- Le Commandant Ranedson, chef du centre de visite technique à Alarobia.
En un mois, les centres de visite technique dans la capitale, à savoir, Alarobia, Betongolo, Nanisana et Ivato contrôlent plus de 10.000 véhicules. Ils assurent la sécurité routière en contrôlant et en vérifiant l’état technique des véhicules automobiles et remorqués. Parmi ces voitures contrôlées, le mois dernier, 1.412 ont été jugées inaptes à cause de défaillances techniques et défaut de papiers et ont dû passer une contre-visite après la remise en état des voitures.
Le chef du Centre de visite technique à Alarobia, Commandant Ranedson Gelin a fait savoir que la défaillance du système de freinage arrive en premier lieu avec 656 voitures, suivie de la production de fumée excessive, au nombre de 415, sans parler des anomalies au niveau des équipements électriques et accessoires. En ce qui concerne le système de freinage, nombreux sont ceux qui se contentent du bricolage de ces accessoires (plaquettes de frein ou collage de ferrodo) sans se soucier de conséquences que cela pourrait entraîner.
Outre la visite technique qui se fait tous les ans pour les véhicules de plus de cinq ans, tous les quatre mois pour les véhicules de transport public de personnes, et tous les six mois pour les véhicules de transport de marchandises, les centres de visite technique procèdent également à la réception technique des véhicules importés, neufs ou d’occasion, ou ceux ayant subi des aménagements, des transformations ou des modifications.
Le centre de visite technique fait également la constatation de l’état technique des véhicules utilitaires importés, de poids total en charge 3,5 t. Cette constatation se fait avant le dédouanement.
Notons que lors de la visite technique, les responsables attachent une importance particulière au contrôle de la direction, des freins et de l’éclairage.
« Lahitokana ny aina », telle est la devise de la direction générale de la Sécurité Routière tout en respectant la technicité, la rigueur et la compétence.
Sécurité routière : 25 véhicules sanctionnés, hier
Toutes les autorités compétentes prennent leurs responsabilités pour veiller au respect strict des dispositions légales en matière de sécurité routière. La Direction générale de la Sécurité Routière (DGSR) n’est pas en reste. Depuis mercredi, les agents du centre de visite technique effectuent des contrôles inopinés dans le but de vérifier le bon état technique des véhicules en circulation et de constater ainsi les anomalies techniques qui sont souvent à l’origine des accidents de circulation.
Ainsi durant la journée d’hier, 25 véhicules ont été sanctionnés à cause des anomalies techniques constatées par les agents de la DGSR, ou à cause des irrégularités au niveau des papiers du véhicule, lors des contrôles des éléments de la police nationale qui les ont accompagnés. L’opération s’est déroulée dans diverses artères de la capitale, dont Ankorondrano, Mahamasina ou Andraharo. Selon le Commandant Ranedson Gelin, chef du Centre de Visite Technique à Alarobia, la fumée excessive, le mauvais état extérieur de la voiture et la défaillance des transmissions constituent les principaux défauts techniques constatés hier. La plupart des voitures contrevenants étaient des taxi-be et des camions.
Les agents de la sécurité routière ont immédiatement retiré les papiers des contrevenants, notamment la carte de visite technique et la licence des transports en commun. Ces contrevenants ont une quinzaine de jours ou au plus tard deux mois, en fonction de la complexité de la réparation, pour remettre en état leurs voitures et pour les présenter à une nouvelle visite technique. Autrement dit, ces véhicules sanctionnés ne peuvent reprendre leur travail tant que les propriétaires ou chauffeurs n’auront pas procédé à une nouvelle visite technique de leurs voitures.
En ce qui concerne le contrôle des gaz d’échappement émis par les véhicules, les éléments de la sécurité routière utilisent des appareils spéciaux dénommés opacimétrie, pour les voitures diesel, et analyseur de gaz, pour les voitures à essence. Dans ce cadre, la DGSR travaille en partenariat avec l’Office National pour l’Environnement. Ces contrôles inopinés des éléments de la DGSR se poursuivront, rassure le Commandant Ranedson, mais dans des lieux différents.
