râleur...Je disais celà en réaction au post envoyé par ce gobo001 sur la destruction du Liban par Israêl.
Souvenons nous aussi du cas de LILA, cette jeune fille esclave morte une fois rentré à Madagascar. Ses bourreaux sont malgaches et elle a subi des violences physiques et sexuelles. Le livre de Dominique Torrès et Jean Marie Pontaut est écrit en sa mémoire « LILA ETRE ESCLAVE EN FRANCE ET EN MOURIR ».
Le cas des travailleurs (euses) au « LIBAN » est une affaire socio-politique-internationale qui peut rapporter « GROS » en politique-populiste,malheureusement il y a des cas aussi en Europe.En France,il y a des cas d’exploitation des travailleurs malgaches,payés par nos compatriotes à 500euros ,non déclarés à l’U.R.S.S.A.F.
Spécialiste contre les « PATRONS VOYOUS »,mais je dois fermer ma g.u.e.u.l.e parce qu’il s’agit d’une bombe à retardement.
Primo,il faut trouver les responsables de leur départ au Liban.L’Etat n’est pas responsable de « TOUT » et est obligé de prendre en charge le rapatriement.
« Il convient que le salarié donne son accord par écrit puisque,sauf à ce qu’il s’agisse d’une embauche pour aller directement à l’étranger,il y a modification du contrat de travail emportant l’application de toutes les règles régissant une telle circonstance ».
Secondo,l’exploitation de l’homme par l’homme ne date pas seulement d’aujourd’hui .MADAGASCAR est en période de transition ,mais il est temps de faire un petit rappel :
TRAVAILLER AL’ETRANGER
nécessite un contrat de travail international concernant :
les absences pour maladie,accident,maternité.
Avant tout départ à l’étranger,le document rédigé en malgache et traduit en autre langue et remis au salarié doit indiquer :
les conditions de rapatriement.
Ne profitons pas d’une visite à l’hôpital ou de la célébration de la journée des femmes pour les « PROBLEMES DE NOS TRAVAILLEURS A L’ETRANGER ».
Profitons de la transition pour mettre un peu d’ordre dans les droits sociaux et la protection des travailleurs malgaches ,en général.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Misaotra an’i Basile,eto dia tohanako ny heviny !
Liban est un pays de 15 ans de guerre civile et des année de tension entre eux.
Resultat, il n’ont aucune valeur d’humanité
ils ont l’habitube de se tirer à la kalac entre eux, comment voulez vous qu’il ont un comportement normale envers des étrangères ?
C’est à nos politiques de prendre les dipositions nécéssaire pour protéger nos compatriotes
Basile,
Dans un pays ’’normal’’ quand des ressortissants ont des problèmes dans un pays étrangers, c’est le Ministère des Affaires Etarngères qui doit monter au créneau et demander des explications.
Chez nous, le Vice Amiral d’Escadre (des vaisseaux fantomes) estime peut-être que ce n’est pas son rôle ?
L’Amiral a peut-être baissé pavillon ? ou il ne connaît tout simplement pas son boulot ?
toi qui de 05/64 et de la banlieue parisienne, peut-être que tu peux lui expliquer que c’est le rôle du MAE de s’occuper des nos ressortisssants à l’étranger (il n’y qu’à regarder dans ton pays avec Kouchner).
Merci Basile de ton aide
Ho an’i dieg,
marina izany kanefa izao:ireo ankizy ireo natoa nandeha tany dia mety tsy nahalala ny toe-draharaha politika sy ny masochisme Libanais any fa ny fahitana hoe « OHATRINONA NO HO RAISINY »amin’ny faran’ny volana...misy ohatra izao ankehitriny,betsaka ireo Mauriciens manao offres ireo very asa teny amin’ny AGOA HANDEHA ANY Maurice,Ny Fanotaniako dia hoe : firy AMIN’IZY ireo NO MAHALALA io zavatra nosoratan’ingahy Basile io ary firy amin’IREO patrons ireo no hanaraka ny lalàna araka ny tokony ho izy ?
Amiko tokony HISY olona mahay lalàna manazava sy manoro hevitra ireny olona ireny alohan’ny handehanany ;ampisehona eo ny lafitsarany sy ny lafiratsiny ary tsy hanaiky ny tolotra ataon’ ny firenena tsy mandàla ny lalàna iraisam-pirenena !
râleur
Je sais que vous voulez mettre tout sur l’épaule du Gouvernement de Transition.
Cette affaire libanaise ne date pas d’aujourd’hui.Je me souviens de l’offre gratuite de Monsieur Marc RAVALOMANANA durant les événements « libanais-syriens ».En majorité,les travailleurs malgaches ont refusé l’offre gratuite de rapatriement.
Personnellement,je ne partage pas l’idée que l’Etat prenne en charge le rapatriement sans étudier à fond les différents dossiers de ces expatriés.
