La production halieutique globale est estimée à 150 000 t dont, selon l’INSTAT, 33 000 t ont été exportées en 2006, générant ainsi 140 millions en devises (produits transformés inclus). Le plus grand employeur dans ce secteur reste la filière de la pêche traditionnelle qui occupe en 2006, au minimum 70 900 personnes. La pêche traditionnelle constitue l’activité principale de 32 700 pêcheurs surtout à Toliary et Tamatave et 38 200 la considère comme une activité secondaire, selon le ministère de la Pêche et de l’Elevage.
La production de la pêche traditionnelle (maritime et continentale) est destinée à l’auto-consommation des familles de pêcheurs et au marché local, les hôtels surtout. Ce type de pêche est réalisé avec des embarcations non motorisées, à la voile ou à la pagaie.
Pêche industrielle destinée à l’exportation
La mission économique de l’Ambassade de France souligne que la pêche industrielle, qui concerne aussi bien des sociétés locales qu’internationales, dispose d’outils de production modernes et est orientée vers l’exportation. Le marché traditionnel reste l’Europe mais les produits sont exportés également vers les Etats-Unis, le Japon, les îles voisines (Maurice et La Réunion) et quelques pays asiatiques.
La production en poisson est la plus importante. Les poissons de fond sont localisés tout au long des côtes surtout vers Mahajanga, Tuléar, Sainte Marie et Tamatave. Il s’agit notamment de mérou croissant queue jaune (Variola louti), Maconde, mérou pintade, barracuda, etc. Les mers malgaches regorgent également de poissons de surface ou pélagiques, exploités principalement par les pêcheurs traditionnels dans la zone de Tuléar, Fort Dauphin, Nosy Be et Majunga. Il s’agit de sardines et sardinelles.
