Le tronçon de route de la Petite Vitesse, situé entre la gare Soarano et l’arrêt de bus Cotona est devenu un repaire de brigands. D’après les informations recueillies sur place, deux à trois individus par nuit y sont détroussés. « C’est un fait qui perdure depuis maintenant près de six mois, lorsque le marché nocturne dévolu aux légumes a été déplacé à Isotry », expliquent certains passants qui doivent aujourd’hui faire un détour pour regagner leurs foyers. Ils certifient que tard dans la nuit, cette rue est déserte à tel point que cinq bandits la colonisent. Entre 21h et minuit, ces derniers se retranchent dans les brèches donnant accès au marché de la Petite Vitesse pour en surgir, lorsque quelqu’un est pris dans leur guet-apens. En outre, des informations circulent selon lesquelles ces bandits ont des complices postés plus loin, donnant le signal par un sifflement lorsqu’un malheureux se jette dans la gueule du loup.
Proxénètes
Leurs proies préférées : les personnes en état d’ivresse et celles qui rentrent seules pendant cette tranche horaire. Le plus souvent, les victimes sont détroussées de leur téléphone portable et de leur portefeuille. De plus quelques-unes d’entre elles ont été dépouillées de leurs habits et ont dû rejoindre leur domicile en tenue d’Adam ou en petite tenue. Des gardiens travaillant dans les environs clament que ces gangsters seraient des proxénètes qui accompagnent les prostituées de Tsaralalàna. Etant entre l’enclume et le marteau, les usagers qui empruntent cette rue de la mort attirent l’attention des forces de l’ordre