Basile,
Les femmes qui partent au Liban ne sont pas clandestines : tout les papiers admnistratifs sont en règle ; il y a de contrat avec le patron pour troi ans. Ce contrat est fait à distance généralement pour 3 ans sans interruption. Celles qui vont partir savent (au moins sur papier) ce qu’elles attendent la-bas sauf sur quelle personne elle vont tombée en réalité : gentille, méchante etc...tous se font par téléphonne entre les deux enteressés et par les agences à Madagscar et au Liban. Jusque là ,pas de problème.
Le problème se situe au niveau de la mentalité. Les Libanais ont dans leur sang l’esclavagisme. Chaque foyer doit en avoir un(e). Le patron le(a) traite comme tel.Bien sûr, tous les libanais ne sont pas méchant mais quand même t’es esclave à leurs yeux : na tsara na ratsy ny ataonao dia mahazo critique plus ou moins méchant.
S’ajoute à ce problème la securité : le patron t’enferme 24h/24h à la maison, la porte fermée à clé par lui de l’extérieur. Tu es privé de liberté, d’initiative.Je trouve ça inhumain. Imaginer une Malgache qui a plus de contact avec la nature se trouve subitement dans une telle situation. Ce pauvre Malgache ne s’ y est pas préparée psychologiquement. Même une personne normale, on a de quoi pour déprimer.
A mon avis, la solution c’est de voir de près la famille qui accueille et mettre certaines conditions dans le cadre de travail. L’agence au Liban doit faire ce service en relation avec l’agence à Mada. Car le personnel est libanais et il voit tout cela comme normal.
Autre solution est de ne plus envoyer des femmes là-bas. Mais à Madagascar, les Malgaches aussi traitent leurs femmes de ménages comme des chiens, excuse-moi du terme. Nous savons bien critiquer les autres mais regarder comment nous traitons ceux qui sont autour de nous et cela c’est pour un sou. Je partage les avis de qlq forumistes là-dessus.
Je vous dis cela car moi aussi, j’ai quelqu’un proche parent qui était victime au Liban. Au lieu de faire trois ans, elle n’arrivait pas finir la première année de son contrat et rapatriée malade, déprimée, fin 2008 jusqu’aujourd’hui, elle est très fragile psychologiquement suite à cette aventure.
Imaitso
à 16H00
Tout ce que vous racontez est bouleversant.
Pour moi,je n’ai pas besoin d’aller au liban pour constater tout ce que vous racontez,Imaitso.
Il y a quelques années,deux filles malgaches ont suivi un couple français habitant la banlieue parisienne.Les deux filles étaient interdites de sortie le dimanche,jour considéré comme un jour de repos et libre.
Les français ont peur des contacts entre malgaches mais le consul malgache de l’époque a suivi mes recommandations pour une infiltration pour que les français ne se doutent de rien.
Le problème ,après,il n’y a pas de budget pour les rapatrier.
Imaitso,vous parlez des agences,alors ces sont les responsables alors le gouvernement doit engager des pourparler avec ces agences (de placement ou de trafic humain).
Basile RAMAHEFARISOA
bonjour Basile,
parlerais-tu de ma consul préférée ?
jacques
Les agences dont je parle sont officiellement reconnues par l’Etat, au moins chez nous, et je suppose que c’est pareil là-bas. Si on veut faire bouger qlq chose c’est surtout entre agences et gouvernement comme vous dites.
On peut dire « trafic humain indirect » car les patrons doivent cotiser pour les agences ; si elles veulent continuer leurs affaires, elles doivent chercher de solution. Du côté malgache, il y a eu un atelier à propos de ces travailleuses au Liban mais en somme la maltraitance continue, pour dire que le problème n’est pas du côté malgache mais du côté patrons.
jack-no
c’était un homme
pour votre « préférée »,si elle est encore vivante,il s’agit d’une attachée aux affaires consulaires ;
Basile RAMAHEFARISOA
Nos travailleurs(euses) doivent bient refléchir et se renseigner avant de prendre une décision de s’expatrier
Il y a des peuples qui ne sont pas pas « fréquentables » vu leurs hisoires et leurs cultures.
Refléchissez bien, sinon au lieu de recevoir de l’argent , la famille reçoit des cercueils !!!
A méditer : Nilefa fosa , tojy kavahy ( proverbe sakalave)
HAMEFY,sois humain.Ces travailleurs ont bien voulu ne pas quitter leur pays mais la situation les a obligé involontairement de s’aventurier ailleurs pour apporter un bien à leur famille.Malheusement, c’était le pire qu’à Mada.Ils ont bien réfléchi avant de prendre une décision de partir.Donc, inutile d’étudier la culture de patron,rien ne sera mentionné dans le contra concernant le caractère et la culture de la personne recrutante ou employante.Pour l’histoire d’un pays,c’est personnel mais à condition que le demandeur soit bien nourri et toujours rassasié pour pouvoir en étudier.
Disons simplement que Le MAE doit se lever sans attendre qu’ils soient tous morts au LIBAN.Pour moi en général,les patrons libanais ne traitent jamais leurs employés comme des êtres humains,ce n’est pas uniquement les malagasy que les libannais emploient au Liban.l’adage « Nilefa foza,tojy kavahy » n’a pas un sens sur cette situation.Merci